Chapitre 7

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Deux jours plus tard.

PDV Adriana

Je me réveille et fronce les sourcils en remarquant que ce n'est pas le plafond de ma chambre. Je m’assois sur ce lit inconnu et commence à regarder autour de moi ; un armoire, deux fenêtres qui donne vu sur un balcon, une penderie, une porte qui mène sûrement à la salle de bain et une autre pour la sortie. Qu'est-ce-qui s'est passé pour que je me retrouve ici ? Dans une chambre de conte de fée ?

Brusquement les souvenirs de hier soir me reviennent en mémoire : le film, le goût bizarre du soda, Nico qui agissait bizarrement, son excuse, l'étourdissement et enfin le trou noir. Je serre mes mains en poing. Tout était de sa faute. Est-ce que Amor avait raison ? Est-ce qu'il travaillait vraiment pour la police ? J'allais le découvrir. Si c'est vrai alors il nous avait menti pendant deux ans. Et il serait en d'autre mot un parfait manipulateur insensible.

Je me levais en sentant un léger étourdissement et une migraine atroce se poindre. Il fallait que je sorte d'ici ! J'essayais d'ouvrir la porte mais c'était tout bonnement impossible. Il était fermé. Je commence à frapper la porte aussi fort que possible et en criant pour que l'on m'ouvre cette porte tout de suite. L'instant d'après, la porte s'ouvrit brutalement sur un homme de haute taille, brun, un visage carré, des sourcils un peu épais, des yeux bleu et des lèvres fines. Il avait aussi des tatouages qui faisait peur. Il fronça ses sourcils lorsqu'il vit que je l'examinais.

-T'es réveillé dit-il d'une voix rauque.

-Non, je dors toujours. Laissez-moi passer dis-je pince sans rire.

-Très drôle. Non. répliqua-t-il sèche.

-Je veux sortir d'ici exigeais-je de la même manière.

-Tu te prend pour le patron ? rit-il. Je ne reçois pas d'ordre venant de toi.

-Et qui est le patron ? demandais-je sarcastique.
-Tu le sauras en temps et en heure. Maintenant tu la fermes ! Tu me saoule souffla-t-il

Il claque la porte à ses mots sous mon regard mi-contrariée mi-choquée. C'est sûr que Nico ne travaille pas pour la police mais pour qui? Pourquoi ils me veulent ? Pourquoi je suis ici ? Et où suis-je ? Des questions sans réponses pour le moment soupirais-je. Quelques minutes passèrent dans laquelle je réfléchissais à un moyen de sortir de cette chambre et j'ai trouvé. C'est parti !

-À l'aide ! Aidez-moi svp ! criais-je

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur la même personne. Ma conclusion était bonne. Ils m'ont donné un seul homme pour me surveiller.

-Qu'est-ce-que tu veux encore? Soupira-t-il agacé.

-J'ai.... J'ai vu quelque chose bougé...

-Où ça ? demanda-t-il en s'avançant vers moi.

-Ici montrais-je du doigt.

Il s'avança tout près du lit en me donnant dos. Je souris, il ne sait pas qu'on ne donne ou ne tourne jamais le dos à l'ennemi ?

-Je ne vois... dit-il en commençant à se retourner.

Mais il n'a pas le temps de finir sa phrase que je lui administre un coup de pied dans ses précieux bijoux de famille. Il se tord et grogne de douleur. J'allais partir mais il me tient le bras durement. Je me retire de son emprise en prenant la vase qui était à côté de moi et le fracasse sur sa tête, il tombe à la renverse tandis que je cours vers la sortie. Il y a plusieurs chambres et deux escaliers, je descends l'un d'eux et j'arrive dans le salon.

Quand on parle du loup on voit sa queue. Nico est assis posément là devant moi. Il relève la tête et me voit. Surpris, il bondit sur ses pieds.

-Tu t'es enfin réveillé ?

Prise au piège par la mafia Italienne ( Sous l'emprise d'Arturo Romano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant