Zoé Sanders 1:La naissance d'une légende

Chapitre 8

Dans la tête de Zoé, tout se cassa. Ses parents ? Créer une guerre ?
Qu'elle guerre ? Non... C'était impossible.
Ses parents ne connaissaient même pas Pendragon, ne savaient même pas que la magie existaient ! Lui auraient ils menti tout ce temps ? Elle n'arrivait pas à y croire.

-Mes... Parents... Ont déclanché... Une guerre... ? Articula la jeune fille le souffle court.

-Oui. Je suis désolée... Commença Emma.

Zoé ne lui laissa pas terminer sa phrase qu'elle courut loin, très loin. Elle ne savait pas où elle allait. Elle courait juste tout droit, quelque part ou la sombre vérité ne l'atteindrait pas. Après quelques minutes de course effrénée, elle arriva devant la forêt. Ni une ni deux, elle s'enfonça dedans. Des branches lui fouettaient le visage, mais elle n'y faisait guerre attention. Elle pleurait à chaude larme, ne pouvant plus se raisonner. Soudain, elle trébucha sur une racine et s'étendit de tout son long sur le sol. Zoé ne se releva pas, elle n'en avait plus la force.
Elle se blottit, toujours en pleurant, et se concentra pour disparaître. C'était une magicienne, n'est ce pas ? Elle pouvait faire de la magie, non ?
Elle se concentra donc, et au bout d'un petit moment, elle se sentit voler dans les airs. Elle rouvrit les yeux, et vit son corps, inerte, à terre.
Elle poussa un petit cri de terreur.
Après quelques instants, elle vit ses deux amis arriver. Ils se penchèrent sur son corps, toujours inanimé. Le cœur de la jeune fille se serra. Elle descendit donc les prévenir qu'elle n'était pas... Enfin qu'elle n'était plus... Peu importe.

-Les amis...

Elle mit une main sur l'épaule d'Emma, mais la traversa. Elle était bien un fantôme. Était-elle morte ? Impossible. Elle réessaya, en vain. Elle effleura son corps, et fut aussitôt aspirée dedans. Elle sursauta et tout revins à la normal

-Zoé ! Cria Arthur en l'enlassant, comme elle l'avait fait le matin même. La jeune fille ne pu s'empêcher de rougir sous l'émotion.
Elle serra Arthur en retour, laissant dévaler les larmes qui s'étaient arrêtés de couler.
Elle enlaça Emma, puis se calma.

-J'ai eu si peur, articulat-elle.

-Nous aussi, répondirent les deux enfants en cœur.

Ils se ressésirent et regagnèrent leur chambre car Emma et Arthur lui devaient des explications.
Lorsque Zoé regagna la sienne, une surprise l'attendait.
Un gros chat roux strié de blanc était enroulé dans son pull rouge et dévorait les friandises laissées à l'intérieur des poches.

-Que... Petit voleur ! S'exclafa la jeune fille. Elle leva le doigt et dessina un cercle dans les airs, machinalement, comme un réflexe.
Le chat s'envola dans les airs, à un mètre du sol. Zoé, surprise, retira ses mains comme si elle s'était brûlée. Le gros matou roux tomba lourdement sur le sol, amorti par ses longs poils et son ventre rebondi. La jeune fille s'approcha pour le regarder de plus près : il avait des yeux vérons, un bleu et un vert, il lui manquait un bout d'oreille et il avait un museau rose.
Elle le prit dans ses bras et le posa sur son lit. Ce dernier émit un miaulement cristalin, et roula sur le ventre. L'héroine le papouilla longuement avant de se relever. Sa fenêtre était ouverte, cela ne faisait aucun doute, le gros chat était rentré par là.
Elle se mit en pyjama, fermat la fenêtre et les rideaux, avant de se coucher sous l'épaisse couverture de velours. Le matou était toujours là, couché lui aussi sur ses pieds.
Les trois amis avaient décidé de s'expliquer au déjeuner du lendemain, pour ne pas avoir à dépasser le couvre feu.
Zoé s'endormie sans plus aucune peur, et en étant heureuse de ses progrès du jour.

Le lendemain matin, elle se réveilla, et observa que le chat était toujours à ses pieds. Elle lui fit plusieurs papouilles, et se prépara pour son premier jour.
Elle mit son uniforme, se coiffa à la perfection, et sortit, impeccable, de sa chambre.
Elle retrouva en sortant Emma et Arthur qui l'attendaient dehors.
Elle prit de leurs nouvelles, autrement dit ils discutèrent de tout et de rien, et Zoé leur parla du matou roux qu'elle avait trouvé la veille sur son lit.