Le village est entouré de forêts denses et de prairies verdoyantes. Les villageois se rendent souvent dans la forêt pour chasser du gibier ou pour chercher du bois. Les prairies sont utilisées pour faire paître les animaux et pour cultiver des légumes. Les maisons sont construites à partir de matériaux locaux, tels que des pierres et des briques cuites à la main, ainsi que des toits de chaume ou de tuiles en argile. Elles sont assez modestes et simples, avec quelques rares structures en pierre plus imposantes, comme la maison du chef du village ou la tour de guet. Le centre du village est animé, avec une place de marché où les agriculteurs et les artisans viennent vendre leurs produits. Il y a une petite rivière qui coule à travers le village, fournissant de l'eau pour les cultures et les animaux. Les habitants sont en grande partie des paysans qui cultivent leurs terres pour produire de la nourriture et des vêtements pour leur famille . Ils élèvent également des animaux tels que des poulets, des vaches et des moutons. Les artisans, quant à eux, fabriquent des outils, des vêtements à partir de la laine et des objets en bois, en pierre. Le village étant isolé des autres peuples , ils ne connaissent ni les métaux ni la vie en dehors de leur cercle de sécurité. La vie au village est rythmée par les saisons. En été, les enfants jouent joyeusement dans l'eau de la rivière tandis que les adultes travaillent d'arrache-pied, les femmes s'occupent des enfants tout en préparant les repas pour le groupe. Le soir venu, les villageois se rassemblent autour d'un festin pour célébrer le fruit de leur labeur. En hiver, le village se calme et les villageois se blottissent dans leurs chaumières pour se protéger du froid glacial. Les enfants jouent à l'intérieur et les adultes se consacrent à la réparation de leurs outils et à la préparation de stocks de nourriture pour les mois à venir. Malgré les défis de la vie rustique, les habitants de ce petit village sont fiers de leur mode de vie simple mais gratifiant. Parmi eux, une femme à la fleur de l'âge dénote du paysage. Ses cheveux blonds cendrés, rehaussés de reflets verts, témoignent de la bénédiction de la Déesse de la chasse. Ses yeux en amande, d'un vert éclatant rappelant le jade, laissent présager un regard vif et perçant. Son corps blanc comme la neige, pâli par les années de famine des villageois, contraste avec la tunique brune d'archère qu'elle porte avec aisance. Ce qui la distingue n'est pas seulement son apparence, mais aussi son attitude. Elle ne suit guère les coutumes de son village préférant marcher sur sa propre voie. Sa détermination farouche est guidée par une passion pour la chasse transmise par son père. Ironiquement, bien qu'elle soit d'une maladresse maladive, il n'y a pas plus génie qu'elle pour suivre une piste. Toutefois, au moment le plus crucial, lorsque la flèche doit être décochée, elle trébuche ou le fil de son arc, trop bondé, s'effiloche, laissant la trajectoire de sa flèche douteuse. A tel point que les seules prisent qu'elle eu attraper ce trouvant être des animaux blesser ou bien trop vieux pour se défendre. La femme à la tunique brune d'archère est souvent la cible de moqueries douces de la part des villageois. Malgré son dévouement pour la chasse, sa maladresse notoire l'empêche de rapporter régulièrement des proies. Les autres chasseurs la regardent de haut en bas et se moquent gentiment de ses échecs, mais elle ne se laisse pas abattre. Elle continue à s'entraîner et à persévérer, sachant que la chasse est sa passion et sa seule chance de prouver sa valeur. Les femmes du village se moquent également d'elle, pensant qu'il est inapproprié pour une femme de s'intéresser à la chasse. Elles murmurent des commérages à propos de la femme archère, disant qu'elle devrait plutôt se concentrer sur les tâches ménagères et laisser la chasse aux hommes. Mais la femme archère ne se laisse pas décourager par les critiques et continue de suivre sa passion, sachant que c'est la seule chose qui la rende heureuse et qui lui donne un but dans la vie. Malgré les moqueries et les critiques, la femme archère sait qu'elle est différente des autres villageois et elle en est fière. Elle se sent connectée à la nature et à ses instincts de chasse, et elle sait qu'elle peut apporter quelque chose de spécial à sa communauté. Avec le temps, elle espère que les villageois cesseront de la juger et la prendront au sérieux en tant que chasseuse compétente et passionnée. Elle reste tout de même très sensible et a une grande capacité d'empathie envers les animaux. Elle ne chasse que lorsque cela est nécessaire pour se nourrir et ne prend jamais plus que ce dont elle a besoin. Depuis la mort de son père, tué par une meute de loups féroces lors d'une traque, la chasse est devenue plus qu'un simple moyen de subsistance pour elle. Cette tragédie a profondément marqué sa tribu, car la traque avait déjà fait perdre plusieurs hommes avant que son père ne tombe sous les crocs des loups. Pourtant, ce qui rendait la situation encore plus étrange c'est que cette forêt n'était pas un lieu de vie habituel pour les loups. Ils semblaient avoir été attirés par quelque chose, une proie ou un prédateur inconnu, qui les avait conduits dans cette région reculée. Cette expérience a laissé une marque indélébile sur la chasseresse, qui ressent maintenant un besoin irrépressible de se confronter à la nature sauvage comme si cela lui permettait de se rapprocher de son père d'une certaine manière. Chaque fois qu'elle se met en chasse elle sent la présence de son père à ses côtés comme s'il la guidait dans ses actions. Elle se souvient alors des moments qu'ils ont passés ensemble, lorsqu'il lui enseignait les bases de la chasse et de l'archerie, ainsi que les valeurs familiales qu'il avait lui-même apprises de ses ancêtres. Elle se rappelle la sensation de sa main dans la sienne lorsqu'ils partaient ensemble en quête de gibier, et la fierté qu'elle éprouvait lorsqu'il réussissait à atteindre sa cible. Même après la mort de son père, Ameline s'efforce de suivre les enseignements de son père, de se montrer courageuse et persévérante dans toutes les situations. Cette relation avec son père décédé est une source de force et de réconfort pour elle, mais elle peut également la pousser à prendre des risques inutiles ou à se mettre en danger pour prouver sa valeur. Elle doit trouver un équilibre entre honorer la mémoire de son père et vivre sa propre vie. Qui d'ailleurs, plonge sa mère dans une situation difficile. Ameline a toujours été proche de sa mère, qui était une figure centrale de sa vie depuis sa naissance. Les deux femmes partageaient une relation très forte, basée sur l'amour inconditionnel et la confiance mutuelle. La mère de l'archère était un pilier de force pour elle, la guidant avec sagesse et bienveillance tout au long de son parcours. Elle était toujours là pour l'encourager, la soutenir et la protéger, même lorsque cela signifiait laisser son enfant prendre son envol et faire ses propres erreurs. Cependant, la mort soudaine du père de la chasseresse a mis leur relation à rude épreuve. La mère d'Ameline s'est enfermée dans un cocon de peur et d'angoisse, incapable de se détacher de la crainte constante de perdre sa fille. Elle a commencé à surprotéger Ameline, essayant de la garder constamment sous son aile et de la protéger de tout danger potentiel. Cette attitude a eu un impact sur leur relation, avec des moments de tension et de frustration lorsqu'elle s'opposait à ses choix et à ses actions. Ameline, pour sa part, a compris que la surprotection de sa mère était une manifestation de son amour et de sa peur de la perdre, mais elle avait également besoin de respirer et de vivre sa propre vie. Elle a dû apprendre à communiquer avec sa mère de manière honnête et ouverte, à lui expliquer ses motivations et à lui demander de lui faire confiance. Cela n'a pas été facile, mais leur relation s'est renforcée grâce à ces échanges et à leur capacité à écouter et à respecter les besoins de l'autre.
Enfin, elle cache un secret qui la hante depuis son adolescence. Elle a vu un jour un étranger dans la forêt, un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Il disparu avant qu'elle ne puisse imprégner ses traits dans son esprit. Depuis ce jour, elle a développé une curiosité malsaine pour la forêt, explorant chaque recoin inlassablement, s'aventurant même la nuit au mépris des dangers.
© « Anicia. »
