Chapitre 10

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PDV Adriana

Après quelques minutes, je décide d'aller dans le salon quand on me retient par la main, quand je me retourne, je vois que c'est Loïs. Je le fusille du regard, Qu'est-ce qu'il veut encore cela ne lui a pas suffit de me mentir et de m'utiliser comme Nico ? Il veut plus encore ? Je me défais de son emprise en croisant mes bras.

-Qu'est-ce-que que tu veux ? Demandais-je froide.

-Je suis désolé Adria.... Je voudrais te parler et je sais ce que tu penses en ce moment même.

-Vraiment ? Tu me prends pour une conne Loïs ?

Il soupire. Ses yeux devient tout d'un coup triste. Je soupire à mon tour.

-Bon d'accord... Je te laisse m'expliquer mais je ne te promet rien.

Un sourire vient délicatement se déposer sur ses lèvres.

-Notre amitié n'était pas une leurre Adria et je ne t'utilisais pas pour les fins de mon frère. Ce n'est que ce matin que j'apprends que la fille qu'on avait enlevé c'était toi. Je te le promets.

-Je...
-Je t'assure que c'est vrai. Je ne sais même pas pourquoi on t'a enlevé.

Je le fixe du regard pour voir s'il ment mais je vois que non. Il me dit vraiment la vérité.

-Je te crois dis-je finalement.

Il souffle de soulagement et vient me prendre dans ses bras. On dirait vraiment qu'il tenait à cette amitié et vu qu'il est riche et que je savais pas vraiment qui il était, je sais maintenant pourquoi.

-Dis-moi... Est-ce qu'on va me torturer après ou me tuer ? Tu n'as pas une idée du pourquoi je suis ici ? Questionnais-je inquiète en me détachant de lui.

Il rigole puis cessa de rire en voyant mon regard noir.

-Non, je ne pense pas que l'on va te tuer ou te torturer sinon tu serais au sous-sol pas dans une chambre. J'espère que notre amitié ne va pas se changer à cause de ça. Je te promet qu'à partir de maintenant tu ne risques rien si je suis ici.

Je ne suis pas sûre qu'il peut me protéger de son propre frère voyant mon incertitude, il me rassure :

-Je suis sérieux. Fais-moi confiance et tout ira bien. Qu'importe dans quelle affaire on t'a fourré... Je te protégerais. Mon frère ne veut rien me dire. Je ne suis pas vraiment impliqué dans les affaires de ma famille.

Je souffle. On dirait que j'aurai la réponse seulement par l'instigateur.

-Tu n'as rien à craindre et tu pourras te détendre avec les filles et mes neveux.

-Je vois fis-je simplement. Qu'est-ce que je vais faire à présent ?

Il fronce ses sourcils d'incompréhension.

-Je ne vais pas rester ici les bras croisés à ne rien faire. Je m'ennuie déjà. Je suis une personne très active.

-Il n'y a rien à faire. Si tu veux lire, la bibliothèque est juste à la première étage.

-D'accord dis-je.

-Il faut que j'y aille. À toute à l'heure.

Il partit, me laissant seule et dans l'imcompréhension des plus totales encore une fois. Même si les inquiétudes semblait s'en voler petit à petit mais les doutes de ma venue ici restait toujours. Je décide de monter pour aller à cette fameuse bibliothèque au moins je ne m'ennuirais pas. Après quinze minutes je le trouve enfin et entre, choisis les livres à lire et part m'asseoir sur le divan. J'en ai choisis trois et j'étais surpris de voir des livres de romance c'est sûrement à cause des filles. J'ai pris : la rebelle venue d'ailleurs, le mariage d'une héritière et la nuit de saint-petersbourg. Le temps passe vite, mes yeux clignent signe que je suis fatiguée et que j'ai besoin de dormir. Je regarde l'horloge avant de voir afficher 15h et mes yeux se ferment toute seule.

PDV Arturo

Je suis dans mon bureau à régler quelques affaires urgentes quand mon père entre le sourire au visage. Je pense qu'il a quelque chose en tête vu son sourire et mes doutes se confirment quand il lance :

-Qu'est-ce-que que tu vas faire de cette petite ?

Je lève mes yeux au ciel. Je vois où il veut en venir dans les deux sens mais je n'aime pas l'autre. Elle est là seulement pour les affaires et non pour devenir une quelconque relation. Cette femme a déjà conquis la plupart des gens de ma famille sauf Victoria qui est venue me reprocher pourquoi elle était parmi nous pour manger et quel n'est pas de nos rangs Je lui ai bien fait comprendre que ce n'est pas elle qui décide dans cette maison. Je ne l'ai pas remis à sa place à cause de cette femme mais à cause de son rang. Elle a peut-être oublié qu'elle était dans la classe moyenne avant de devenir la femme de mon père.

-Elle est là seulement pour les affaires de la mafia papa soufflais-je

-Vraiment ? fit-il en levant un sourcil. Tu peux tout me dire, je suis ton père.

Qu'est-ce-qu'il raconte bon sang ? Je ne vois vraiment pas où il veut en venir maintenant.

-Viens-en au fait, papa.

-J'ai fait la même chose que toi pour ta mère. Je l'accepte déjà comme belle-fille. Je préfère Adriana que cette... Comment elle s'appelle déjà Lili... Liliana voilà.

Pardon ! J'ai failli m'étrangler. Et pourquoi parler de ma mère après tout ce qu'elle nous as fait.... après qu'elle ait trahi... Je déteste parler d'elle.

Je ne me marierais jamais avec elle. Elle n'est pas mon style de femme non plus "oh mais bien-sûr" fit-ma conscience.

C'est dur de l'avouer mais elle l'est mais ce n'est pas parce que j'ai de l'attirance pour elle que je me détournerais du pourquoi elle est ici. Je ne mélange pas ma vie privée et ma vie professionnelle.

-Non sérieusement papa, je ne l'aime pas et jamais je vais l'aimer et personne d'autres d'ailleurs. Elle est là juste pour les affaires. Son père est mort et on a dû retracer la trace de sa fille pour qu'elle nous paye ce que son père nous doit depuis quatres ans.

Mon père me fixe un long moment. Un long silence passe avany qu'il me fusille du regard. Je crois que les informations que je lui ai donné a pu enfin faire son chemin dans sa tête.

-C'est vraiment elle, elle est devenue bien jolie dis donc....

Je lève mes yeux aux ciels.

-Oui et elle me doit un millions de dollars.

Son sourire retombe sur son visage.

-Ce n'est pas comme ça que je t'ai élevé Arturo. Elle est innocente dans cette affaire et son père a payé pour sa vie. Elle doit être bien triste d'avoir perdu ses parents.

-Je m'en fiche papa. Son père a fait un contrat avec nous et il est mort contre la vie de sa fille.

-Et il est mort hurle-Antonio, à cause de nous et sa fille est devenue orpheline à cause de nous aussi !

-Je m'en fiche. Il savait à quoi s'attendre quand il est entré dans la mafia... C'est la mort qui nous réserve cette vie. Il avait voulu qu'elle termine ses études et bien chose faite même si elle s'est fait renvoyé il y a une semaine de cela à son travail.

-C'est moi qui dirige la mafia et bien laisse-moi la gérer comme bon me semble. finis-je

-Tu as oublié que je peux le reprendre. Ne fais d'arrogance... Veux-tu ?

On se fusille du regard.

-Tu n'oserais pas répliquais-je.

Il hausse ses sourcils.

-N'en soit pas si sûre. Tu lui fais du mal et je te le retire immédiatement. Et puis ne jamais dire jamais en question d'amour.

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il parti. Je souffle longuement. Maintenant je m'étais fait mon père et mon frère sur mon dos à cause d'elle. Elle ne me causait que des problèmes.

En pensant à elle. Je regarde dans l'écran de mes plusieurs caméras et je la trouve enfin dans la bibliothèque. Elle est couché sur le canapé et dort profondément. Elle a vraiment l'air d'un ange comme ça mais c'est une vraie démone.

Elle est vraiment belle avec ses cheveux auréolé autour d'elle, son visage, sa bouche rose. Ses cheveux m'impressionne toujours, je me demande si ce sont des vrais. Je secoue ma tête... Je déraille vraiment. Je me retire de cette contemplation et me reconcentre sur mes affaires urgentes.

Prise au piège par la mafia Italienne ( Sous l'emprise d'Arturo Romano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant