Le voleur de livre

La marque

1 semaine avait passé, et Louis se trouvait dans une période stagnante. Il n'a jamais réussi à monter au troisième étage, Lucie l'épiait trop souvent pour cela. Il avait réussi à monter au deuxième, mais il eu droit à un avertissementde la part de Monsieur Gorgie. Le plus étrange dans tout cela, c'est qu'il n'a à aucun moment croiser un des maîtres de cette maison, comme si c'était eux les fantômes de cette maison. Il avait beau avoir fait le tour des salons, pièce de loisir, salle à manger, il n'y avait jamais vu l'ombre d'un occupant. Louis accusait Lucie de s'arranger de le faire travailler là où elle est sur qu'il ne croise personne. Elle aimait particulièrement lui faire laver le sol, elle était plutôt aimable mais devenait particulièrement exigeante dès que ça concernait la poussière. Elle l'avait déjà fait nettoyer trois fois le sol dans la même journée et dans la même salle à manger. Le pire fut le jour où elle lui avait demandé de nettoyer le sol de la cuisine, Alexander faisait  « malencontreusement » tomber de la farine et des œufs au sol, alors quand Louis astiquait le sol, il créait une énorme pâte collé au sol. Il fut le centre des moqueries dans la cuisine au grand bonheur du chef cuisinier.

Mais Louis était occupé par une toute autre pensée, il n'avait croiser aucune fois Max. Il ne le portait pas dans son cœur mais Max ne mérite aucun malheur. Il ne se l'avouerait jamais, mais la présence du chouineur lui manquait tout de même un peu.

Louis ruminait, balais un main.Trouver Max était devenu une urgence, mais trouver ce fichue livre en était une aussi. Soudainement, en passant le balais sous le meuble, il sentit quelque chose le bloquer. Avec agacement, il poussa l'objet mais celui ci était trop lourd. Après un râle, Louis se mit à quatre pattes pour regarder sous le meuble priant que personne ne le voit dans cette position compromettante. Il l'atteignit grâce à sa main et la matière lice confirmait que c'était en verre. Il le sortit de sa cachette et il découvrit avec surprise un bocal remplit de sucrerie. C'était sûrement une domestique qui a du le cacher ici. Il ouvrit la boîte et une délicieuse odeur atteint ses narines. Personne ne remarqueras'il en piquait juste un? Si ?

Il prit une petite boule rose, et se le fourra dans la bouche. Il dégusta avec délice le goût du sucre et de framboise, oubliant qu'il était assis sur le sol mangeant des bonbons qui ne l'appartient pas. Des murmurements dans le couloirs le fient légèrement paniqué, refermant le couvercle précipitamment et le remis sous le meuble le plus silencieusement possible. Il se leva et reprit son balais comme si de rien n'était toujours avec la sucrerie dans la bouche. Il se maudissait d'avoir piqué un bonbon qui fond dans la bouche et supplia intérieurement qu'on n'allait pas l'aborder dans cette délicate situation. Deux domestiques passèrent sans même le remarquer et il remercie je ne sais qui d'avoir éviter cette situation.

« Leurs fille est complètement folle, je suis étonné qu'il ne l'a pas punie »

Louis intrigué se dirigea discrètement vers les deux femmes.

« Ne dis plus ça Morgane !Si Monsieur Gorgie te surprend avec de telle parole ta vie est fichue. »

« Tu sais bien que j'ai pourtant raison, elle a piqué une crise devant trois domestiques de chambre,encore un peu plus et c'est toute la maison qui l'entendait.»

Louis n'entendit pas plus quand les deux domestiques bifurquèrent sur la gauche,leurs pas résonnant au loin dans le couloir.

Louis était toujours caché derrière la porte en pleine réflexion. Donc le Pion de la Tour a une fille. Louis pivota vers le meuble où se cachait les bonbons. Alors peut-être...

Il ressortit les sucreries et plongea sa main dedans. Il se releva avec une grosse poignet dans sa main droite. Il se précipita vers un pot de fleur et il creusa frénétiquement avec sa seule main disponible et fourra toute les sucreries a l'intérieur avant de refermer le trou. Il avait l'air d'un fou en maltraitant un pauvre pot de fleur. Son ouvrage fait, il termina son nettoyage et sortit de la pièce sans un bruit.