Le pion de la tour

3 0 0
                                    

La pièce était dans le noir complet, il faisait jour dehors mais les volets fermés ne laissaient aucune once de lumière s'infiltrer dans la chambre. Aucune bougie ou autre n'était allumé. Il n'y avait pas non plus le moindre bruit. Un calme absolue y régnait.

Louis était entre ses draps, la couette recouvrant tout son corps. Seulement 2 jour était passé,mais il n'a pas sortie ne serait-ce un seul orteil de la chambre. Lucie était bien la seul qui lui rendait visite lui apportant ses repas et lui changeait son bandage. Il n'a jamais ouvert sa bouche,offrant juste un regard de mépris à la gouvernante. Le premier jour, elle l'ignora juste, non sans faire une mou inquiète repartant avec les plats non touché. Mais le jour suivant elle semblait plus agacer qu'à l'accoutumer, elle l'avait traiter d'enfant et elle tenait elle même à lui faire manger chaque cuillerée qu'elle apportait. Elle murmurait sens cesse le mot « idiot » et ses gestes étaient plus brusques.

Mais aujourd'hui personne ne vint, pour le plus grand bonheur de Louis. Il ne voulait pas ce laissaient mourir ça non, mais il refusait de faire quoi que ce soit avec ce qui était inscrit sur lui. Il ressentait le besoin d'un temps d'acclimatation pour le moment.

Il fixait tout de même la porte avec l'espoir qu'on lui apporte quelque chose mais rien à faire, personne ne vint vers lui. Monsieur Gorgie est sûrement déjà lassé de le laisser en paix. Après son marquage au fer, le majordome est parti immédiatement accompagner des deux soldats, le laissant seul sur le sol. C'était Lucie qui l'avait récupérer au petit matin. Il soupira lasse essayant de s'étirer dans son lit mais rester immobile pendant 2 jours lui à valu de sérieuse courbature, donc chaque mouvement lui coûtait de la douleur.

Louis soupira et dans un grand effort, il se mit en position assise, il doit sortir d'ici avant de fusionner avec le matelas. Il regardait le bougeoir fixer à côté de la porte et examina la mèche au bout.
- Allume toi. Murmura t-il
La mèche crépita et s'alluma dans un souffle. Au moins il fut heureux de constater que le temps passé ici ne l'avait pas rouiller.

Il posa un pied après l'autre au sol, puis compta jusqu'à trois pour ce lever. Il resta trois secondes debout comme un piquet, histoire que ses jambes ne lâche pas.
Le temps passé ici était interminable,  il va devenir fou dans la seconde suivante s'il reste un jour de plus dans cette pièce. Alors il ouvrit la porte. Rien. Il avait juste prit la peine de se changé en mettant une grande chemise accompagner d'un large pantalon et sans oublier l'une des paires de chaussures avant de sortir. Il évitait de tourner la tête pour laisser en paix sa nuque martyriser et ce mis en route.

Personne ne s'occupa de sa présence dans les couloirs, il aurait aimé faire un détour au cuisine mais voir Alexander était son dernier souhait. Alors ses pas le menèrent vers le jardin derrière la maison. Il n'y avait jamais mis les pieds, Lucie lui avait donné constamment du travail dans les nombreuses salles alors il avait eu seulement le droit à quelque coup d'œil par la fenêtre. C'était un endroit époustouflant. De nombreux buissons scultés en diverse forme ornait le jardin, de la pierre taillée formait les chemins et des guirlandes de plante étaient placées en arque de cercle au dessus des sentier. Les jardiniers n'étaient pas non plus fâcher avec les variétés de fleurs et certaines espèces semblaient venir des contrés lointaines. Il y avait une douce odeur d'herbe fraîchement coupé et des plantes grimpantes lui effleurait le visage. Il prit une grande inspiration, heureux de pouvoir enfin profiter du soleil. Le chemin l'emmena vers des escalier taillé dans la même pierre et une fois en haut, il découvrit une grande fontaine. A sa grande surprise l'eau ni coulait plus et de la mousse s'était posé sur la pierre. La pierre était taillé pour formé une femme. Elle portait uniquement un voile sur son corps, cachant sa nudité. Accroupis, elle tendais ses deux mains en avant formant un bol, on pouvais deviner que c'était sûrement par là que s'écoulait l'eau. Le visage de la femme était figé dans un doux sourire encadré par de long cheveux ondulés. Une couronne de Fleur était posé sur sa tête. Louis avait un léger pincement au cœur qu 'une aussi jolie statue de soit pas entretenue.

Le voleur de livreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant