~ Love is like the wind, we don't know where it comes from ~ Shanks x Oc

Chap 9

Après les grandes explication de Shanks par rapport aux livres de sa bibliothèque, j'ai décidée de reprendre Orgueil et Préjugé à la où je me suis arrêté me coupant instantanément du monde qui m'entour.

L'histoire est bien plus intéressant que dans mes souvenirs, je m'en veux d'avoir jugé le livre trop vite, un poids se pose sur ma tête et Makino commence à me parler me demandant ce que je lisais et si ce n'était pas le livre du roux.

Je répond vaguement à la première question avant de me couper dans ma lecture réfléchissant à la deuxième question, son livre ? Certes il me l'a passé plutôt rapidement, mais que ce soit son bien.

Prise de curiosité, je reviens au tout début feuilletant les pages pour trouver un quelconque indice, je me fige en trouvant LA page prouvant que c'est bien son livre et non celui de l'université.

Mes joues commencent à devenir brûlante et je referme le livre d'un coup faisant rire au éclat la jolie verte qui s'installe à côté de moi se saisissant de la télécommande, elle allume la télé et un râle se fait derrière nous, nous faisant tourner la tête en même temps vers mon prof.

Ce dernier baille jusqu'à s'en décrocher la mâchoire et me lance une couverture à la tronche pour que je n'ai pas froid, en même temps ça se comprend, les nuits sont fraiches et je suis en short, pas très pratique.

La verte lance un film sans notre consentement et son cousin râle encore tout en s'installant à mon autre côté, je déplie la couverture l'étalant de tous son long en passant un bout à Makino qui se roule en boule directement.

Je glousse doucement tendant l'autre partie à Shanks, plus un bruit ne résonne dans le salon tellement on est concentré sur le film et j'ai juré silencieusement en voyant que c'était de la romance, qu'est-ce que j'aime pas les films cul-cul.

À mon étonnement plus l'histoire avance plus j'ai l'impression que le personnage principal va bientôt se faire sauter dessus et ça ne tarde pas à devenir réalité quand je vois du coin de l'oeil la cousine de mon prof rougir.

Pourquoi mon intuition me dit qu'elle a déjà vu ce film et qu'elle a fait exprès de le mettre, ma première réaction vu que je suis une grande gamine c'est de baisser la tête cachant mes yeux avec la couverture.

Un gloussement très discrets me parvient aux oreilles et je tourne mon regards vers mon prof qui sourit se moquant clairement de ma réaction, je lui offre mon majeur en toute réponse ce qui élargie son sourire, quel con.

Pour mon plus grand plaisir le film ne tarde pas à se terminer et la jeune femme à ma gauche soupire de bien-être tout en s'étirant avant de se lever en voyant l'heure, son cousin lui propose de rester dormir là, mais elle refuse argumentant qu'elle devait s'occuper de son fils.

Je la regarde surprise, elle ne m'a pas dit qu'elle avait un enfant, en voyant ma réaction elle me fait un clin d'oeil me promettant de me le présenter la prochaine fois que je viendrais, euh alors comment dire, je ne compte clairement pas revenir déjà que je prends sur moi pour ne pas manquer de respect à mon prof qui m'héberge pour la nuit.

Ce qui il y a eut cet après-midi est encore coincé au fond de ma gorge, même si je l'ai pris en pitié pendant la course d'orientation et que je l'ai laissé approcher plus que nécessaire de la limite infranchissable.

Mais bon, c'est vrai que pour le coup j'aurais pas pensée que j'apprécierais la compagnie de Makino en seulement une soirée, alors je force un sourire acquiesçant sa promesse, elle me sourit et sans que je m'y attende elle me prend dans ses bras me chuchotant qu'elle était contente que son cousin est une élève aussi adorable.

Mes joues s'enflamme et c'est avec hésitation que je passe mes bras autours d'elle pour lui rendre son étreinte, quand était-ce la dernière fois que j'ai eu le droit à un câlin de la part de quelqu'un de la gente féminine ?