Les allés et venus des passants étaient incessants. Les marchands étaient agglutinés dans les rues et le brouhaha percutés contre les murs. Si on veut chercher du silence ici vos mieux éviter cette endroit mais être seul dans les rues dans ces temps dure ne met pas en sécurité vos poches. La chaleur rendait les odeurs corporelles nauséabonds, alors les commerçants avaient l'habitude de porter des foulards sur la bouche pour supporter la journée. Des enfants de rue tentaient de passer discrêtement entre les passant, leurs petites mains se faufilant dans la moneys d'autruis. Les quelques personnes qui s'en apperçurent ralèrent sur eux et les injures n'étaient guère familier. Mais parmi cette foule, une personne profitait de cette occasion. La silhouette se glissait aisément entre les citoyens. Même s'il était mystérieusement couvert de la tête au pied, personne ne posa de question. La garde était trop occuper à identifier les produits et les marchands étaient trop ocuppé à cacher les produits illegaux en question. Mais alors qu'elle vagabondait dans les rues, elle s'arrêta soudainement. Elle ignora les bousculades et fixa une personne en particulier. Cette individu en question faisait mine de s'intéresser à des fruits locaux avant de diriger vers un vieux pub. Une fois à l'intérieur et assis en face du comptoir il marmonna
« Tu m'veux quoi Orion ? »
Le dénommé Orion sortit enfin de la pénombre. Il resta à l'entrée du pub s'appuyant le dos sur la porte et ne répondit pas tout de suite à l'homme mais finit par murmurer
« Le livre »
L'homme rit fort, son ventre bougeait au rythme de son rire ce qui libérait l'odeur de sueur coincé dans les plis. La bouche grande ouverte suite à son éclat de rire, on voyait les dents noires et troués s'accrochaient désespérément à ses gensives. Orion ne put retenir de se retrousser son nez de dégouts.
« Parce que tu crois que j'vais m'amusé à voler ton bouquin ? Ecoute mon p'tieux j'ai déjà assez de problème comme ça j'vais pas m'amuser à te mettre à dos... du moins pour un temps. Ma vie d'marin m'endette plus que je le pensais crois mo- »
Mais soudainement l'homme stoppa subitement son hilarité. Orion n'était plus à l'entrée mais bien face à lui penché à son oreille, il lui susurra :
« menteur »
Le marin paniqua soudainement. De nouveau, il sua à grosse goûte, mais pas de son rire cette fois ci. Ses yeux reflétaient le trouble qui s'imissait en lui doucement. Mais un mouvement du poignée d'orion lui fit reprendre la parole.
« J'te jure ce n'est pas moi qui a ton foutu bouquin, j'sais pas où il est »
La froideur d'une lame lui titilla la gorge et il ne pourra sûremen pas compter sur le Barman pour le sortir de cette impasse sûrement trop occupé à se cacher dans la réserve. Les quelques occupants faisaient mine de rien, du moins fuyaient le regard face à cette scène. L'homme déglutit sous la pression et finit par beugler.
« D'accord j'ai peut-être une info pour toi, rien sur ce foutu bouquin j'te le jure, j'l'ai plus. La personne qui m'l'avait acheté était anonyme.Mais il y a une rumeur qui pourrais t'intéresser »
Il marqua une pose, attendant une réponse. Orion se contenta de lever la tête, désignant à l'homme de continuer. Le marin soupira de soulagement.
« L'vieux du coin qui s'appelle Buck m'a raconté que ce serait l'retour d'l'élue, tout le monde en parle, la propriétaire du domaine du fil n'veut rien dire mais on n'a tous remarqué qu'elle a des préoccupations »
____
Orion sortit du pub, il partit avant que la garde remarque le cadavre affalé sur le bar, le cou sanglant et les yeux vitreux. Mais il prit quand même le temps d'essuyer sa dague dans un vieux mouchoir qu'il jeta au sol. Le marin lui était bien utile mais on dirait que l'argent lui a fait défaut. Orion soupira lasse, plus ennuyé par cette situation qu'autre chose. Il ne croyait aucunement aux dernières paroles du traitre. Pourtant au fond de lui, il tourna en boucle ces mots comme un futur mantra.
« Le retour de l'élue »
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Le voleur de livre
FantasyUn monde où le chaos s'agite. Un seul faux pas et c'est la fin. Les 5 familles s'agitent mais à cause d'une toute autre raison, leurs livres disparaissent sans une trace. Peut-être qu'un garçon à lunettes avec une légère tendance à trouver les ennui...