Je m'en veux Neteyam

Il ne va rien arriver 

Pov Lo'ak :

Le soleil se couche doucement sur le chemin du retour et le vent commence à s'élever. Après être rentré au village, on s'installe près du grand feu pour manger. Tout le peuple était calme mais aussi inquiet. Mes parents était dans un coin éloigné de tous pour discuter entre eux. Ils semblent être en colère et nous jettent de rapide coup d'œil de temps en temps pour surveiller ce qu'on fait. Mais je pense réellement qu'ils ne font pas vraiment attention à nous et qu'ils préfère se blâmer pendant des heures.

Kiri : je m'inquiète vraiment, papa et maman semblent énervé, enfin je pense plutôt qu'ils sont très inquiet.

Lo'ak : au moins ils nous fichent la paix, j'en ait marre qu'ils soient sans arrêt derrière nous à nous surveiller. Je veux être tranquille et ne pas les entendrent se plaindre. Et puis comme ça je peux passer du temps avec toi, ai-je dit fièrement en regardant dans la direction de Tsireya. 

Lo'ak : bah Tsireya ??

Roxto : elle est passé où ?

Aonung : elle est sûrement sortie prendre l'air. Elle ne se sentait pas bien.

Lo'ak : je vais la chercher !

Aonung : non, tu restes là, garçon de la forêt. Elle va revenir ne t'inquiète pas, et puis c'est une grande fille, il ne va rien lui arriver. Donc rassis toi et fini de manger. Quand c'est froid c'est moins bon.

Lo'ak : je te signale que tu n'es pas mon père, alors arrête de me parler comme ça, comme si j'étais un bébé.

Aonung : je t'es juste dit de manger sinon ça va refroidir. Car " monsieur je me crois plus malin que les autres " ne sais même pas qui s'est donné la peine de lui pêcher ce poisson qu'il a dans l'assiette. Alors arrête de te lamenter ! Tsireya est dehors et je pense qu'elle vas parfaitement bien. En plus tu me donne ma migraine.

Je me met à râler un peu suite à ce que Aonung vient d'annoncer. Il a raison. Je m'inquiète pour rien. Mais de savoir que Quaritch est de retour et qu'il n'hésitera pas à nous faire du mal, ça m'angoisse vraiment.

Je regarde quand même plusieurs fois vers la sortie en espérant la voir. Mais malheureusement pour moi il n'y a que l'océan déchaîné qu'on peut apercevoir au loin.

Après avoir fini de manger, chacun est reparti chez lui en espérant que que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve. Que les hommes qui viennent du ciel ne soit pas revenu pour nous chercher, pour ce venger de nous, pour se venger de mon père. Mais malheureusement, tout ça n'est qu'un pure mensonge qu'on essaye de se dire pour se rassurer.

J'ai conscience que tôt ou tard, je devrais me battre pour protéger les personnes que j'aime. Ma famille, mes amis, Tsireya...

Je décide quand même de sortir pour la chercher et pour m'assurer qu'elle va bien, on ne sais jamais. Et puis j'ai tellement envie de la voir.

Elle est partie à peine une heure et je me sens déjà perdu sans elle. C'est fascinant à quel point elle me permet d'oublier mes problèmes, elle me comprend.

Je marche doucement en direction de la plage et mes yeux zigzaguent de gauche à droite. C'est un de ces endroits préférés c'est sûre qu'elle est ici.

Après plusieurs minutes, je la remarque et je décide de la rejoindre. Elle regarde la mer avec un air triste.

J'hésite à m'avancer davantage par peur de la gêné mais je prend mon courage et je pose délicatement ma main sur son épaule. Elle se retourne brusquement, surprise, et elle vient me prendre dans ses bras.

Lo'ak : tu vas bien?

Tsireya : je ... je pense

Lo'ak : dit moi tout