La garde

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La pluie battante inondait les rues. Les passants avançaient doucement sur les dalles pour éviter de ce rompre le cou suite par une mauvaise chute. Et encore, d'autres chemins n'étaient que de la boue par ce temps. Le vents faisait bouger les vitres des bâtiments dans des fracas incessants. Plus bas dans la rue, dans une petite librairie, Louis se sentait reconnaissant d'être protéger du froid entre ces quatre murs.

Il dépoussiérait l'une des étagères de sa petite libraire, quand il vit la forte pluie à travers la petite fenêtre. Il fut tout de même déçue car personne ne se risquerais par ce temps de venir pour un livre. Les temps sont difficiles en se moment pour tout le monde, les prix du marché ont encore augmentés et certains doivent se serrer la ceinture pour finir le mois.

Il continuait de ranger les nouveaux livres édités quand un fraqua se fit entendre , un râle lui échappa quand il vit la fenêtre ouverte. Il se précipita pour fermer celle ci mais le verrou s'était casser par le poids du vent, le souffle glacé lui fouetta le visage tendit qu'il attrapait les deux volets en bois à l'extérieur pour les fermer. Il s'énerva contre le bout de métal pour relier les deux battants qui s'échappait entre ses doigts mais il souffla enfin quand il réussit à les fermer. Il se laissa tomber sur la vieille chaise en bois à la peinture verte effrité. Il enleva ses lunettes avant de ce pincer l'arrête du nez par la fatigue. Il avait regretter à ce moment d'avoir quitté le village voisin en pleine campagne pourvenir dans la capital. Il espérait avoir une plus grande clientèle mais il commençait à plonger dans les taxes, la vie ici devient de plus en plus rude. Mais il entendait encore l'écho de la menace de son père.

« Soit tu restes ici t'occuper des bêtes et de ta famille soit tu pars là-bas pour je ne sais qu'elle rêve mais ne crois pas un seul instant pouvoir revenir quand tu te rendras compte de ton erreur »

Son père s'était maudit plus d'une fois d'avoir laissé sa femme apprendre à lire à son aîné,encore plus quand il le surpris à lire un livre au lieux de nourrir les poules. Il y avait une petite école dans son village mais son père ne voulait pas qu'il y étudie car il disait que sa encombrerais son esprit. Alors Louis étudiait en cachette, il empruntait les livres d'école de son voisin, puis se cachait dans le box d'Olive, un vieux cheval de traits. Son père l'a abattu deux ans plus tard car il le jugeait plus apte à travaillé et donc une bouche inutile à nourrir. Mais que fut ça fureur quand il vit les livre cachés entre deux lattes de bois sous la paille de l'ancien cheval. Il avait hurlé si fort que tout le voisinage l'avait entendu. Louis avait déjà été battue avec ses deux plus jeunes frères mais c'était sa mère qui se prenait le plus de coup. Mais alors ce jour là,Louis avait cru mourir sous la violence de son père, ses vieilles lunettes furent détruites et les coups dans le ventre lui avait cassé une côte. Le soir, tout ces livres furent brûlé dans la cheminé,Le petit garçon qu'il était n'avait pas essayé de protéger ses livres de peur de se reprendre un coup.

Le lendemain, tout le monde était au courant que le fils de Charles avaient été violemment battu. Sa mère avait hurlé à l'aide à la fenêtre du médecin en pleine nuit. Suite à cela, Louis n'avait plus jamais lu du moins...

Le tintement de la cloche au dessus de la porte de la librairie fit sortir le garçon de ses pensées. L'averse se faisait encore entendre alors Louis se demandait bien qui serait capable de prendre la peine de venir ici. Son sourire de politesse s'effaça rapidement avant de se lever d'un bon quand il vit qui se trouvait à l'entrée. Deux hommes et une femme passèrent l'entrée, tous avec le même uniforme recouvert d'une lourde cape, la pièce du cavalier brodé sur celle ci. Leur fonction est de vérifier si les prix sont bien ceux choisie par les règles du cavalier mais ils sont sensés venir le mois prochains. Louis bredouilla un bonjour mais il n'eut aucune réponse des arrivants ni un bref regard. Mais une ombre à la porte attira le regard du garçon. Un hoquet de terreur lui échappa. Il n'en avait jamais vu en vraie au point de croire que s'en était qu'une vieille rumeur pour faire peur au voleur mais il était bien à sa porte, un Lukombre. On disait que la garde du fou l'utilisait pour trouver les traîtres qui se retournerais contre le roi. Quand il passa la porte Louis du retenir de vomir par l'apparence monstrueuse de cette créature. Un aspect d'un loup mais deux fois plus gros, sa gueule était ouverte laissant voit ses dents aiguiser qui si trouvait, ses dents recouvrait tout son palais et ils y en avaient même sous sa langue. Une matière noire et visqueuse recouvrait toute la bête et glissait sur le sol, une odeur de pourriture emplit la pièce et titilla le nez du libraire. La créature n'avait ni de yeux ni d'oreille. C'était la description exacte d'un Lukombre.

« Savait vous pourquoi nous sommes là M.Fovys ? »

Le plus grand des trois hommes se trouvait maintenant devant le garçon, le faisant détourner le regard de cette monstruosité.

« Je l'ignore monsieur »

L'homme se tourna vers la créature

« cherche »

La bête sembla s'éveiller et huma l'air en s'avancent. L'odeur putride s'intensifia d'autant plus quand il entra complètement dans la pièce.

« votre ordre »

L'homme prit de nouveau la parole en tendant la main vers le garçon, Louis sut ce qu'il voulait et sortit de sa poche un médaillon en forme de pion d'échiquier en argent. L'homme et la femme derrière restait en retrait au garde à vous. Il y a quelque que chose qui cloche, La garde du cavalier sont connues pour une grande propreté, ils ne veulent pas être associer au bas peuple. Pourtant eux, ils ont de la boues incrustés dans leurs cheveux, des barbes emmêler et non taillé et leurs ongles noir manifestaient un grand manque d'hygiène.

« Pourquoi ne le portez-vous pas autour de votre cou ? »

Louis ne répondit pas tout de suite à la question, trop occupé à détaillé les trois soldats avant de se ravisé

« Cela fera fuir la clientèle de voir un pion en argent autour de mon cou monsieur, ce n'est pas un secret que les personnes ayant une aptitude fait fuir les gens »

« Vous insinuez donc que les maîtres des pièces sont repoussants ? »

L'homme avait soudainement pris un ton dédaigneux. Louis se maudit d'avoir prononcé ces mots avant d'essayer de ce rattraper en balbutiants

« Évidement que non monsieur je- »

« Alors porter le, c'est illégal de ne pas montrer son ordre. »

Louis ne put rien rajouter car le Lukombre faisait demie tour des étagères. L'homme devant lui tourna la tête et les yeux du libraire s'écarquillèrent. Il ne pensait pas clairement face à ce qu'il voyait. La femme pesta sans retenu semblant déçu de voir la bête revenir bredouille. Ils sortirent d'un pas presser de la pièce sans aucun mot de plus. Louis tenait toujours son médaillon mais d'une force telle qu'il avait l'impression de se l'encrée dans la main. Mais il pouvait que penser à ce qu'il avait vu sur le cou du soldat. La pièce du fou. Normalement, seulement un badge est donné quand un homme intègre la garde et encore il faut une parenté ayant été dans la garde en question. Mais la garde du fou sont plus que différent, il dévoue une telle confiance en leur pièce maîtresse qu'il se l'a tatoue sur la peau comme signe de loyauté. De plus il trempe dans des choses plus que louche. Ils font le sale boulot du roi, ils font disparaître les gens qui savent des choses qu'ils ne devraient pas savoir. Louis tremblait, mais pas de peur, mais d'une hilarité qui le prit soudainement. Une forte satisfaction remplie sont cœur. Même si les rumeurs dans un bar miteux était souvent faussé, certaines bouche à oreille restait véridique. Une rumeur comme par exemple qu'un Lukombre ne peut pas sentir une piste si celle si est recouverte d'encre d'un poulpe ayant jamais vu la lumière du soleil. Louis se leva de sa chaise, le sourire au lèvre . Il chantonnait alors qu'il se mettait à genoux au sol. Il leva une des lattes du vieux parquet, dévoilant un chiffon imbibé d'encre recouvrant une grosse boîte. Il le sortit à bout de bras, ralant à cause du poids de la boite. Quand il l'ouvrit enfin, on pouvait y trouver un énorme livre. Il rigola de nouveau, tromper la garde la plus craint de la capital est la chose la plus amusante qu'il est pu faire. Un crâne était dessiner en feuille d'or sur la couverture et il semblait briller sous la lumière de la vieille lampe à huile.

« Je compte bien de te ramener à la vie Maman »

Le voleur de livreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant