Chap 8

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"- tu connais pas ton adresse, c'est ça ? Demandais-je exaspérer.

- nope, c'est Killer qui gère ça. Avoue-t-elle en se frottant l'arrière de la tête.

- je te préviens te plains pas pour la suite. Soupirais-je en commençant à rouler.

- déposez moi à la gare et je m'en sortirais. Dit-elle en regardant la route défiler.

- pour que tu tombe malade ou que des mecs bizarres t'accoste, je préfère pas. Grognais-je en l'a regardant dans le rétroviseur.

- des mecs bizarres ? Demande-t-elle confuse.

- miss, je te rappel qu'il pleut et que tu porte une chemise blanche. Répondis-je laissant mon sous-entendu lui monter au cerveau."

Je vois ses joues s'empourprer dans le rétro et sa prise sur mon manteau se resserre me prouvant qu'elle a compris à quoi je faisais allusion, le reste de la route se passe dans le calme et je l'entends vaguement fredonner les paroles des chansons qui passe.

Elle a un beau timbre de voix, c'est apaisant, une nouvelle chanson passe et soudain sa voix s'éteint et ses poings se serre, " la bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore" est je suis bien d'accord avec Stendhal.

Après une petite demi-heure à rouler, je finis par m'arrêter devant chez moi et je récupère mes affaires avant de lancer un décompte  pour éviter qu'on prenne trop la flotte, on se synchronise courant jusque sous mon porche pour être à l'abri.

Je sors mes clés ouvrant la porte sous les plaintes de mon élève qui je cite :" se gèle les couilles", un vrai garçon manqué, à ma grande surprise la porte n'était pas fermer en faite, ah ça, ça veut dire que Makino est là.

Sans plus de cérémonie, on entre et je referme derrière moi me déchaussant rapidement pour aller chercher des serviettes, ma cousine pointe le bout de son nez pour venir me saluer, mais s'inquiète en me voyant trempé.

Elle tourne son regards vers l'entrée en entendant quelqu'un éternuer et elle se met à violement paniquer en voyant la rousse trembloter dû au froid, je me dépêche d'aller chercher des serviettes et la verte elle fonce jusqu'à sa deuxième chambre pour prendre des vêtements pour la jeune femme.

Je reviens dans le hall et pose la serviette sur ses cheveux tout en lui disant de virer mon manteau sinon elle allait avoir encore plus froid, elle me lance un regards noir et je soupire lui promettant de ne pas regarder plus bas que ses cheveux.

C'est méfiante qu'elle retire ma veste et la pose sur le porte-manteau plus loin avant de mettre ses bras devant sa poitrine pour cacher, je souris amuser continuant de lui sécher les cheveux, elle éternue de nouveau et Makino reviens avec les vêtements prenant la jeune fille par les épaules la poussant à l'intérieur.

Mon élève me lance un regards de détresse et je souris un peu plus en la voyant toute gênée, après avoir expliquer deux/trois truc à Iris ma cousine reviens vers moi me demandant finalement qui était la demoiselle et j'ai pas pu me retenir de sourire comme un idiot.

"- c'est mon incroyable élève. Répondis-je en me séchant les cheveux avec une autre serviette.

- celle dont tu m'as parlé et qui manque cruellement de respect aux profs ? Demande-t-elle en penchant la tête sur le côté.

- celle-ci même. Souriais-je en l'embrassant sur le front.

- elle ne m'a pas l'air si terrible que ça. Dit-elle en regardant vers la porte de la salle d'eau.

~ Love is like the wind, we don't know where it comes from ~ Shanks x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant