DARIA- Yuna ? Oh , tu m'entends ?
Je secoue ma main devant ses yeux pour lui faire ses esprits. Elle tourne mollement les yeux vers moi en m'interogent du regard.
- Il ne faut pas que tu te fasses du soucis pour ça. Peu importe comment il a appris tout ça , ce qui compte c'est qu'il ne le divulgue pas .
Je laisse un léger blanc avant de reprendre sur un ton plus sérieux.
- Et crois moi il ne le fera pas.
Je plante mon regard dans le sien ,en guise de réponse elle me sourie faiblement. Je me relève énergiquement en frappant bruyamment la paume de mes mains sur la table .
- Bon , c'est pas tout ça mais moi je dois filer. Le dossier sur notre assassin à gérer .
Je bois d'une traite le reste de mon café et sort en adressant un signe de main à Yuna.
Je suis carrément en retard .
Je déteste ça.
Je cours rapidement sans vraiment regarder devant moi quand je percute quelqu'un. L'impact me fait reculer de quelque pas .
Et le mauvais pressentiment que je ressens à ce moment là me force à sortir rapidement mon arme que je pointe vers le torse de l'inconnu.
Il relève un sourcil en me devisagent .
- Un peu excessif comme réaction, tu ne penses pas ? Aller poupée ranges moi ça.
Je ne bouge pas , je suis comme paralysée sous la pression que son regard exerce sur moi .
Ce visage.
Je l'ai déjà vu quelque part, j'en suis certaine.
Il me dévisage toujours , quand je réalise que c'est totalement normal.Je me racle la gorge avant de reprendre:
- Excusez moi .
Je range mon arme et le laisse reprendre ça route l'air indifférent. Je me retourne et le regarde partir jusqu'à qu'il sorte de mon champ de vision.
Qu'est-ce que c'est que ce bordel?
J'ai ressenti un sentiment étrange quand je l'ai eurté . Mes pensées fusent dans tout les sens , je suis sur le point de me lancer à sa poursuite quand une petite fille me rentre dedans et tombe par terre.
J'ai l'impression de sortir d'un long rêve.Je ne sais pas combien de temps je suis restée planter au milieu de cette rue mais de nombreux passant me dévisagent sans même le cacher .
J'aide rapidement la petite fille à se relever puis elle part en courant rejoindre sa mère .
Je reprends ma route rapidement en regardant bien devant moi cette fois ci.
J'arrive après quelques minutes de marches . Je pousse les portes du commissariat en saluant d'un air détaché mes collègues.
VOUS LISEZ
Tout est lié. ( En pause)
ActionLeur vie ne fût qu'une sécession de malheur, de traumatisme, de mauvaise rencontre et de mauvais choix. Au final il ne restait que elles. Mais cette enquête fit tout basculer. Elles n'avaient pourtant rien demandé à personne, mais les découvertes...