Chapitre 15

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Le lendemain, dès que le soleil eut repris sa course, les cinq amis descendirent avec pour but de manger.
Ils se dépêchèrent, et peu après, ils se rendirent à Magic Fantasy.
Chacun fit ses achats : pour Emma, ce fut une longue robe turquoise simple, avec une fleur bleue légèrement plus foncée sur la poitrine.
Neïre, quand à elle, choisit une robe noir, lui arrivant au genou, avec un ceinture de la même couleur.
Mélodie prit une somptueuse robe couleur des abysses, avec une ouverture sous le genou et descendant vers le bas.
Et pour Arthur, ce fut un ensemble noir et blanc, une chemise, une cravate, une veste, un Jean.
Quand à Zoé, elle ne trouva rien.
Elle ne trouvait rien à son goût.

-Ça va Zoé ? Pourquoi tu ne prends rien ? Lui demanda Neïre.

-Ça va, c'est juste que rien ne me plait dans cette boutique, tout est... Étrange. Je préfère créer ma propre robe.

-Tu es sûre ? C'est long de créer une robe, et le bal n'est que dans quelques jours...

-Ce n'est pas grave ! S'écria Zoé irritée. Je peux faire ce dont j'ai envie non ? Et puis ce n'est pas comme si ce bal était si important qu'il en a l'air !

-Eh bien... Entama Arthur.
C'est le premier bal de printemps de toute l'histoire de Pendragon.

-Mais ce n'est qu'un stupide bal ! Explosa Zoé.
Lorsqu'elle se rendit compte de son erreur, il était déjà trop tard.
Elle même était étonnée, comment avait-elle pu parler à ses amis de cette façon ?
Zoé ne savait pas quoi faire, elle ne pouvait pas fuir, elle ne saurait pas retourner à Pendragon, et elle avait trop honte pour rester ici.

-Je... Je vais prendre l'air.

Elle sortit d'un pas pressé et gagna la terrasse du magasin.
Là haut se trouvaient des banc, où elle s'assit. Elle repenssa à son comportement, mais que lui arrivait il ? Il y a seulement un mois ou deux, jamais elle ne leur aurait parlé ainsi. La jeune fille voulait pleurer, mais elle se retint. Elle devait aller s'excuser, mais elle ne trouvait pas le courrage nécessaire. Sur la terrasse, des bacs multicolores étaient alignés où étaient plantés des fleurs à peine éclosent, qui attendaient le début du printemps.
Zoé traça un cercle dans les airs, et une fleur rose pâle germa, elle resplendissait de mille feu, on aurait dit un diamant teinté.
La jeune fille sourit, ce monde était bel et bien merveilleux.

-Tu progresse dis donc.

Zoé sursauta avant de se retourner pour regarder le nouveau venu.

-Arthur, c'est toi. Je... Je m'excuse pour tout à l'heure, je ne voulais pas vous parler ainsi.

-Ce n'est pas grave. Le garçon lui prit les mains.
Zoé, y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? Je te sens de plus en plus  énervée en ce moment, tu n'a pas l'air dans ton assiète.

-Ne t'inquiète pas, tout va bien, j'étais juste fatiguée. Mentit elle.
En effet, elle se sentait de plus en plus mal au fil des jours, et son état empirait.

-Pourtant tu as dormi jusqu'à onze heures ce matin. Lui répondit-il, non convaincu.

Zoé ne répondit pas. Elle savait que le garçon ne voulait pas la mettre mal à l'aise ou lui faire du mal, mais elle-même ne savait pas ce qui lui arrivait.

-Si tu as besoin de parler, je suis là, lui répondit il sincerrement.

-Merci Arthur. La remercia Zoé.

-Quoi qu'il en soit... Reprit le garçon, rouge pivoine.
Veux-tu m'accompagner au bal ?

Zoé avait rougit jusqu'aux oreilles.
Arthur lui avait demandé de l'accompagner au bal ! Elle, Zoé Sanders !
Elle ne le méritait pas... Il était si beau, ses yeux bleu pâle la dévisageaient gentiment, et ses cheveux roux flamboyant...

-Oui ! Avait elle crié.

Quelques personnes s'étaient retournés.
Arthur se jeta littéralement sur la jeune fille, et la serra dans ses bras.

-Oh merci Zoé !

-De... De rien...

Les deux adolescents rentrèrent ensemble à Pendragon.
Ils s'arrêtèrent devant un ruisseau de couleur mauve, ou nageaient des petits animaux semblables à de petits faons, avec des ailes et un bec de canard.
Les enfants s'installèrent sur deux rochers, côte à côte.
Au bout d'une quinzaine de minutes, des dizaines de plumes vertes et dorées déferlèrent dans leur direction.
Zoé en attrapant une.
Elle la tourna dans tout les sens, l'observa, mais ne savait pas à quel animal elle appartenait.

-Dis Arthur, à quel animal appartient cette plume ?

Le garçon, jusque là dans la lune, ouvrit des yeux grand comme des soucoupes.

-Zoé ! Où as-tu trouvé cette plume ?

-Eh bien là, dans la rivière, répondit-elle en désignant de son indexe cette dernière.

-Ramasses-en le plus possible, criat-il, hystérique.

Les deux amis ramassèrent le plus de plumes possible.
Après une bonne demi heure, ils en avaient quelques centaines.
Les plumes étaient rassemblées dans un grand tas qui arrivait au bassin de Zoé.
Les enfants avaient pris soin de ne pas abimer les plumes.

-Arthur, tu ne m'a toujours pas dit à quel animal appartenait ces plumes.

-Haha ! Zoé te rend tu compte ? Ce sont les plumes d'un animal céleste normalement disparu depuis des milliers d'années !
Ces plumes appartiennent au Pendragon.

Zoé Sanders 1:La naissance d'une légende Où les histoires vivent. Découvrez maintenant