On est Lundi et le Week-end est passé et encore une semaine cauchemardesque à passé mais je ne jouerais plus le rôle de victime. Désormais ce serait au patron. Je ne veux plus vivre des journées de misères. Je vais me venger.
Pour la rencontre avec Loïs, j'ai invité Amor à venir avec moi et ça c'est bien passé ! Le courant est bien passé entre eux. Il s'entende à merveille et ils ont en plus échangé leurs numéros de téléphone. Je suis à peu près sûr que Loïs lui plaît. Je suis contente pour elle. Ça lui ferait du bien de rencontrer la personne idéale. Si tel est le cas. Elle a vécu des atrocités plus que j'en ai vécu moi-même. Je ne veux que son bonheur. Qui aurait-su que je serais leur cupidon ? mais n'exagèrons rien.
Je suis arrivée à L'entreprise avec les embouteillages. À New-York, il faut surtout s'attendre à tout, même si on est pas habitué et même les habitués ne s'y habitueront jamais. Aujourd'hui il peut paraître ensoleillé mais le lendemain matin, il est pluvieux. J'ai mis un tailleur de couleur rose et gris avec les talons qui vont avec. J'entre à l'entreprise puis je salue comme d'habitude Maria et Léo et monte pour aller dans mon bureau. Je suis sérieusement en retard. J'entre dans le bureau de mon patron.
-Je suis dés...
-Arrangez-vous pour être de bonne heure Mlle Bélany, je déteste attendre coupa-t-il.
-J'ai eu du.....
-Vous n'avez pas d'exuse à me rendre. coupa-t-il encore. Je déteste les exuses vous pouvez les reprendre.
-Ce n'ai pas parce que vous n'aimez tel ou tel chose que je vais l'exécuter Monsieur. répliquais-je glaciale.
-Comment ? dit-il surpris.
-Vous avez clairement entendu et compris. Si vous êtes sourd, allez vous opérez car vous disposez beaucoup de moyens et d'argent pour le faire.
Il serra les mâchoires et on se mesura du regard puis enfin il dit sans réplique :
-Apportez-moi, mon petit-déjeuner du Lundi.
-Oui Mr.
Je sortis et je ferma la porte en soupirant de soulagement. J'avais eu le dernier mot et pour une fois je n'avais pas subi sa foudre. J'allais directement dans le réfectoire de l'entreprise. Maria se retourna pour me parler.
-Tout se passe bien avec le "bipolaire" ? me demande-t-elle.
Elle fait référence à notre cher gentil patron. Je souris face à cette question.
-Très bien. J'ai eus le dernier mot aujourd'hui. répondis-je tout sourire.
Elle écarquilla les yeux, surpris et choqué.
-Comment tu as fait ? demanda-t-elle
-Je ne me suis pas laisser faire. C'est tout. répondis-je en haussant les épaules.
Elle me félicitait d'un grand sourire, tout en me tchecquant.
-Tu es une folle dit-elle.
-Sa Seigneurie Willer demande son petit-dêjeuner. Tu l'as fait comme je te l'ai demander ?
Elle sourit surnoisement face à ma demande et lança :
-Bien-sûr. J'ai ajouté minutieusement beaucoup de sel et de piment dans l'oeuf brouillé. Je n'ai rien mis au pain beurré et pour le café, il est extrêmement sucré.
-Merci, vous êtes un ange, ma chère. Et un bon chef.
Je pris le plateau dans mes mains et l'emporta avec moi au dernier étage. Je frappais la porte et souffla. J'entendis un "entrer" puis j'entrais, mis le plateau dans son bureau et m'en alla. Quelques secondes plus tard, il hurlait mon nom dans le téléphone de mon bureau.
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Prise au piège par la mafia Italienne ( Sous l'emprise d'Arturo Romano)
RomanceAdriana est enlevé et elle se retrouve dans son pays natale où tout son cauchemar a commencé, pensant ne plus y mettre pied. Mais ce cauchemard n'est rien comparé à cet homme énigmatique qui le regarde avec tant d'animosité dans les yeux et des paro...