XIII. Traîtres.

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PDV Matteo :

Les cris de la foule parviennent jusqu'à mes oreilles et me plongent dans une bulle d'euphorie

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Les cris de la foule parviennent jusqu'à mes oreilles et me plongent dans une bulle d'euphorie. L'arbitre à nos côtés annonce le début du combat, et les exclamations s'intensifient. L'adrénaline bat dans mes veines tandis que j'affronte mon adversaire devant moi. Un buffle. 21 combats, 21 victoires. Jusqu'à aujourd'hui.

Nous tournons en rond autour du ring, sous les acclamations du public. J'essaie de l'analyser, cherchant à anticiper sa prochaine action. Pour l'instant, aucun de nous n'a gravement touché l'autre. Nous nous contentons de nous étudier, de deviner les prochains coups.

Mon adversaire en face de moi donne de petits coups dans le vide, afin de donner du spectacle au public.

Minable.

J'avance mon pied droit et lui assène un direct du droit à la tête. Il ne l'esquive pas, alors j'enchaîne avec deux autres coups. Cependant, il réagit aussitôt et me porte un coup au plexus solaire.

Mon souffle se coupe et je recule de quelques pas, sous l'effet douloureux de son attaque. Lui aussi secoue la tête, probablement légèrement sonné par le coup que je viens de lui infliger. J'attends qu'il m'attaque à son tour, mais il n'en fait rien.

Surpris, je fronce les sourcils, mais ne me laisse pas distraire par son manque de réactivité.

J'essaie de comprendre la stratégie qu'il a mise en place, mais je ne la saisis toujours pas. Je pensais qu'il attaquerait le plus rapidement possible, mais il semble rester sur la défensive.

Rapidement, j'enfonce mon poing bandé dans le flanc de mon adversaire et feins une attaque du pied gauche afin de pouvoir lui asséner un coup de pied avec le pied droit.

— Vous allez vous regarder encore longtemps dans les yeux ? crie quelqu'un dans le public.

Ils veulent du combat.

Dans les tribunes, les paris fusent de toutes parts. Chacun fait de l'argent sur notre dos, attendant un spectacle à la hauteur de leurs exigences. Les gens ne viennent pas pour l'ambiance ou les boissons. Ils veulent de l'argent et du sang.

Ils veulent de la violence ? Ils l'auront.

Mon adversaire a un moment d'égarement, et j'en profite pour me jeter sur lui. Je suis surpris qu'il se soit laissé déstabiliser par la pression du public. Pour quelqu'un qui a remporté tous ses combats, je m'attendais à mieux.

Sans lui laisser le temps de répliquer, j'enchaîne les coups. Je lui assène un coup de poing direct visant son estomac, puis son visage. Il réplique avec un crochet suivi d'un uppercut. Mon adversaire est défiguré, son visage est gonflé et couvert de sang à la suite des coups que je lui ai infligés plus tôt. Afin de terminer ce combat le plus rapidement possible, je lui porte directement un uppercut qui le fait trébucher en arrière. J'enchaîne avec un direct au foie, et il pousse un cri en s'écroulant par terre, gémissant de douleur. Je passe une main dans mes cheveux et crache sur le côté le sang que je retenais dans ma bouche.

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