Le voleur de livre

nouvelle identité

L'euphorie passé, Louis devait faire face à un nouveau problème. Il a certes réussi à duper ces hommes, mais ils ont tout de même remonté la piste jusqu'à lui.

Il remit soigneusement le livre dans sa cachette avant de replacé la latte de bois sous un grincement. La planque n'était que temporaire mais il ne s'imaginait devoir bouger aussi tôt. Louis regrettait de les avoir un peu trop sous estimé. Il devait être plus rusé qu'eux, sinon il ne doute pas une seconde payé le prix fort. IL devait réagir rapidement et vite. La pluie ne semblait ne pas s'arrêter comme un bébé qu'on n'arrivait pas à consoler après un long cauchemars. Mais il ne pouvait pas rester patiemment derrière son comptoir, pas aujourd'hui. Couvert d'une épaisse capuche, il s'aventura dehors.

Le froid lui fouettais le visage et il se maudissait de ne pas s'être habillé aussi chaudement qu'il aurait dû. Il fit tout de même attention qu'il n'était pas suivi par l'un des hommes de tout à l'heure faisant un long détour vers son lieux favoris.

« Le ventre plein »était écris en gros au dessus de la porte où s'arrêta le garçon. A peine la porte ouverte, il fut accueillit par une bouffer chaleur et des fous rires. Que de mieux pour avoir des informations que l'antre des marchands, où l'alcool affluait et les jeux de cartes au milieux des tables était la principal occupation. Aucun ne se retournèrent vers le nouveau venu, trop occuper à avoir son nez dans ses cartes et à accuser son partenaire de jeu de tricherie, ce qui n'était pas totalement faux mais ici tout le monde tente de truquer son jeu. Il s'avança vers l'une des chaises vides du comptoir en se faufilant entre les tables.

« Dans quoi tu t'es mis encore ? »

Louis ne pus s'empêcher de sursauter en entendant la voix qu'il reconnaîtrais entre mille mais ce reprit rapidement en appelant le barman.

« Au rien de très grave,juste deux ou trois bricoles mais rien d'extraordinairement, et toi Emilie comment te portes-tu ? »

Il se retourna vers son interlocuteur sur ça gauche. Emilie était une grande femme, avec cheveux noir coupés au carré laissant entrevoir le bout de ses créoles qui pendait à ses oreilles. Elle était recouverte d'une cape mais on pouvait apercevoir un corps battit par des combats. Cette dernière posa brutalement son verre sur la table.

« Je ne rigole pas Louis, des fichus Pion du fou retournent chaque recoins de la ville, mes hommes se plaignent de plus pouvoir faire affaire sans qu'il n'y est un Pion dans les pattes. Max m'a dit qu'il a vu trois de ces hommes rentrés dans ta foutue librairie et toi tu me sors que ces juste deux trois bricoles !»

« Voyons ne soit pas aussi vulgaire et Max n'est qu'un fouineur qui est à la recherche de n'importe quoi pour avoir ton attention »

Emilie pesta avant de se retourner à son tour vers la raison de sa colère.

« Ecoute je m'inquiète pour toi ok ? Je ne sais pas dans quoi tu t'es fourré mais ça pu ton truc, tu ne sais pas rester tranquille deux secondes quand j'ai le dos tourner. »

« T'inquiète je gère ça fait partis de mes atouts de non ? J'ai juste besoin d'un petit coup de pouce de ta part »

Emilie ne répondis pas attendant que Louis lui en dise plus, mais celui ci pris temps.

Il sortit doucement un paquet de cigarette de sa poche et prit le même temps pour en sortir une du paquet. Emilie savait que s'était juste pour l'agacer alors elle patienta.

Une fois la clope dans la bouche,il pinça le bout inflammable avec deux doigts faisant jaillir une flamme. Comme par magie. Cette foi-ci son ami ne put s'empêcher de baisser son bras et de regarder si personne ne les avait surpris.