L'amour coule à Flot

1/ Prologue

Le soleil d'aujourd'hui illumine ce petit coin de paradis. Luna se tenait devant la porte de la maison de campagne de son grand-père, dans un petit coin d'Italie, qu'il lui avait légué avant de décéder d'un cancer du cerveau.

Elle avait passé de nombreux étés ici, mais cette fois, elle était seule. Elle avait besoin de temps pour réfléchir à sa vie, sa carrière... ainsi qu'à sa relation avec son petit ami, Luiz.

Elle avait pris une semaine de congés pour venir ici afin se ressourcer et réfléchir à son avenir. Elle avait besoin de temps pour elle-même, sans les distractions de la ville et de son travail, loin de toute interaction humaine. Elle avait besoin de se concentrer sur ce qui était important pour elle.

Elle entra dans la maison de campagne et sentit immédiatement cette nostalgie l'envahir. Elle se souvenait des étés passés ici, à jouer dans les champs, à nager dans le lac, à faire des promenades dans les bois. Elle avait toujours aimé cet endroit, et s'y sentait en paix.

Elle passa sa première journée à se détendre, lisant des livres et se promenant. Mais elle sentait tout de même un grand vide qui l'entourait... la présence de son grand-père lui manquait énormément, il avait toujours été présent lorqu'elle était au plus bas. Chaque endroit de cette maison lui rappelait ses instants passés avec son grand-père, Marcel. Elle eut appris son décès par une grande amie de celui-ci. Quand elle lui a annoncé la cause, Luna n'en revenait pas, son grand-père lui avait caché. Elle appris par celle-ci qu'une lettre, qui lui était dédiée, avait été laisser.

« Coucou ma poulette, j'espère que tu vas bien
malgré ces temps difficiles. Tu lis cette lettre
sûrement parce-que je ne fais plus partis de ce
monde, ce foutu cancer aura réussi à m'effacer.
Je ne sais pas si en ce moment tu m'en veux de t'avoir mentis, mais je le faisais pour ton bien. Je te connais beaucoup trop, tu te serais inquiétée, et nous n'aurions pas pu profiter de ces quelques temps qu'il me restait à vivre.
Ma Poulette, n'oublie jamais que je t'aime, et que j'aurai tout fait pour ta petite bouille.
Je veux que tu vives ta vie, comme tu le sens
ne te préoccupe de personne, vis comme tu le désire.
Et un conseil : ne te laisse jamais marcher dessus par un homme,
dans le cas contraire, il en profitera et gâchera ta vie alors défends toi tout en faisant attention à toi, car je ne compte pas te revoir maintenant, je veux que tu vives pour moi, et ce le plus longtemps possible.
Je t'aime ma poulette.

Papi Marcel. »

Ce fut ses derniers mots, une larme coula puis elle finit par s'effondrer tant la douleur la submerger.

Luna s'endormie en sanglots, à force d'avoir trop pensé à lui et à cette lettre.

***

Elle avait apporté son ordinateur portable avec elle, mais n'eu pas le courage de travailler cette semaine. Elle avait besoin de temps pour elle-même à découvrir les environs qui l'entourait.

Le deuxième jour, elle reçut un appel de Luiz. Il voulait savoir comment elle allait, comment se passait son séjour en campagne. Luna avait du mal à s'exprimer. Elle ne su si elle voulait continuer cette relation, peut-être n'était-elle pas encore prête.

Luiz était gentil et très attentionné, mais ils ne voyaient pas l'amour de la même vision. Il ne la faisait pas vibrer comme elle l'avait imaginé. Luna ressentait ce besoin de passion, de feu, de quelque chose de plus gros que ce qu'il pouvait lui offrir.