Evaëlle ouvrit lentement les yeux en étouffant un bâillement, elle prit appuie sur ses coudes avant d’attraper son téléphone pour regarder l’heure, il était onze heures et demi. Avait-elle vraiment dormi autant ? Était-elle si fatiguée au point de dormir près de la moitié de la journée ? La jeune femme s’asseya sur son lit en déverrouillant son téléphone pour vérifier ses messages, espérant que son père, sa mère et son grand-frère aient enfin fini par lui répondre. C’est triste et le cœur douloureux qu’elle constatant qu’elle n’avait que des messages de ses amies ainsi que de la seule famille qui visiblement lui restait. Sa mère ne lui avait toujours pas répondu ni Gabin et encore moins son père. Evaëlle se sentait tellement seule et si triste qu’elle n’arrivait même pas à en parler, elle souriait devant les gens mais lorsqu’elle se retrouvait seule, elle ne pouvait empêcher ses larmes de couler exprimant toute la douleur et la souffrance qui comprimait son cœur. Résigner a passé la journée de Thanksgiving seule, elle quitta son lit. Son regard se posa instinctivement sur la place où Hayden était pourtant censer occupé.
Était-il en bas ? Était-il parti ? Evaëlle ressenti un pincement au cœur songeant au fait qu’il était sûrement parti. La jeune femme se brossa rapidement les dents avant de descendre pour le chercher mais elle dû se rendre à l’évidence, Hayden était parti pendant qu’elle dormait encore. Elle le savait, se dit-elle. Elle savait qu’il n’était pas sérieux, il ne voulait que jouer avec ses sentiments, elle savait qu’il parlait sous l’influence de l’alcool, Se dit tristement Evaëlle en tentant de refouler les chagrins qui menaçait de la submerger. Le cœur lourd, elle rejoignit la cuisine pour trouver quelque chose à manger, elle ouvrit un placard en sortit un bol ainsi qu’une boîte de céréale que sa colocataire adorée.
Pourquoi avait-elle aussi mal ? Pourquoi ressentait-elle cette envie irrépressible de pleurer ? Se questionna Evaëlle en versant le lait dans son bol des céréales. Elle savait qu’il était sous l’effet de l’alcool lorsqu’il lui avait demandé d’être sa petite amie et pourtant elle n’avait pas pu empêcher les battements de son cœur de s’accélérer et tout son être avait été parcouru par des délicieuses frissons. Mais il n’avait fallu à Evaëlle que quelques secondes avant de se souvenir de combien Hayden White aimait sa vie de célibataire, il aimait savoir que toute les filles du campus étaient à ses pieds, il se jouait de sa beauté ténébreuse qui le rendait irrésistible. Hayden White était-il capable de renoncer à cette liberté qu’il chérissait tant ? Était-il capable de s’intéressait à une seule fille et de lui être fidèle ? Impossible ! Attesta intérieurement la jeune femme.
⁃ Joyeux Thanksgiving ! Dit la jeune femme à elle-même le regard voilé par la tristesse
Elle porta la cuillère à sa bouche le cœur lourd et les yeux remplis des larmes. Vanessa devait sans doute être entourée de sa famille et se sentir aimé. Cette pensée suffit à faire couler cette larme solitaire qu’elle retenait depuis son réveil, elle l’essuya d’un revers de la main en continuant de manger dans un silence pesant.
⁃ Je vois que mon idée est complètement fichu !
Evaëlle sortit de sa torpeur en battant des paupières.
⁃ Hayden ? S’exclama-t-elle surprise de le voir
⁃ La tronche que tu fais, on dirait que t’as vu un fantôme, Adressa Hayden s’approchant de la jeune femme les bras chargés des coursesLa jeune femme continuait de le dévisager avec étonnement, elle le croyait parti. De plus, la porte était fermée comment avait-il fait pour entrer ? Evaëlle était complètement perdu, des centaines des questions se bousculaient dans sa tête.
⁃ Je... je croyais... que tu étais parti ! Annonça-t-elle en remuant sa cuillère dans son bol de céréale
Hayden esquissa un rictus en déposant les sacs sur le plan de travail, il posa ses mains à plat sur la table de la cuisine en plongeant son regard dans celui de la jeune femme.
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Endless : Le Commencement
Roman d'amour- Je n'en peux plus, Cria-t-elle au bord des larmes, Ça ne peux plus continuer, on est toxique l'un pour l'autre, on se fait du mal, tu me blesse toujours puis tu me promets que ça ne se reproduira plus et moi je te crois parce que je t'aime mais tu...