Nos Cicatrices

Je la saisie.

Hello!

Attention, mention d'automutilation, de sang,

Prenez soins de vous et bonne lecture !

***
Mardi 12 octobre 1998
23:52
Salle de bain, Maison Phénolice, Poudlard

«Malefoy ? »

Je relève la tête vers la porte qui vient de s'ouvrir, laissant passer la lumière de la salle commune.

Je distingue clairement la silhouette dans l'encadrement de la porte mais je ne peux pas voir son visage en partie à cause des larmes qui s'accumulent dans mes yeux puis dégringolent sur mes joues en boucle.

«Qu'est-ce que... » dit-il avant de refermer la porte et s'avancer dans la pièce.

Je le vois écarquiller les yeux, ouvrir la bouche comme pour dire quelque chose puis la refermer et se rapprocher de moi.

«Par Merlin, Malefoy... »

Il s'accroupit en face de moi.

«Arrête.» dit-il tout bas en prenant doucement ma main droite l'éloignant de mon autre bras.

Les larmes continue de mouiller mes joues et quelques sanglots m'échappent. Il pose ses genoux sur le sol, les tachant de mon propre sang en même temps. Il met précautionneusement mon petit bout de métal tranchant dans sa poche alors que je laisse tomber mes bras entaillés le long de mon corps.

Il se rapproche encore et essaye de me prendre dans ses bras. Je le repousse avec le plus de force que je peux, essaye lamentablement de le tenir à l'écart en le poussant avec mes bras abimés  qu'il attrape gentiment à chaque fois pour me donner une douce étreinte.

Je fini par abandonner dans un sanglot plus audible que les autres et pose ma tête sur son épaule, sanglotant plus fort. Il passe ses bras dans mon dos, le caresse et le frotte comme le ferais une mère consolant son enfant.

«Pourquoi as-tu fais ça ?» Finit-il par me demander alors que mes larme mouillent toujours son t-shirt.

Je hausse les épaules pour toute réponse. Je le sens acquiescer et me serrer plus fort dans ses bras.

Après plusieurs minutes, mes sanglots ont finit par cesser mais je laisse ma tête se reposer contre son épaule, les yeux fermés. Je le sens bouger très doucement, reculer pour nous détacher.

Je relève la tête, réouvre les yeux et essuie mes joues encore trempées. Je lâche un petit gémissement de douleur quand je tourne un peu trop mon bras. Il me regarde, et dit en me tendant son sweat : « Tien, enlève ton pull. Et ta chemise, ils sont complètement tâcher, tu vas pas sortir comme ça. »

Je le regarde, attrape son sweat et commence à enlever mon pull. Une fois enlevé, je relève la tête vers lui et je le vois tourner la tête. J'enlève alors ma chemise et enfile son sweat rapidement.

Il retourne la tête une fois qu'il n'entend plus les bruit de fortement de mes vêtements. Je bouge un peu et grimace quand son vêtements frotte contre la peau abîmée de mes bras. Il le vois, se rapproche de moi et remonte mes manches en faisant très attention à ce qu'elles ne frottent pas plus pendant sa manipulation.