Chapitre 2

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Le réveille sonna éloignant les deux amoureux de leurs rêves.

- Bonjour mon amour, murmura Derek à l'oreille de Stiles.

- Mmh, que j'aime les réveils comme ça. Coucou toi. Tu as bien dormi ?

- Disons que c'était compliqué, l'état de Peter m'inquiète. Et toi ?

- Je comprends. J'ai plutôt bien dormi, mais je triche, j'ai un loup qui veille sur moi, même dans mon sommeil.

- Il a l'air charmant…

- Un peu associable mais on a tous nos défauts.

- Si en plus d'être beau et intelligent, il était populaire, je ne suis pas sûr que ça t'aurait tant plu que ça. Il aurait eu un succès de dingue.

- J'ai oublié de préciser que sa modestie faisait partie de ses qualités les plus importantes ?

- Décidément, quel homme !

- Ouais, j'ai de la chance.

- Je ne sais pas. Moi en tout cas, je ne me plains pas. Il te reste combien de temps avant d'aller au boulot ?

- Mmh une petite heure.

Les yeux de Derek se mirent à briller d'une lueur remplie d'espoir. Stiles connaissait bien ce regard, il se mit à rire et il l'embrassa langoureusement. Quoi de mieux qu'un peu de sport pour commencer sa journée ?
Mais, surtout, ce qu'il adorait, c'était la douceur avec laquelle son amant le traitait. Après leur petite interlude amoureuse, le loup s'éclipsa pour ramener le petit déjeuner au lit. L'humain en était sûr, son bonheur atteignait les sommets. Pour rien au monde, il ne changerait de vie. Et qu'importe les obstacles qui se dresseraient devant eux, ils s'en sortiraient toujours. Du moins, c'est ce qu'il pensait.
Le repas englouti, il mit son uniforme sous les yeux pervers de son amant.

- Tu exagères, on vient de…

- Ce n'est pas de ma faute, ça te va bien. Bon, allez, faut pas que je traîne moi non plus.

Habilement, Derek sauta du lit et enfila sa tenue de garagiste. Le jeune policier ne put s'empêcher de lorgner son corps. Son pantalon de travail remontait jusqu'à la naissance de ses abdominaux, une large ceinture venait le plaquer contre ses hanches. Et pour terminer, un débardeur moulant dessinait parfaitement le moindre de ses reliefs musculaires.

- Stiles… Stiles… Hey !

- Hein ?!

- Et après c'est moi qui exagère...

- Ah non, euh, pas du tout.. Je réfléchissais à... Euh ma journée de travail... C'est ça !

- Mais bien sûr ! Tu finis tard aujourd'hui ?

- Normalement non, je dois rendre visite à Scott de toute façon. Et toi, mon chéri ?

- Mmh, je pense que je serais rentré vers 19h.

- Pour une fois, je rentrerai avant toi ! Vivement ce soir. Oh, il est déjà 7h40. Il faut que j'y aille ! Je t'aime.

- Moi aussi !

Après un petit baiser, Stiles fila jusqu'à sa voiture et prit la direction de son travail. Il allait encore devoir mentir, rire à des blagues plus que limites et affronter le regard inquisiteur de certains collègues. Ça l'épuisait. Il voulait juste vivre aussi normalement que possible. Était-ce si difficile ? Est ce que le regard des autres était plus important que son propre bien être ? Il n'était pas naïf, il savait que l'homophobie n'était pas encore éradiqué. Et il en craignait sa dangerosité.
Avant qu'il ne finisse le cours de ses pensées, il était arrivé devant le commissariat. "L'avantage d'être un hyperactif c'est qu'on ne voit pas le temps passé." Se moqua t-il de lui-même. Son téléphone vibra.

L'appel du loup / Sterek T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant