Chapitre 17

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Toute la salle se tourna vers l'intéressée qui s'empourpra.

-Z...Zoé ? Bégueilla Arthur.

Ladite jeune fille était magnifique, éblouissante, fantastique.
Zoé portait une robe qui lui allait jusqu'en dessous du genou et des manches séparées, comme des petites ailes.
Sa robe remontait jusqu'en haut de sa poitrine et, bien évidement, elle était couverte de plumes de Pendragon.
La jeune fille était coiffée d'un élégant chignon surmontée d'une parure en forme de paon.
Elle portait aussi des boucles d'oreille dorées et un fin collier de la même couleur.
Zoé n'était pas maquillée, mais elle semblait.
Tous les élèves ainsi que les professeurs murmuraient.
La jeune brune, visiblement génée, regagna à pas rapide son partenaire.

-Ouaw, Zoé tu es... Magnifique...

-Merci Arthur, toi aussi.

Les deux discutèrent, un peu timides, puis voyant les autres qui dansaient, ils se lancèrent dans une danse lente mais vive, agréable.
Le temps semblait s'étirer, et les enfants dansèrent ainsi une vingtaine de minutes.
Ensuite vint l'heure de passer à table : les feuilles habituelles étaient remplacées par de somptueux plats dont Zoé ne connaissait jusqu'à maintenant pas l'existence. Ils étaient servis sur des assiètes d'or et d'argent, avec des couverts sculptés.
Ce soir-là, les enfants ainsi que les professeurs dînèrent dans la joie et la bonne humeur, n'ayant pas encore eu vent du drame futur.
Après le repas arriva l'heure des slows, Mélodie dansa avec Balthazar, Neïre avec Emma, et Arthur avec notre héroïne.

-Excuse moi Arthur, je dois m'absenter. S'excusa Zoé.

-Pourquoi, demanda-t-il déçu.

-J'ai oublié d'aller nourrir Sweet, et j'aimerais éviter qu'il ne  saccage ma chambre, lui répondit honnêtement Zoé.

La jeune fille sortit de la salle et alla donc nourrir Sweet, mais eu la douleur de retrouver sa chambre saccagée par ce sauvage.
Zoé gronda le matou roux, et dû finalement tout remettre en ordre.
Cela lui prit une quinzaine de minutes, mais elle finit par nourrir le matou avant de regagner la salle de bal.
Elle retrouva Arthur, qui s'étonna de la revoir.

-Tient, tu t'es encore changée ?

-Je te demande pardon ?

-Tu étais là il y a à peine cinq minutes avec une toute autre coupe de cheveux et une robe rose à froufrous.

-Bien sûr que non, j'étais dans ma chambre en train de réparer les dégâts de Sweet et de le nourrir. S'agaça la jeune fille.

-Je t'assure que non, tu étais là.
Insista Arthur.

-Mais puisque je te dis que j'étais dans ma chambre ! Explosa Zoé.
Pourquoi te mentirais-je ?
Et puis tu sais bien que je déteste le rose et les froufrous, et pourquoi aurais-je décidé de me changer alors que j'ai travaillé nuit et jour sur cette robe, et quand aurais-je eu le temps d'acheter ou de fabriquer cette autre robe, hein ?

-Excuse moi... Mais pourtant je te promet que quelqu'un qui te ressemblait comme deux gouttes d'eau étais là, à ta place il y a cinq minutes.

Zoé réfléchit, elle était à Pendragon depuis plusieurs mois, et avait vu la tête de tous les élèves, mais jamais elle n'avait vu une personne comme elle, son sosie.
Elle s'en souviendrait, non ?
Elle décida de faire le tour de la salle, car bien évidement, tous les élèves étaient présents.
Elle ne trouva pas son sosie parmi les élèves présents.
Elle retourna voir Arthur, et ils établirent un plan :
Les enfants feraient comme si de rien n'était, puis Zoé regagnerait sa chambre et y resteraient quelques minutes.
Elle reviendrait ensuite dans la salle de bal où Arthur aurait retenu son sosie.
Arthur et Zoé dansèrent, encore et encore, puis il fut l'heure pour l'héroïne de regagner sa chambre.
Elle fit quelques pas, mais fut prise d'une violente migraine.
La jeune fille tituba, pour finir à terre, à moitié inconsciente.
Elle entendit des pas, quelques cris, et les professeurs se frayer un chemin jusqu'à elle.
Elle luta pour rester éveillée, mais hélas elle n'y arriva pas.
Elle s'endormit, laissant tous ses amis et les autres élèves paniqués autour d'elle.
Lorsqu'elle se réveilla, du moins c'était ce qu'elle pensait, elle n'avait plus aucun pouvoir sur elle-même, Zoé bougeait, mais elle ne contrôlait pas ses gestes, elle était comme en retrait, et quelqu'un d'autre avait pris le pouvoir à sa place.
Elle était comme... Possédée.
La jeune fille tenta de reprendre le pouvoir, en vain.
L'attaquant était trop puissant.
Zoé tenta plusieurs fois de reprendre posséssion d'elle même, sans résultat.
À un moment, elle se sentit monter dans les airs et hurler ces paroles :

-Magiciens, à présent que nous possédons votre arme secrète, celle que vous avez enlevée et cachée, rendez vous, ou nous détruirons votre...

Le possesseur n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle fut projetée contre un mur. L'attaquant perdit connaissance ce qui permit à Zoé de reprendre le contrôle quelques secondes.

-Je... Aidez...

Elle n'eut le temps que de prononcer ces mots avant que l'envahisseur ne reprenne sa place.
Elle se leva, chancelante, puis ressentit une immense douleur au niveau de son bras gauche. Elle voulut hurler, mais se retint. Elle sentait des gouttes de sang dévaller son bras, et elle se mit à pleurer, avant que la douleur ne l'emporte, elle et son attaquant.
Lorsqu'elle se réveilla, elle était à l'infirmerie, ses amis à son chevêt.

-Les... Amis ?

-Oui Zoé, c'est nous, ne t'inquiète pas, tout est fini.
Repose toi maintenant.

L'héroïne ne savait pas qui avait prononcé ces paroles, mais elle lui obéit et se rendormi.
Soudainement, elle se réveilla. elle était dans le monde noir, mais elle sentait que quelque chose était différent. Elle se regarda, et découvrit avec horreur une énorme cicatrice sur son avant bras droit. Cette dernière avait une forme étrange, comme un symbole.

Que cela pouvait il bien dire ? Peut importait pour le moment, Zoé savait pertinement que la cicatrice n'était pas la seule chose qui avait changé, et pour cause : elle entendait des bruits de pas lents, comme s'ils trainaient sur le sol

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Que cela pouvait il bien dire ? Peut importait pour le moment, Zoé savait pertinement que la cicatrice n'était pas la seule chose qui avait changé, et pour cause : elle entendait des bruits de pas lents, comme s'ils trainaient sur le sol. Mais un problème s'opposait à cette théorie, le sol n'existait pas.
La jeune fille tenta de faire glisser ses pieds sur le sol innexistant. Aucun bruit ne se manifestait, néanmoins, les bruits de pas de l'être inconnu se rapprochaient.
Ils s'avançaient de plus en plus, mais Zoé ne pouvait pas voir qui se rapprochait.
Soudain, la désagréable sensation d'être épié avertit Zoé que si l'inconnu ne se trouvait pas devant elle, il était juste derrière la jeune fille.

Zoé Sanders 1:La naissance d'une légende Où les histoires vivent. Découvrez maintenant