Chapitre 9

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Comment avait-il pu me dire cela ? Il n'a aucun respect pour personne cet homme. Je n'avais rien pu dire. On m'avait forcé d'entrer dans cette fichue chambre.

Je terminais de me baigner et me dirigea dans la penderie. La plupart des vêtements étaient des robes. J'ai mis un maillot blanc, un pantalon bleu qui mit mes yeux en valeur accompagné d'une sandale à talon transparent. Je finissais en brossant mes cheveux long. C'est à ce moment là qu'une dame entra dans ma chambre.

-Si vous avez terminer, veuillez me suivre Mlle.

Sans dire un mot, je la suivis en regardant autour de moi. C'est vrai qu'à l'intérieur de cette maison était magnifique. Je pourrais aimer être ici si je n'avais pas cette menace au dessus de la tête.

Nous arrivons à la salle à manger où tout le monde s'était déjà attablé. Ils me fixèrent comme des merlin frit. La seule chaise de libre était celle à côté de ce salop. Je n'eus pas le choix. Je m'avançais et m'assis à côté de lui.

Il me toise du regard tandis que je détournais le regard pour ne pas m'énerver contre lui et fixait mon assiette. Je commençais à manger Lorsque je vis qu'il entamait leur part. Je grignotais plutôt que de manger... Je n'avais pas trop d'appétit.

De toute façon comment en avoir alors que l'on vous avait capturé sans en connaître la raison ? Il le remarqua très vite que je ne mangeais pas ma nourriture et il fronça ses sourcils mais ne dit rien.

-Et vous êtes? dit-la femme à l'autre bout de table.

Je relevais les yeux en voyant que c'était à moi qu'elle parlait. Elle me regardait d'un air curieux et hautain.

-Adriana Belany Madame répondis-je et je peux savoir la vôtre ?

J'attendis un petit ricanement face à ma question tandis qu'une fugace colère passa dans ses yeux et elle répliqua :

-Tout le monde me connait. Victoria Romano.

-Je ne vous connaissais pas et puis ce n'est pas comme si vous étiez la reine d'Angleterre à ce qu'il me semble. Et lorsque je fais des recherches sur Google ce n'est pas ce qui m'intéresse.

C'est au tour d'un monsieur qui se tenait au centre de l'autre bout de table de me rire.

-Antonio! s'offusque-t-elle en colère.

-Désolé chérie mais elle n'a pas sa langue dans sa poche dis donc.

-C'est pour cela qu'elle est déplaisante. Sa mère ne l'a pas bien éduqué re...

J'envoyais un regard noir à cette femme qui prenait le malin plaisir à entrer dans ma vie.

-Je vous prierais de ne pas impliquer l'éducation de ma mère et de ne plus parler d'elle coupais-je sèche. Elle m'a très bien enseigné. Plutôt de dire des mensonges, elle préférait dire la vérité et était très directe même si ça blessait les gens.

Je repoussais mon assiette, elle m'avait vraiment coupé l'appétit.

-Très bien. dit-elle l'air résignée. Pourquoi vous êtes ici et manger avec nous à cette table?

Alors que j'allais rétorquer que je ne savais rien et qu'elle m'énervait avec toutes ses questions, le salop me devança.

-Cela ne regarde que moi Victoria. Occupe-toi plutôt de tes propres affaires.

Je ne sais pas pourquoi mais c'était comme ci c'est moi qui recevais ses mots. J'ai eu un "peu" de la peine pour elle. Au moins elle fermera sa bouche. Un silence s'en suivit dans laquelle un mouche pourrait voler. Il reprit dans la même voix calme et glaciale.

Prise au piège par la mafia Italienne ( Sous l'emprise d'Arturo Romano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant