Dans la peau de William
Après l'appel de son frère, je suis allé m'allonger a côté d'elle, en l'a regardant je me demandais comment comment un homme pouvait-il faire du mal à une si belle femme, de l'extérieur ou de l'intérieur elle dégageait la bonté, malgré la souffrance dans ses yeux et son cœur, elle n'en voulait a personne.
Elle n'accusait pas une personne de sa souffrance, elle avait choisi de voir au-delà de la douleur et de vivre sa vie, toute sa personne était humble.
Soudainement, elle se réveilla en appelant son frère
Moi : eeeh ma chérie, ne t'inquiètes pas je suis là
Kara : je n'ai plus sommeil
Moi : que veux-tu ?
Kara : manger j'ai faim
Moi: attend je vais te chercher quelque chose
Kara : je ne suis pas malade tu sais ?
Moi: oui je sais mais je veux bien le faire
Kara : d'accord
J'étais allé lui chercher à manger, elle mangeais comme si tout allait bien chez elle
Moi: pourquoi tu essaies de cacher ta peine en t'embourbant de la nourriture ?
Kara : ce n'est pas ça, ce n'est que le respect que je porte à la nourriture, on dit peut importe notre souffrance grande soit-elle on ne doit refuser de manger.
Moi: d'accord
Elle avait fini de manger après s'était rallongée.
Kara : tu veux connaître la suite de l'histoire ?
Moi: vas-y
Kara : après l'arrestation de Rayan, on ne l'avait pas mis en prison mais on nous avait séparé, n'ayant pas de parents, ni un toit, on nous avait envoyé dans des orphelinats, je ne pouvais plus le voir, en grandissant a l'orphelinat j'étais en colère contre le monde, contre Dieu, j'étais rebelle, je sortais avec des gens que je ne connaissais pas assez bien pour aller boire mais aucune de ces choses n'affectait mes études, j'avais bèsoin de mon frère qui m'a été enlevé, je le cherchais partout, c'est comme si il avait décidé de disparaitre en me laissant face à mes démons, malgré tout Rayan m'avait appris dès mon plus jeune âge que je devais toujours voir le côté positif de chaque chose qui pouvait m'arriver, j'avais obtenu mon diplôme et il fallait que sorte de l'orphelinat, la dame de l'orphelinat avait un ami, elle m'avait envoyé chez lui en attendant que je trouve un boulot
Le monsieur était un drogué, il avait commencé à me battre et me violer, a ce moment là je ne souhaitais que ma mort, je voulais me suicider, je me plaignais a Dieu, qu'avais-je fait pour qu'il me donne cette vie pleine de souffrance ?
Rayan depuis tout petit il me disait que dans chaque obstacles, il y avait un choix a faire mais mon choix ne s'était porté que sur le suicide ce moment là.j'étais allée sur un pont pour sauter mais deux mains m'avaient retenues fermement.
En me retournant c'était mon frère que j'avais vue, il était là devant moi et je pleurai toutes les larmes de mon corps, il m'avait serré si fort contre lui, c'était a ce moment là que je m'étais senti sécurité.
Il m'avait emmener chez lui, comme toujours il avait repris avec ses belles paroles de la vie en me promettant de ne plus jamais laissé une personne me faire du mal, il m'avait trouvé un psychologue mais je ne l'aimais pas alors il était lui même devenu psychologue, en me fortifiant chaque jour, mon frère m'avait appris à revivre mais il savait que je gardais toujours des blessures en moi que je ne voulais pas en parler tout comme lui d'ailleurs.
Voilà toute mon histoire.
Moi : comment tu te sens a présent ?
Kara : bien, je ne sais pas ce qui m'a poussé à te raconter, mis à part Rayan je ne suis jamais resté avec un autre plus de deux heures, ce voyage je l'apprehendais
Moi: comment tu te sens quand tu es avec moi ?
Kara : je ne saurai dire pourquoi, mais je me sens en sécurité.
Je souris simplement, et je lui demande de dormir
Kara : tu n'as pas de questions à me poser ?
Je le ferai demain, nous avons toute la journée pour nous.
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Au-delà de la douleur : un coeur humble
RomanceAucun Homme sur cette terre ne demande la douleur, chacun veut un bonheur immense et qui lui est propre et unique, là où il y'a l'amour il y'a le bonheur, là où il y a l'hypocrisie il y'a la méfiance, nous sommes tous porteurs d'un masque, nous somm...