Chapitre 30 : Réunion improvisée

615 16 32
                                    

Coucou,

J'espère que vous apprécierez le chapitre.

J'ai peut-être rencontré quelques difficultés en l'écrivant, donc j'espère que vous ne serez pas déçues.

Bisous ;)

PDV Madelaine :

Les volets frappent contre ma fenêtre à mesure que la pluie gagne du terrain. La nuit est déjà bien avancée, mais je ne parviens pas à m'endormir. Mon regard est porté sur le plafond, mes pensées s'entremêlant dans mon cerveau ne me laissant pas sombrer dans les bras de Morphée.

Me redressant, je pousse un grognement en me frottant fermement le visage. Mes yeux me piquent, mais malgré les signes de la fatigue, mon cerveau ne semble pas prêt de s'éteindre. Le grondement d'un orage éclate dehors, la pluie se déchaînant de plus en plus.

D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais eu peur de l'orage. Je l'ai toujours trouvé amusant, comme si c'était la nature qui voulait jouer avec nous...

« - Pourquoi te caches-tu, Archie ?

Soulevant le drap de notre lit, j'aperçois une petite silhouette tremblante, recroquevillée sur le sol. J'ai arrêté d'attendre une réponse de la part d'Archie depuis longtemps. La parole est de moins en moins supportable pour lui. Tout devient trop dur à supporter.

Chaque jour semble une épreuve de survie que la nature semble vouloir nous enseigner.

Lorsqu'un éclair éclate dans le ciel, et que son grondement caractéristique surgit peu de temps après, je comprends enfin ce qui a provoqué cette réaction. Archie laisse échapper un gémissement de crainte, mais couvre aussitôt sa bouche de ses petites paumes afin de faire le moins de bruit possible.

Lorsque les loups rodent, les souris se cachent.

- Sors de ta cachette, p'tit troll, je chuchote en tapotant sous le lit jusqu'à attraper son avant-bras, ils ne viendront pas ce soir.

Voyant qu'il ne m'écoute pas, je lui tire le bras ce qui me vaut une légère protestation. Mais malgré cela, il me laisse faire et se blottit aussitôt dans mes bras à la seconde où je l'ai sorti de sa cachette.

Au même moment, un nouvel orage éclate à l'extérieur, éclairant notre chambre pendant un instant face à l'intensité de l'éclair. Archie cache sa tête dans ma poitrine, essayant de se protéger de l'extérieur.

- Tu as peur de l'orage ? je le questionne, étonnée de ne l'avoir jamais remarqué.

Voyant qu'il ne me répond pas, je le berce dans mes bras en m'avançant vers la petite fenêtre de la chambre qui donne sur l'extérieur.

Observant l'extérieur, je réfléchis à une solution envisageable afin qu'il trouve les orages amusants, et non terrifiants.

- Archie, je souffle, attirant son attention, lorsqu'un éclair s'illumine dans le ciel, il faut que tu comptes avec moi. Tu es d'accord ?

Pendant un instant, il me regarde comme si j'étais devenue folle. Mais il se prête au jeu, observant le ciel avec un regard partagé entre amusement et méfiance. Lorsqu'un éclair surgit, il tressaille mais se détend aussitôt lorsque je commence à compter. Arrivé au nombre 8, le grondement retentit enfin comme une récompense à mon décompte, et Archie applaudit aussitôt.

- Tu vois, l'orage est loin maintenant. Nous ne sommes pas en danger, d'accord ? je le rassure en le replaçant sur le matelas que nous partageons.

HEARTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant