Chapitre 27 : allergique à toi.

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Coucou les girls !

J'espère que vous allez bien et que ce chapitre va vous plaire.

N'hésitez pas à me donner vos avis, et sur ce, bonne lecture ! 

Bisous !

PDV Madelaine :

Centre commercial, quinze minutes avant le drame.

Je passe une des meilleures journées de ma vie.

Je n'ai jamais autant ri en une seule journée. Mes joues sont crispées, engourdies à force de se contracter dans un sourire. Mes yeux sont larmoyants, et je ne sens plus mes bras, broyés sous le poids des sacs remplis de divers achats.

Mais rien, absolument rien, ne parvient à gâcher cette journée.

Épuisée, nous nous posons près d'un banc, posant les sacs dessus afin de reposer nos muscles.

- Pourquoi les hommes sont-ils si... je commence à essouffler après avoir couru quelques centaines de mètres.

- Ridicules ? Continue Cassie pour moi, passant une main dans ses cheveux en reprenant son souffle.

Je ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes fait draguer aujourd'hui. Les hommes peuvent être aussi terrifiants que ridicules, mais malheureusement pour eux, je vis avec les hommes les plus terrifiants du pays. Alors il a été facile pour nous de les faire tourner en bourrique.

Il faut croire que deux femmes complètement hystériques, s'extasiant devant chaque magasin en se pavanant dans une voiture de luxe, ne passent pas inaperçues.

- Ce ne sont que des hommes. Je conclus en haussant les épaules, secouant mes bras rougis par les lanières des sacs.

J'ai toujours rêvé de passer une journée entre copines, remplie de rire et d'innocence.

Et aujourd'hui a été cette journée.

- On devrait se venger plus souvent.

- Si tu es prête à affronter Matteo, je te suis sans problème.

La luminosité extérieure se fait de plus en plus sombre, et je réalise soudain qu'il fait bientôt nuit.

- Il fait déjà nuit ? je constate avec surprise.

Cassie lève le regard, observant les couleurs du coucher de soleil dans le ciel.

- On a passé la journée à magasiner ? je demande, essayant de comprendre comment cette journée a-t-elle pu passer aussi rapidement.

- Il faut croire...

- Est-ce normal que je ne ressente aucune culpabilité ?

J'essaie de comprendre ce que je ressens en ce moment. Est-ce un sentiment de liberté qui m'envahit ? Je me sens légère, comme si aucun problème ne pesait sur mes épaules. Cette journée a été un boost d'endorphine, me procurant un sentiment de légèreté.

Je ne remercierai jamais assez Cassie de m'avoir fait vivre cette journée.

- Pourquoi tu devrais ressentir de la culpabilité ? ricane Cassie, comme si ce que je disais était complètement illogique pour elle. C'était l'objectif de cette journée... de se venger, précise-t-elle avec un regard sadique.

Elle a raison. Si je veux trouver une place dans cette unité, il faut que j'arrête de me soumettre à l'autorité d'autrui. Et cette journée prouvera à Matteo qu'il n'a pas le droit de m'utiliser pour parvenir à ses fins.

HEARTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant