L'appel du loup / Sterek T2

Chapitre 18

Les deux hommes, toujours sur le canapé, échangeaient des baisers passionnés depuis plusieurs minutes. Stiles, assis aux côtés de son homme, avait la respiration coupée. Il jouait avec les mèches noires de son amant, savourant chaque seconde où leurs langues s'entrelaçaient. Son esprit était un peu engourdi mais il ressentait parfaitement les étincelles qui pétillaient en lui. Les doigts de Derek traçaient des formes abstraites sur son dos. Chacun de ces effleurements était semblable à des courants d'eau chaude le parcourant. Le manque de contact physique se faisait sentir, son intimité commençait doucement à se réveiller. Stiles détacha ses lèvres et commença doucement à suivre le contour de la mâchoire de Derek, il continua à descendre le long de son cou. Arrivé à la bordure du t-shirt, il le souleva et, aidé du lycan, le retira.

Devant lui s'étendait le torse puissant de Derek. Il s'était légèrement affiné. Stiles tendit la main et la posa à l'emplacement de son cœur. Il le sentit vibrer avec engouement, il remonta les yeux pour croiser le visage sérieux du loup.

- Ton cœur bat si fort, murmura le jeune homme.

- C'est comme ça à chaque fois que tu me regardes, à chaque fois que tu me touches, à chaque fois que tu m'embrasses… Tu ne t'en rends juste pas compte.

Stiles sourit doucement, ces paroles étaient réconfortantes. Derek lui paraissait tellement loin ces derniers jours qu'il en avait presque oublié sa douceur. Avec tendresse, il reprit son exploration. Sa paume bougeait doucement, elle passa sur son sternum, sur ses côtes, sur la ligne parfaitement dessinée de ses abdominaux.

- Je suis jaloux, ricana Stiles. Ton corps est sculpté à souhait…

- Je suis obligé de rester en forme. Et puis, si je peux encore apercevoir cette lueur dans tes yeux, pourquoi s'en priver ?

- Tu as même le « V » abdominal ici, ajouta-t-il en l'effleurant.

Derek poussa un soupir lancinant en se mordant la lèvre inférieure. Il était particulièrement sexy et sa façon de réagir excita Stiles. Il enleva la ceinture et les premiers boutons du pantalon noir de son amant. Sous ses yeux, le sous-vêtement que portait Derek était déformé par une bosse importante. Il la caressa à travers le tissu, lui arrachant des cris de plaisir.

- Tu es sensible, mon petit Derek, plus que d'habitude.

- Une semaine, grogna le loup.

- Tu comptes les jours ? Se moqua amoureusement Stiles.

- Dit l'hyperactif qui se jette littéralement sur moi.

- Si tu n'aimes pas, on peut s'arrêter ici et…

- Hors de question, le coupa durement le loup.

Satisfait, Stiles se pencha en avant pour embrasser le tissu. Un râle de contentement remplit l'appartement. Il baissa expressément le caleçon pour couvrir de frôlements le membre qui se dressait devant lui. Derek avait étendu ses bras sur le dossier du canapé afin de l'agripper, sa tête reposait en arrière et ses yeux étaient mi-clos. Il profitait de chaque seconde où il pouvait ressentir son corps se perdre dans son désir. Lorsque le contact humide de la bouche de Stiles lui engloba le sexe, il ne put retenir sa voix.

- Stiles… Grinça-t-il. Tu veux me faire mourir de plaisir, c'est ça… ? Quand tu fais ça, je…

Le jeune homme connaissait parfaitement les gestes que son compagnon aimait. Il jouait de sa langue sur le gland et le frein tandis que sa main droite effectuait avec précision des mouvements de haut en bas. Le bassin de Derek se mit à bouger tout seul, son corps n'écoutant que le brasier qui le consumait. Ses griffes s'étaient enfoncées dans le canapé et sa bouche entrouverte faisait entendre des gémissements d'abord timides, puis, de plus en plus bestiaux.