Nos Cicatrices

Je ne sais pas.

Hello !

Vous voilà dans le tout premier chapitre de cette fanfic'!

Je tiens à préciser que j'ai relu ce chapitre, et que j'essayerai de le faire pour tout les autres, mais je ne suis vraiment pas le·a meilleur·e en orthographe, donc sorry s'il reste des coquilles, n'hésitez pas à me les signaler en commentaire !

Attention, mention de mort +
maltraitance animale

On commence bien ;-;

Prennez soin de vous et bonne lecture !

***
Mardi 01 septembre 1998
11:00
Poudlard expess

Le ciel s'obscurcit et le train démarre. Le paysage commence à défiler. Et je suis de nouveau assis dedans; je sens que cette année va être longue.

Je suis seul dans ma cabine, ni Blaise,Pansy ou Théodore ne sont encore venu me voir. On ne s'est pas vue à la gare et on ne s'est pas parler de tout l'été. Enfin, je n'ai pas reçu de réponse à mes lettres. Mais j'ai surpris Mère en jetter dans la cheminée un soir en descendant prendre un verre d'eau.

Je me demande si elle va s'en sortir, elle n'a jamais vraiment vécu seule jusqu'à maintenant. Et elle parait assez perturbée. Elle ne m'a presque pas parler pendant les deux mois de vacances. Elle avait l'air vide. Comme si seule son enveloppe charnelle était là. Comme une simple coquille. Elle ne souriait plus.

Enfaite, elle ne faisait plus de vrais sourires depuis ma quatrième année. Mais c'est encore pire depuis le début de l'été. J'avais l'impression d'être seul dans le manoir.

Je me rendais compte de sa présence seulement lors des repas, nous étions  tout·es les deux, assis·es à table sans rien dire tout le long du repas. Elle regardais son assiette les yeux vide. On poussant la nourriture plus qu'en la mangeant.

En tout cas, au début. Après je ne sais pas, je ne voulais plus voir ses yeux vide,  voir ce corps sans âme vagabonder dans l'immensité du manoir, alors je restait dans ma chambre et ne sortais que quand la faim était trop pesante.

La seul fois où je l'ai entendu prononcer quelques mots c'était en août.
Je jouais du piano en bas, elle est passée devant la porte, s'est arrêtée, puis elle c'est appuiée contre l'encadrement de la porte et j'ai vu ses yeux s'illuminer pour la première fois de l'été. Elle m'a juste dit que c'était joli et que j'étais doué. Puis elle est reparti.

Je n'ai pas eu le temps de lui dire quoi que soit. Mais je n'oublierai jamais la façon dont ses yeux se sont illuminés à cet instant. Elle avait l'air si heureuse d'entendre à nouveau ce piano.

Elle avait l'air vivante pour la première fois depuis longtemps.

Je ne comprends toujours pas pourquoi le départ de Père à Azkaban l'affecte autant. Leur mariage était arrangé et il ne l'a jamais aimé pour autre chose que les bénéfices que ce mariage lui apportait.

Moi aussi, j'ai aimé mon père. Je le sais. Il a été mon modèle toute mon enfance, et maintenant que je me rend compte de ce que cet homme a pu faire, je me dis que c'est impossible de l'aimer.

Et pourtant, une petite part de moi continue de le faire. Et j'arrive pas à le contrôler.

"Pas le contrôler"... C'est assez ironique de parler de Père avec ces mots. Lui qui à toujours tous voulu contrôler. C'est lui qui m'a imposer de cacher mes émotions constamment, et c'est sûrement pour ça que j'ai du mal à laisser tomber ce masque maintenant. Parce qu'il m'a contraint à le garder continuellement en place pendant des jours et des jours. Et c'est aussi lui qui a toujours ignorer mes demandes.