Chapitre 16

290 20 0
                                    


Endolorie, j'ouvre péniblement les yeux. Des bruits de voix se fusaient où j'étais, aggravant ainsi mon mal de tête. Je fermais les yeux et restais ainsi pour entendre la conversation afin de ne pas me faire remarquer.

-Est-ce que tu occupes bien tes hommes ? répliqua-Loïs énervé.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là ? rétorqua-Arturo tout autant énervé.

-On dirait que tu t'es ramolli et que tu as baissé ta garde. Surtout que les tests pour devenir tes hommes surtout les hommes de notre mafia devient facile. expliqua-t-il sèchement.

-Fais attention à ce que tu dis et garde ton calme. Je gère très bien mes hommes. repliqua-Arturo en haussant le ton. Tu ne t'es jamais intéressé par nos affaires alors continue comme ça.

-Garder mon calme ? Elle a failli se faire violer je te signale ! Maintenant les affaires de la famille m'intéresse. Je te l'ai déjà dit : si elle lui arrive quelque chose par ta faute je ne te le pardonnerai jamais.

-Ce n'est qu'une femme. répliqua-t-il.

-C'est mon amie. dit-Loïs.

-Depuis quand les femmes sont tes amies ? Elles n'étaient que des idiotes pour toi. rétorqua-t-il.

-Cela a changé. répondit-Loïs d'un ton sec.

-Au moins, on a eu deux hommes. déclara-t-il. On connaîtra davantage sur l'ennemi.

Loïs le fusilla du regard.

-Une chose de bon si elle n'était pas avec nous, elle serait peut-être en danger ou peut-être même enlever par les mexicains.

-Tu as peut-être raison. dit-Loïs en se calmant enfin.

J'ai assez pris d'information comme ça. J'ouvre les yeux et Loïs le remarque directement et se pencha vers moi inquiet.

-Est-ce-que ça va ? me demanda-t-il. Est-ce que tu as mal quelque part ?

-J'ai un peu mal à la tête mais ça va. répondis-je.

-Le médecin a dit que les traces de drogues s'en iront et que tu devrais te reposer. expliqua-t-il.

-Et... L'homme ? dis-je en fixant Arturo qui me fixait depuis que j'ai ouvert les yeux.

-On va s'en occuper. répondit-Arturo.

-Vous allez le tuer ? demandais-je en détournant le regard pour la poser sur Loïs.

Je frissonna en songeant à ce qui s'était passé hier soir.

-Si les moyens l'exigent, oui. confirma-t-il.

Je soupirais de soulagement. J'espère que les moyens l'exigent. Loïs se leva du lit et chercha un médicament à me donner. Il versa de l'eau dans un verre et me tendit les deux. Je me releva légèrement et le bu.

-Ce médicament t'aidera à calmer ton mal de tête.

-Merci. souriais-je.

Il sourit à son tour.

-On a des choses à faire, moi et Arturo. On se voit plus tard.

J'hochais la tête alors qu'Arturo me regarda une dernière fois. On dirait qu'il m'avait fait une promesse. C'était mes yeux qui me jouaient peut-être un de ses tours.

PDV Arturo

-Je peux maintenant le tuer. lança-Loïs.

-On va lui soutirer des informations d'abord. répliquais-je.

Je demandais à Edmundo de surveiller la chambre d'Adriana et s'il se passe la moindre chose de me prévenir. On descendit au sous-sol, où se trouvait Evans et de deux mes hommes de confiance. Je remontais les manches de ma chemise tandis que Loïs retira sa veste. Il n'avait pas retiré ses vêtements d'hier soir depuis qu'il avait sauvé Adriana. S'il n'était pas dans le couloir pour aller boire un verre, jamais Adriana n'aurait pu être sauver.

Prise au piège par la mafia Italienne ( Sous l'emprise d'Arturo Romano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant