Au-delà de la douleur : un coeur humble

le poids du passé 2

Pendant que nos deux amoureux se lovaient, il y avait des choses bien pires qui les attendaient au retour, vous savez il y'a des gens qui sont allergiques au bonheur des autres, il y'a des gens qui ne souhaitent que la souffrance de l'autre, il y a ceux dont quand les problèmes arrivent, ils passent leur temps à se lamenter et ceux là quand les problèmes arrivent cherchent la source pour y remédier.

La souffrance est encore pire quand c'est le monde entier qui découvre votre passé, les gens feront des choses dans le but de vous nuire mais l'Éternel transformera cela en votre avantage et il en était ainsi pour cette jeune dame qui avait un coeur humble, qui ne ressentait en elle que l'amour malgré les douleurs.

Kara avait toujours laissé l'amour, la tendresse, la foi prendre le dessus sur ses maux.
Mais serait-il le cas encore aujourd'hui ?

Dans la peau de Rayan

Ce matin en me réveillant, je sens qu'il y'a quelque chose qui ne va pas, mon esprit n'est pas tranquille, je penses à ma sœur et sans attendre j'essayai de la joindre en vain, je suis inquiète et je décide d'appeler Anna et elle répond à la troisième sonnerie

Anna : allô Rayan comment tu vas ?

Moi: ça va et toi ?

Anna : ça va

Moi: tu peux venir chez moi s'il te plaît ?

Anna : je venais déjà chez toi je suis en route

Moi : ah bon ok

Après l'appel je pars prendre mon journal et curieusement la première page il y a la photo de ma sœur et moi, qu'est ce qu'on faisait sur la première page d'un journal ?

Curieusement, je me mets à lire tout ce qui était écrit, au fur et a mesure que je lisais, je voulais simplement trouver la personne qui a publié ça pour lui rendre son compte et j'ai décidé de portée plainte contre ce journal.

Ma sœur, la prunelle de mes yeux, mon bébé ils ont osés détourné son histoire et dire qu'elle se donnait à mon oncle de son plein gré et qu'on avait bien prémédité la mort de ce dernier, touchez à tout mais pas a ma sœur et on nous poursuivait en justice par son enfant, depuis quand il avait un enfant et pourquoi on ne le connaissait pas ?

J'entends la porte s'ouvrir et je vois Anna

Anna : ah! Tu as déjà lu ça, ce matin en me réveillant j'ai vu ça et c'est la raison de ma présence.

Moi: on nous poursuit en justice pour la mort de ce connard je ne comprends pas

Anna : tu as pu joindre Kara ?

Moi: non, mais pourquoi on s'attaque à nous, a moi on pouvait s'attaquer simplement a moi mais ma sœur ils veulent lui faire revivre ses cauchemars, je vais commettre un meurtre quand je trouverai l'auteur.

Anna : nous devons plutôt appelé les avocats d'abord il ne faut pas faire du n'importe quoi

On toque a la porte et Anna va ouvrir

Anna : Michel comment tu vas ?

Michel : pas du tout bien après avoir lu ce journal le matin et je sais que les journalistes ne vont pas tarder, William et kara sont en route, j'ai pu joindre William et je lui ai expliqué, Kara n'est pas encore au courant

Moi: il faut qu'on retrouve la personne qui a écrit ces choses et vite

Michel : chose déjà faite et apparemment il est votre cousin

Moi: nous n'avons pas de cousin

Michel : alors venez avec moi

Michel nous emmène dans un lieu et en rentrant nous voyons un homme attaché qui ressemble comme deux gouttes d'eau à mon oncle, là je ne comprends plus, c'est quoi ces idioties ?

Moi : comment tu as fait pour l'avoir ?

Michel : il a simplement fait la bêtise de mettre son nom dans le journal alors c'était simple

Moi: je ne comprends plus rien là, nous avons un cousin et on ne le savait pas

De l'autre côté William était inquiet ne sachant pas comment annoncer à Kara qu'elle faisait la une des journaux en ce moment et qu'elle a été accusée elle et son frère d'avoir assassiné leur oncle, une colère se saisie aussitôt de lui, car au fond de lui il savait que cette histoire allait lui faire revivre les pires années de sa vie et il ne le supportait pas, il ne voulait voir aucune larme couler de ses yeux, il voulait simplement qu'elle oublie ce passé sombre et qu'elle se concentre sur leur avenir mais la vie n'avait pas encore fini de les éprouver se disait t-il.