Chapitre 5

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POV: Bruce

Il s'éloigne vers Alfred, alors que j'entre dans la voiture du Bat. Qui n'est autre que moi ! Non, mais franchement qui l'aurait crue le Joker est chez moi et je viens de l'embrasser. C'est censé être, le pire être humain au monde, et le pire ennemi de Batman. Si les gens savaient ce qu'il y a vraiment sous le masque de la chauve sourie, enfin plus tôt qu'elle sentiment se cache derrière le masque de Bruce pour Jack. Ils ne me verraient plus comme un héros. Après l'avoir rentré et être sortie de la Batmobile, je tombe sur Alfred.

Alfred:- Monsieur, j'ai laissé le Joker sur le balcon de la façade.

Bruce:- Merci, Alfred.

Alfred:- Je dois avouer que j'ai été surpris, car le Joker ne donne pas une image très disciplinée, respectueuse ou même flatteuse de lui-même. Au point de ne pas avoir l'impression que c'est vraiment lui qui vous attend, il a l'aire plus adulte d'une certaine manière.

Bruce:- Jack et le Joker sont très différents c'est vrai.

Alfred:- Et je pense que c'est cela qu'il vous fallait.

On se sourit et je pars rejoindre mon invité. Arrivé proche du balcon, je l'entends parler à quelqu'un. Je me rapproche doucement et vois qu'il est à genou au téléphone et en train de caresser la tête de mon chien. Ace est un Dog allemand noir, il n'est pas très câlin et encore moins avec les inconnues, c'est étonnant que le Joker puisse le toucher.

Joker:- Oui, Harley, je sais que ces dangereux, mais laisse-la partir. Dans le pire des cas, je m'évaderai à nouveau.

Il parle de Barbara ? Il va vraiment la laisser partir ?

Joker:- Oui, Harley, je ferais attention.

Joker:- Oui, je pense lui dire....

Me dire quoi ? Ça a l'aire importante ou triste ? Ne me dites pas qu'il est malade, je ne vais pas survivre !

Joker:- Je sais que ça sera compliqué...

Aux putains ! Il va mourir ! Et il veut me l'annoncer en personne je comprends mieux tout ça ! mais les cadeaux...serais des cadeaux d'au revoir !

Joker:- Et aussi ça ne rime pas avec ce que je veux, mais... de plus, je sais que je ne pourrai pas vivre sans lui...

IL VA...attends quoi...il vient de dire qu'il ne pourrait pas vivre sans moi. Mon cœur rate un battement et s'accélère.

Joker:- Dans le pire des cas, nous redeviendrons Batman et le Joker, les ennemies de toujours...

C'EST HORS DE QUESTION !

Joker:- D'accord, je te laisse.

Il raccroche et se concentre sur mon chien.

Joker:- Tu penses que ton maitre est aussi câlin que toi ?

Il sourit tendrement à Ace qui remue la queue, content que l'on s'occupe de lui.

Bruce:- Tu n'imagines pas à quel point.

Il sursaute et se tourne vers moi les yeux grands ouverts.

Joker:- Tu es là depuis combien de temps ?!

Bruce:- Assez longtemps pour savoir que tu as fait libérer Batgirl et que je ne peux pas non plus vivre sans toi...

Joker:- Dans quel sens ?

Il me regarde avec de l'espoir, l'espoir que je puisse le voir de la même manière que lui me voit. Avant de détourner les yeux.

Bruce:- Dans le sens que si tu venais à mourir je ne m'ent relèverais pas, et le Bat non plus d'ailleurs, ce serait un chaos que Gotham n'aura jamais connu. Je tiens à tout ce qui fait partie de toi : à Jack et son tempérament adulte, et posé, les rougeurs qui paresse dès qu'il est gêné, mais aussi sa timidité qui l'empêche de me regarder, comme actuellement. Je tiens aussi au Joker, à son rire fou, le sentiment de liberté qu'il procure, sa ruse, son intelligence hors pair et son côté enfantin. Je ne sais pas ce qui est arrivé pour que tu deviennes ainsi, mais je faire tout se que je peut pour t'aider à refermer les plaies.

Un lège sourire prend place sur ses lèvres.

Joker:- Mes plaies sont refermées, mon trésor, et c'est grâces à toi. Je te dois beaucoup de choses et la manière dont elles se sont refermées est particulière. Tu me connais depuis plus longtemps que tu ne le crois, tu te souvins de ta décente dans une usine de produit chimique ? Et de l'homme qui est tombé dans une cuve ? C'était moi... Tu m'as flanqué une de ces trouilles ce jour-là ! Quand je suis sortie de la cuve, j'étais défiguré: la peau blanchâtre et un peu brûler à certains endroits, des cheveux virant sur le vert. C'est pour cela que j'ai commencé à me maquiller, et à faire des coloration, pour cacher l'horreur de la chose, mais j'ai aussi pris conscience que la vie devait être palpitante et pas fade. À partir de là, j'ai commencé mes crimes, je me suis fait un nom et en peu de temps je suis devenue le prince du crime qui n'avait rien a perdre et l'ennemie jurée de la personne qui m'a partiellement créé. Les méchants craignent ma colère et les habitants de Gotham ont une peur bleue de moi, une seule personne se dressait devant moi, c'était jouissif... et je suis tombé amoureux de ce dernier... Batman devait être un milliardaire de la ville alors je suis infiltré au bal masquer ou tous les plus gros investisseurs de Gotham étais présents. Je l'ai reconnu au milieu des gens et ses yeux bleus dont j'adore voir la colère ont croisé les miens, ensuite je lui ai proposé une danse et je lui ai donné un surnom à lui aussi. Il m'a reconnu à ce moment, au vu de son visage qui c'était crispé mon Batou avait refait surface.

Bruce:- Tu as dit que tu avais, été défiguré. Mais tu avais l'air normale sans ton maquillage ?

Joker:- La chirurgie Trésor ! Quand je suis devenue riche, je l'ai faite, mais j'ai gardé le maquillage comme signe distinctif. Ne t'en fais pas. J'ai donné une photo de moi donc mon visage n'a pas changé bien qu'un peu plus pâle.

Il me sourit, pas d'un sourire fou, mais doux. Je comprends mieux pourquoi je connaissais ce nom. Je l'avais vu dans son dossier avant la décente. Son ex-femme et morte alors qu'elle était enceinte, et il a vécue des mois de misère. Je m'avance en me postant devant lui. Alors qu'il est toujours à genou à caresser mon chien. Il ne l'a pas quitté des yeux même quand il me parlait comme obnubiler par lui. Je lui tends la main, qu'il regarde avec interrogation avant de la saisir, Ace se lève boudeur de ne plus avoir l'attention de mon clown.

Bruce:- Je te le rends plus tard mon grand.

Je me tourne vers Jack, posant ma main libre sur sa hanche.

Bruce:- Monsieur Napier, m'accorderiez-vous cette danse ?

Il me sourit et pose sa main battante sur mon épaule.

Joker:- Avec plaisir, Monsieur Wayne.

On a passé le reste de la soirée à danser sur la radio qui n'a jamais arrêté de jouer la même musique. La musique qui nous s'a permise d'en arriver là.

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