Retour à la maison

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Dans la peau de William

Ma voiture garée, je me précipite dans la maison pour aller prendre une bonne douche froide.
Que m'arrivait t-il?
Je ne cessais de penser à mon employer, j'étais subjugué par sa beauté, ému par son être que je ne connaissais pas encore, j'étais même épris et cela me mettait en rage,
Toutes les femmes sont pareilles essayais-je de me convaincre, elles sont toujours là a la poursuite des hommes riches qui vont prendre soin d'elle jusqu'a la fin de leurs jours, elles font semblant d'aimer alors que tout ce qu'elles cherchent c'est un peu d'argent et du sexe.
Des questions me viennent à l'esprit

" M'en sortirai - je un jour"?

Trouverai- je l'amour

Dieu pourquoi m'as-tu donné autant d'argent si ce n'est que pour être seule, ni femme, ni enfants ?

A quoi sert la richesse si les tiens n'en profite pas ?
Je n'ai aucune famille a présent, soudain un bruit me fit sortir de mes pensées
C'est qui ça encore, je sors et voit mon ami sur mon lit

Moi: tu  te prends pour ma femme a m'attendre ainsi sur mon lit

Lui: as-tu une femme qui va t'attendre aussi longtemps quand tu es dans tes pensées ?

Lui: que se passe-t-il ?

Moi: j'ai rencontré cette jeune femme aujourd'hui

Lui: et ???

Moi: j'étais subjugué par sa beauté et sa politesse malgré que j'ai été un peu dur avec elle, a la croisée de nos yeux, j'ai eu cette impression de l'avoir déjà connu quelque part et comme si mon âme était liée à la sienne.

Lui: ne me dit pas que tu es entrain de  tomber amoureux, il est amoureux

Moi: arrête tes enfantillages, je ne tombe pas amoureux de mes employés et les femmes j'en ai déjà eu ma dose

Lui: ça viendra un jour

Moi: et toi tu attends quoi pour tomber amoureuse ?

Lui: la femme de ma vie, la mère de mes enfants

Moi: jusqu'a quand ?

Lui: laisse le temps faire ses œuvres, fait moi le portrait de la jeune femme que tu as rencontré

Moi:  Un bout de femme magnifique, au lèvre pulpeuse, formes  bien dessinées, une pure beauté africaine, j’étais  subjugué par cette beauté et au fond j’ai ressenti une attirance pour cette dernière et j’ai du me ressaisir pour ne pas faire la même erreur une troisième fois, je n'avais jamais connu une telle beauté, elle était d'un naturel simple, sans artifices,  la sincérité et la souffrance se dégageaient dans ses yeux et elle semblait tellement joyeux qu'on ne pouvait remarquer.

Bref, mais elle était en retard,
d'ailleurs tu t'occupes de son bureau demain, je vais te la présenter.

Lui: okay, allons j'ai faim et ne soit pas jaloux si je te la pique demain

Moi: arrête tes âneries, on ne tombe pas amoureux en un jour

Lui: le coup de foudre existe mon frère, ouvre ton cœur et arrête de te dire qu'il n'y a plus de femmes biens.

De l'autre côté, Kara avait rejoint son frère et son amie et les avait expliqué tout sans rien oublié, son frère et son ami avaient profité de celà pour la taquiner.

Rayan : ma sœur reviens à la vie Anna

Anna : oui, son cœur bat encore

Kara : mais je n'étais pas morte

Rayan : tant mieux allons manger, j'ai beaucoup de travail après

Anna : Tu ne te repose pas?

Rayan : non, la nuit est faite pour travailler

Kara et Anna entrèrent dans la cuisine pour prendre les plats et kara avait demandé à Anna quand est ce qu'elle allait avouer ses sentiments a son frères

Kara: tu veux mourir de chagrin, tu ne veux pas lui dire que tu l'aimes ?

Anna : ton frère couche avec les femmes bien plus belle que moi et me considère comme sa sœur comment pourrais-je ?

Kara: c'est peut-être Parce qu'il n'a pas encore trouvé la bonne et il est a la recherche, toutes ces femmes ne viennent que pour l'argent et le sexe, tu es bien trop différente de toutes

Rayan : je vous attends là

Anna : on arrive

Kara: ne cherche pas à regretter plus tard c'est peut-être l'homme de ta vie que tu laisses partir.

Anna : d'accord j'y réfléchirai

Kara : quand on aime, on se bat et on ne perd jamais espoir, les âmes finissent toujours par se rencontrer ne l'oublie pas, a celui qui aime doit mener le combat.

Anna:  mais on dit que le mieux est que l'homme fasse le premier pas, les hommes trouvent les femmes qui avouent leurs sentiments moins sérieuse et ils les traitent de cuisse légère.

Je reste un moment silencieuse et beaucoup de souvenirs me reviennent en tête.

Anna : qu'est-ce qu'il ya ?

Kara : rien allons - y tu as peut-être raison de te taire mais je sais que mon frère n'est pas de ce genre.

Après le dîner, Rayan était rentré chez lui et les deux femmes avaient pris une bonne douche et s'étaient couchées chacune avec ses chagrins et souffrances.
Ainsi se termina cette journée.

Au-delà de la douleur : un coeur humble Où les histoires vivent. Découvrez maintenant