La santé

8 0 0
                                    

La santé est un énorme bienfait d'Allah Ta'ala à l'égard de l'être humain, un bienfait indispensable que l'homme ne mesure pas à sa juste valeur. A ce titre le Prophète salallahou 'aleyhi wa salam a dit :  » Il y a deux bienfaits dont beaucoup ne sont pas conscients : la santé et le temps libre » (Rapporté par Al-Boukhari et Muslim). Dans un autre hadith, il dit encore : "Après la foi, personne n'a jamais reçu de grâce meilleure que la santé."

Avant d'aborder les différentes thérapies ou pratiques musulmanes, il nous est paru nécessaire d'aborder le rapport que le musulman entretient avec la maladie.

Dans une société où la distraction est reine, dans laquelle la mort est occultée, il est important de redéfinir notre relation à la maladie.

La maladie, une épreuve

Le terme maladie a pour étymologie (source Larousse) le latin "male habitus" signifiant "qui est en mauvais état". Cette définition renvoie à l'état de l'enveloppe charnelle relativement à un idéal de santé n'est pas contraire à la vision islamique de la maladie.

La différence entre un musulman et non musulman dans le rapport à la maladie se situe surtout dans leur vécu de cette étape de leur vie. En effet Dieu (Glorifié soit-Il) dit dans le Coran :  « Dieu ne saurait laisser les croyants dans l'état difficile où vous vous trouvez que le temps de distinguer entre le bon et le mauvais (...) » (Sourate Al Imran, Verset 179).

Ce verset a dû changer votre vision de la vie, non ? Relisez le encore une fois in cha Allah, toujours pas ?

La maladie, ou l'épreuve sont comme des thermomètres qui prennent la température de notre foi. Ce n'est pas la gravité de la maladie qui doit nous préoccuper mais bel et bien notre réaction face à celle-ci.

Prenons deux situations :

– La première, un jeune homme se pique le doigt avec une écharde, il se met en colère et va même jusqu'à proférer des insultes contre cette écharde. Dix minutes après il n'a plus mal et continue sa journée.

– La deuxième situation, un jeune homme apprend qu'il est atteint d'une leucémie (pathologie sanguine curable), il enchaîne les chimiothérapies et les hospitalisations (que Dieu nous préserve d'épreuves que nous ne pourrions assumer). Il se rappelle une parole de son Seigneur : « Ô croyants ! Cherchez du réconfort dans la patience et la prière ! Dieu est en vérité avec ceux qui savent s'armer de patience » (Sourate La vache, Verset 153). Il poursuit les hospitalisations et les traitements.

Laquelle de ces deux situations vous paraît préférable ? Un doute ? Relisez les deux situations !

La deuxième est bien entendu la préférable. En effet le premier frère continue paisiblement sa journée mais il a râté la (mini) épreuve que Dieu a mis sur son chemin, les Anges ont consigné cela dans le livre de ses actions.

Le deuxième frère mène une vie terrestre qui paraît plus compliquée, plus difficile mais il reste plus enviable ! Il est resté fidèle à Son Seigneur dans Son adoration, et les Anges ont consigné cela par écrit.

Malgré le caractère plus « grave » de sa pathologie, sa récompense auprès de Dieu sera bien supérieure, si Dieu le veut, à celui qui mène une vie paisible dans la désobéissance à Son Seigneur.

N'oublions pas que Dieu a dit : « Je n'ai créé les hommes et les djinns que pour qu'ils m'adorent » (Sourate Ad-Dhariyates, Verset 156)

Premièrement, Allah, le Très Haut a envoyé Muhammad porteur d'une religion qui s'intéresse à tous les aspects de la vie. À ce propos, Abou Dharr (P.A.a) dit :  Du vivant du Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) il n'y avait pas dans le ciel un seul oiseau au sujet duquel il ne nous ai pas appris des connaissances  (rapporté par Ahmad, 20399). Voir Madjma az-zawaid (8/263). aL-Haythami dit : « Le hadith est rapporté par at-Tabarani et les hommes qui l'ont transmis sont ceux-là même qui ont rapporté les hadith du Sahih, à l'exception de Muhammad ibn Abd Allah ibn Yazid, le maître du Coran, qui n'est pas moins sûr.

Pour l'amour de Dieu 🤲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant