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Cela faisait trois jours que mon père était revenu. D'ailleurs, je ne savais même pas pourquoi il était là. Lui, il ne venait que pour des événements : anniversaires de mes sœurs, fêtes de famille... jamais pour moi. Et bien sûr, il ne m'avait pas loupé. J'avais encore pris des coups, sans raison apparente. Pendant qu'il me frappait, il me regardait droit dans les yeux, comme si ce qu'il faisait était normal. Je ne comprenais pas comment ils étaient capables de me faire subir ça.
J'étais enfermée dans ma chambre, le corps endolori, quand j'ai entendu mon nom hurler.
- Oui ?
Aucune réponse. Juste un silence pesant. Alors, j'ai fini par me lever et rejoindre le salon. Toute la famille était assise autour de la table. Mais cette fois, leurs regards étaient différents.
Sahra, ma mère, a brisé le silence
Sahra : Tu as raison, c'est mieux que ce soit elle.
Mon cœur s'est mis à battre plus vite. De quoi parlaient-ils ?
Kader, mon père, a hoché la tête.
Kader : On sera débarrassés d'elle. Et au moins, elle nous rapportera de l'argent.
J'ai froncé les sourcils. Me débarrasser ? Me rapporter de l'argent ?
Faida, l'une de mes sœurs, a pris la parole en soufflant d'agacement
Faida : Voilà, vous avez votre solution. Ne gâchez pas notre avenir à Kadi et moi.
assise juste à côté, a renchéri en ricanant
Kadi : De toute façon, celui d'Orlia ne vaut rien.
Son regard m'a traversé, comme si je n'existais pas. Comme si je n'avais jamais eu d'importance.
Tu vas te marier, a soudain annoncé mon père.
Les mots ont mis du temps à atteindre mon cerveau. Un frisson m'a parcouru l'échine.
- Quoi ?
Ma mère a levé les yeux au ciel, exaspérée par mon incrédulité.
Sahra : Tu vis ici gratuitement, il faut bien que tu nous sois utile.
Les mots se sont écrasés contre moi comme une vague glaciale. Je les entendais parler, mais leur conversation me paraissait lointaine. Mon propre mariage. Comme si je n'étais qu'une marchandise à troquer. J'avais vingt ans. Vingt ans, et ils me faisaient ça. Comme si me frapper ne suffisait pas.
Kader : Je ne laisserai jamais une de mes filles se marier de force, a pourtant ajouté mon père .
J'ai relevé la tête, un mince espoir naissant.
Kader: cet homme, je ne sais rien de lui... à part la dot. Cette énorme dote .
Et voilà. L'espoir a été étouffé aussi vite qu'il était apparu.
Sahra La belle-famille arrive dans quelques heures, a conclu ma mère. Va préparer à manger au lieu de rester plantée là, bonne à rien.
Elle venait de m'annoncer mon mariage comme si elle m'avait envoyée chercher du pain. J'étais déçu mon père et ma mère allait me vendre comme si j'étais une marchandise et j'étais habitué
2 heure après.. .
Je me suis préparée. Un bien grand mot. J'ai simplement enfilé une robe vert foncé et attaché mes cheveux en arrière. Pendant que je cuisinais, mes sœurs, elles, étaient parties chez le coiffeur, se faisaient maquiller. Elles étaient apprêtées comme si c'était elles qui allaient se marier.
La sonnette a retenti. Ma mère m'a jeté un regard furieux avant de me donner un coup sur l'épaule.
Sahra : Va ouvrir.
Je me suis dirigée vers la porte. En l'ouvrant, je suis tombée face à un couple âgé et une jeune femme.
Belle-mère, belle-sœur, a marmonné ma mère, un sourire hypocrite collé aux lèvres. Bienvenue à vous.
Mon père a pris un ton plus autoritaire.
Kader : Laissez-les s'asseoir avant de parler.
Ils étaient tous assis au salon dans le canapé moi j'étais allée en train de manger quand la femme a attrapé les mais de Kadi
Je crois qu'elle pense que c'est elle qui va se marier avec son fils, si seulement sa pouvait être elle
Sahra : je suis flattée mais se ne n'ai pas elle qui va se marier c'est ma plus jeune fille
En me pointant du doigt elle ne sait pas que c'est impoli
Ila : tu peux appeler par nom
- ok
Kader : elle est timide, c'est pour ça qu'elle ne parle pas
Ibrahim : comme toi
Et puis mon père a commencé a rigolé
Ila : Tu es très simple et belle ma fille , tu t'appelles orlia ?
- oui tata
Ila : désolé mon fils n'a pas pu venir il travaille ne t'inquiète pas la prochaine fois que l'ont viendra il sera là
Ibrahim : j'aurais dû le forcer à venir
- non non se n'ai pas grave , si il n'ai pas venu c'est qu'il avait quelques choses urgent
Ils se sont installés dans le salon. Moi, je me suis dirigée vers la cuisine, mais la jeune femme m'a suivie. Elle a attrapé mes mains, un sourire sincère aux lèvres.
Fatima : Tu es bien celle qui va épouser mon frère ?
J'ai hoché la tête.
Fatima : Ne t'inquiète pas, la première fois que tu le verras, tu croiras qu'il est froid, mais une fois qu'il s'habituera à ta présence, il se détendra.
A ma grande surprise, elle était gentille. Elle m'a expliqué qu'elle était mariée depuis quatre ans et qu'elle avait deux enfants.
- D'ailleurs, ton frère, il s'appelle comment ?
Maintenant, je n'avais plus rien à perdre. Dans ma tête, j'étais déjà mariée au yeux de mes parent
Fatima : Tes parents ne t'ont pas dit son nom ?
J'ai haussé les épaules.
- Non, ma mère était trop occupée à tout préparer.
Elle a ri doucement.
Fatima : Il s'appelle Issac. Il me ressemble un peu, mais en plus grand. En plus, t'es son style physiquement renoi claire avec des beau atous
J'ai senti mes joues chauffer. J'avais oublié ce que ça faisait d'avoir une conversation normale.
- Toi aussi, t'en as en passant, ai-je répliqué, un sourire en coin.
Elle a ri, et pendant un instant, j'ai oublié l'angoisse qui me rongeait.