Nos Cicatrices

Pathétique

Hello!

Attention, mention d'automutilation, de sang.

Prenez soins de vous et bonne lecture !

***
Lundi 11 octobre 1998
11:20
Potion, Poudlard

"Putain, pourquoi maintenant ?!"

Je me lève subitement de ma chaise, la faisant tomber en arrière dans un énorme fracas.

« Malfoy ? Que faite vous debout ? Vous avez un exercice a faire.

-Je... Je dois...» Je bégaye en sortant tout aussi subitement de la classe en me tennant les avant-bras.

Dans le couloir, j'entends mon professeur crier mon nom pour que je revienne. Je cours le plus vite possible jusqu'au toilettes les plus proches.

Je rentre, m'appuie sur les lavabos, enlève mon pull et relève les manches de ma chemise. Je defait précipitamment les bandages ensanglantés qui recouvrent mes poignets et commence rincer mes bras.

L'eau froide sur mes entailles me brûle, a tel point que les larmes me montent aux yeux, mais j'ai laissé ma baguette en classe dans la précipitation et je ne peux pas lancer un sort de nettoyage sans elle.

J'entends mon coeur battre de plus en plus vite, j'ai la tête qui tourne et ce n'est plus seulement la douleur qui me fait pleurer mais aussi la peur.

«Malfoy ? »

Je sens mon coeur faire un bond dans ma poitrine et je rebaise mes manches le plus vite possible, cachant les bandages dans le lavabo en me retournant.

«Qu'est ce que tu cache ? Dit-elle en se rapprochant, flottant dans les airs jusqu'au dessus de moi.

-Mimi Gegniarde?

-Toi aussi tu m'appelle comme ça ? Commence-t-elle a sangloter.

-Non, pardon, j'ai juste l'habitude d'entendre parler de toi sous ce nom. Excuse moi, Myrtle. Je me rattrape.

-Et tu ne ma pas donner de réponse, qu'est ce que tu cache derrière ton dos? Et dans tes mains, puisque tu les cache aussi ?

-Rien, Myrtle. S'il te plaît, tu veux bien me laisser?

-Ce sont mes toilettes.

-Et moi j'ai besoin d'être seul.

-Je ne le dirais a personne, monte moi. Continue-t-elle en tournant doucement autour de moi.

-Myrtle, s'il te plait! Je soupire Et puis tu sais quoi ? Tant pis.» Je lâche en me retournant vers le lavabo et en relevant mes manches, un peu rouge pour finir de laver mes bras.

Le fantôme ne dit plus rien et je lui jete un coup d'oeil pour vérifier si elle est toujours là. Je la vois, les deux mains collées sur la bouche.

«Ça va, fait pas cette tête.

-Comment ça, ça va?!» Crie-t-elle la voix sanglotante.

Elle se rapproche de moi, et me regarde faire, sans plus rien dire, l'air inquiète, presque triste.

Ses mouvement sont bien plus calmes, comme si elle avait peur qu'un mouvement trop brusque me fasse fuire.

Je m'arrête sous son regard instant.

«Tu doit en parler.

-Je n'en ai pas envie.

-Alors j'en parlerai.