10/Luna

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Je m'éveilla dans une douce quiétude, comme si cela faisait 1 semaine que je n'avais pas dormis, baignée par la lumière naissante du soleil qui filtrait à travers les rideaux en dentelle blanc de ma chambre. Les premiers rayons du soleil caressaient délicatement mon visage, éveillant en moi en sensation apaisante après une nuit si douce, mais ù j'étais cela ne me disais rien, je n'avais pas l'impression de reconnaitre cette pièce, puis je me souvins ce qui s'était passé la veille. La pièce semblait dissimuler les réalités troublantes de la captivité dans laquelle je me trouvais à présent.

Les draps soyeux s'écartèrent de mon corps avec une fluidité gracieuse alors que je m'étira dans ce lit, dans un réveil plus que lent. Je pris alors plus le temps que hier pour observer à quoi ressemblait la chambre dans laquelle j'avais dormit, car hier j'était trop chamboulé pour reconnaitre la réel beauté de la pièce. Les meubles raffinés semblaient imprégnés d'une aura de mystère, tout comme la porte qui s'éleva devant moi. Je me dirigea instinctivement vers cette porte, mais ma main rencontra une surface froide et métallique. Je leva alors les yeux  grand ouvert vers c'celle-ci en réalisant ce qui s'était passé. Il avait fermé la porte à clé, pour que je ne m'enfuis pas une deuxième fois.

Un frisson parcourut alors ma colonne vertébrale lorsque je réalisa que ce fameux Matthew,  avait alors prit des précautions supplémentaires durant la nuit. Cette pièce qui était devenus à présent mon sanctuaire nocturne devenait, d'un coups, une cage invisible. La sensation d'isolement s'intensifia.  
Le moment fut interrompu par l'apparition soudaine de mon kidnapper, ayant à la main  un plateau délicatement préparé et qui me donna étrangement envie. Mes yeux se posa alors sur cette fameuse Luna, qui d'après elle, était sa sœur. Il y déposa alors le plateau avec une précision presque artistique. Avant qu'il parte, mes yeux ne se prirent alors pas de le reluquer de la tête au pieds.

C'était un homme ayant une beauté monstrueusement dangereuse. Il pourrait me poser bien des soucis, il avait ce fameux dégradé espagnol que beaucoup de garçons de mon âge avaient. Ses cheveux avaient la teinte d'un blond aussi claire que la neige du mois de Décembre.  Je pus alors remarquer un début de tatouage sur le bras gauche, qui me semblait être un serpent, mais je n'arrivais pas bien à le distinguer.

C'est alors qu'il referma la porte à clé sans échanger un seul mot. Je me releva alors perdue dans mes pensées, en me retrouva alors seule avec pour seule compagnie la douce mélodie du verrou qui se fermait.

La journée s'étira, ponctuée par les clics distincts des verrous, chaque son ajoutant une couche à cette captivité oppressante. L'attente devint une compagne si silencieuse  alors que j'oscillais entre l'acceptation de mon sort et l'impulsion de comprendre le mystère qui m'entourais.

Plus tard le verrou sauta sous les doigts de fée de Lola. Une lueur de complicité naissante s'installa entre Lola et moi, offrant une bouffée d'air frais dans cette univers confiné. Elle se laissa lors tomber sur le lit, à mes côtés. Elle est si belle, elle lui ressemble tellement. On se regarda et elle prit enfin la parole.

-Mon frère est parti aujourd'hui, dit-elle en chuchotant, on a toute l'après-midi pour nous, Matthew, il m'a dit de ne pas te sortir d'ici, mais tu sais moi et les ordres sa fait deux, dit-elle alors.

Matthew, pourquoi son nom me donne autant de frisson ?

Alors Luna, prit mon bras en riant au éclat, et elle prit son téléphone, d'ailleurs où est mon téléphone depuis ce jour là je ne l'es plus sur moi, elle sortit alors son téléphone de sa poche arrière pour prendre une commande pour au moins 4 pizzas, alors que l'on est que deux, mais moi je ne mange pas pour dix, mais elle me dit sur un thon dès plus calme quelle ne compte pas payer, donc qu'elle se foutait de montant. Quoi commander sans payer, non!!!!

L'amour coule à Flot Où les histoires vivent. Découvrez maintenant