Chapitre 1

699 32 0
                                    


C'est très rarement que je me rendorme et que je ne fais pas de cauchemars.
Je me réveille à 6 heures sur le canapé, je m'étire puis je vais à la salle de bains pour faire l'usage et me baigner. Après 10 minutes, je sors, je met un slim noir, une chemise blanc-rosée et un soulier à talon 10 cm et un veste noir pour accompagner la chemise. J'attache mes cheveux en un queue de cheval basse et me maquille légèrement. Je mange un nutella et une pomme et bois mon jus d'orange tout en regardant la télé, je regarde bob l'éponge, il y a rien de choquant à regarder cela même Lee vieillards regardent cela et puis tout le monde regarde ce qu'il veut.
À 7 heures 20 minutes, je sors de mon appartement et descend le deuxième étape par les escaliers, c'est un peu chiant de descendre avec ses talons. L'ascenseur a eut un panne et depuis deux semaines elle ne marche plus. Les filles ici risque de se casser le visage avec leurs talons, j'en suis sûr puisque j'en ai fait l'expérience hier après-midi, j'ai failli me casser un dent ou plusieurs même.
Je hèle un taxi et je monte à l'intérieur, je dis l'adresse où se trouve mon travail et au même moment mon téléphone sonne, la photo d'Amor s'affiche sur mon écran ainsi que son nom et je prend l'appel.
Appel Téléphonique
-Allô répondis-je
-Bonjour dit-Amor
-Bonjour, comment ça va ? demandais-je
-Bien et toi ? Tu es en route vers l'entreprise de Mr arrogant ( en faisant référence à mon patron) dit-elle comme une affirmation qu'une question.

Je lève mes yeux aux ciels avant de répondre par l'affirmatif.

-Quand est-ce-que tu ne vas plus te laisser faire ma belle ?
-Parle pour toi, tu as un gentil petit patron qui travaille avec toi mais j'y ai pensé je vais faire ma petite vengeance.
-Enfin s'exclama-t-il le. Deux ans que tu subis cette calvaire et c'est maintenant que tu as le courage de réagir.
-Mieux vaut tard que jamais chérie et puis tu sais bien que ton patron t'aime rétorquais-je
-Arrête avec ça réplique-Amor agacé. Il ne m'aime pas et même s'il m'aime c'est dommage pour lui puisque moi je ne vois en lui que d'un simple amitié.
-Pauvre chou, tu sais qu'il m'a demandé ton numéro et c'est renseigné sur toi.
-Tu ne l'as pas donné j'espère ?
-Non, mais j'aurai du. Tu as vingt-deux ans et tu n'as pas encore de petit-ami. Tu vas finir vielle ma pauvre riais-je
-Dis celui qui a fais cinq ans sans avoir des relations dans les deux côtés avec un homme. Moi j'attend juste le bon.
-J'ai encore le temps et puis ce n'est pas en couchant avec un mec chaque semaine que j'aurai le bon dis-je un peu vexée. Bon il faut que je raccroche ma vieille.

-Vieille peau,d'acc dit-elle
Je ris en fermant la communication. Le taximan me regarde dans le rétroviseur et me lance enjoué :
-Je pensais que vous n'alliez jamais raccrocher. C'était votre soeur ?
-Oui, c'est ma sœur c'est la dernière qu'il me reste et il faut profiter à fond dans la vie avec les dernières personnes qui vous reste.
-Oh je suis désolé, je vous comprends vous savez et c'est vrai ce que vous dites, il ne me reste que mes deux filles, ils sont tous pour moi.
Je souris à ses mots, le reste se fait en silence jusqu'à ce qu'il arrive à l'entreprise Marketing-Ice.
-Merci dis-je
-De rien, je ne fais que mon travail. Cela vous fera 15 dollars.
-Tenez dis-je en lui remettant l'argent.
Je rentre à l'heure, je dis bonjour à Mariana, ce qui distribue à manger et Léo, ce sont eu mes vrais collègues de travail. Pourquoi ? Parce que ce sont seulement eux qui ne joue pas les hypocrites avec moi. J'entre dans l'ascenseur et  je sors quelques secondes plus tard en voyant le grand patron, je ne travaille pas pour lui mais pour son fils. Je le déteste, il se croit tout permis, il est vraiment idiot et beau et utilise cela à son effet, en plus il trompe sa fiancée. En d'autres mots c'est un parfait connard !
-Bonjour Mlle Belany, Comment-allez vous ? dit-il chaleureusement.
Il a cinquante ans, ni trop vieux, ni trop jeunes, cheveux un peu grisonnant, barbe rasé, il porte ce matin un costume gris anthracite.
-Bonjour Mr Willer, je vais bien et pour vous ?
-Très bien merci, passer une bonne journée Mlle Belany sourit-il, Au revoir.
Avec votre fils Monsieur, impossible pensai-je.
-De même Mr Wilker. Au revoir répondis-je en souriant.
Il part et entre dans l'ascenseur tandis que je vais tout droit en frappant à la porte de mon exécrable patron. Cette voix que je déteste me dit un "Entrez" assez bourru et sèche. J'entre la minute suivante.

-A vous dit-il désagréable, où est mon café et mes gaufres en me jetant un regard noir.
Là où je le pense ! Moi. Et il ne sait même pas dire Bonjour le con.
-Bonjour Mr Willer, désolé mais c'est maintenant que je suis venu expliquais-je malgré moi.
-Je m'en moque que dalle de ce que vous dites. Je veux que m'apportiez mon petit-déjeuner dans 15 minutes et j'ai un mal de tête atroce alors si vous pouviez la fermer. Vous m'en verrez ravi.
Je bouillonne. Il n'a jamais prit de secrétaire et il se sert de moi ni en tant qu'assistante mais aussi de secrétaire personnelle depuis deux ans déjà. Sérieusement je n'en peux plus.

-C'est vous qui devez la fermer Monsieur marmonnais-je 
-Qu'est-ce vous avez dit ? demanda-t-il sur un ton de défi.
Je le regarde. Cela faisait trop longtemps, que je fermais mon clapet maintenant je ne veux plus être la secrétaire et l'assistante soumise.
-J'ai dit : Que vous devez vous la fermer (il serra ses dents et ses poignets) et n'oubliez pas ; je peux toujours dire à votre père comment vous nous parler.
-Apporter-moi, mon café dit-il simplement.
Je lui ai cloué le bec à ce con.
-Bien-sûr dis-je.
Pour une fois tu as eu le dernier mot fit-ma conscience. Sur ce point elle n'avait pas tord. Je ferme la porte sous son regard noir et me dirige vers la cafétéria de l'agence et vois tout de suite Mariana.
-Café pour Monsieur et gaufre n'est-ce pas ? souffle-t-elle. 
Je souffle avant de répondre, c'est une misère de travailler pour Mica Willer. Elle connait tous ses petits-déjeuners par cœur du lundi au samedi. Il ne mange jamais chez lui à ce qu'il paraît.
-Attends ne met pas de sucre et met du sel sur le gaufre dis-je avec un sourire machiavélique.
Elle me regarde de manière bizarre et surprise.
-Tu es folle ma parole, hors de question ! s'exclama-t-elle.
-Pourquoi ? allez une petite vengeance pour tout ce qu'il nous as fait.
Elle réfléchit un instant avant de me sourire tout comme je l'ai fais tout à l'heure et d'hôcher la tête. Après 12 minutes, elle revient avec la nourriture et je la remercie puis monte pour la deuxième de la journée. Ce n'était pas tout, j'avais un plan audacieux en tête. J'entre dans son bureau en frappant et dépose son petit-déjeuner devant lui et sort. Une minute plus tard il s'écrie :
-MLLE BELANY !
On croirait qu'il est devenu fou ma parole.

Prise au piège par la mafia Italienne ( Sous l'emprise d'Arturo Romano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant