Chapitre 3 : La veille de rentrée (13 ans)

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Nous voilà à deux jours de la rentrée pour entrer dans mon nouveau collège. Tini et moi allons dans le même. Depuis sept ans, notre relations ne s'est pas améliorée mais cet été alors que nous étions à la mer, il y avait un orage assez violent. Et vu que je sais maintenant qu'elle a peur des orages elle est venue dans mon lit. Cela ne le dérangé pas car mes parents voulaient que l'on soit plus proche, c'est vrai que j'avais le rôle de grand frère même si je sais que nous avons à peu près le même âge.

Bref, aujourd'hui j'ai un peu la boule au ventre car dans moins de quarante-huit heures, je ferais mon entrée en quatrième. Enfin les études deviennent un peu plus dures. J'ai appris que mes parents avaient fait une lettre pour que Martina et moi soyons dans la même classe. J'ai demandé la raison à mes parents et ils m'ont dit que c'était plus pratique au niveau des emplois du temps d'être dans la même classe et que cela pourrait arranger notre relation. J'ai aussi appris que mes parents nous avaient inscrit à l'atelier de musique et de chant du collège car Martina voulait en faire et vu que nous devions avoir les mêmes planning, ils m'avaient inscrit par la même occasion. Super ! Rien que d'en parler j'ai peur que les garçons du collège ce foutent de ma gueule. J'espère au fond de moi que je ne serais pas le seul mec dans ce cours. Cela pourrait être sympas de me faire des amis... Car je ne suis pas aussi sociable que Tini même si j'ai un meilleur ami qui est Ruggero, j'aimerai avoir une petite bande de potes. Espérons que le collège m'aide de ce point de vu là.

Donc ce soir j'allais me coucher tôt pour reprendre le rythme pour être en forme lundi. J'allai me coucher quand j'entendis de la musique provenant de la chambre de Tini bien évidement ! Qui d'autre sinon ?! Je me leva un peu agacé par son comportement plus qu'enfantin. J'ouvris ma porte et je me dirigea vers sa chambre. Je frappa à la porte tout doucement mais elle ne l'entendis pas avec me volume plus qu'assourdissant. Alors je frappa comme un fou sur cette fichue porte ! Et là, elle m'ouvra la porte avec une tête qui depuis six ans que je connaissais bien. Ce visage annonçait la tempête qui allait s'abattre sur moi.

-Mais ça va pas de frapper comme un bourrin sur ma porte !,dit-elle en commençant à élever la voix.

-Tu ne m'as pas laissé le choix ! Tu n'as pas entendu la première fois, alors j'ai utilisé les grands moyens !,me défendis-je.

-Pourquoi tu viens me faire chier ?,lâcha-t-elle.

-Surveille ton langage Martina !,la préviens-je.

-Je parle comme je veux ! Répond à ma question !,s'écria-t-elle.

-Tu écoutes la musique bien trop forte pour cette heure-ci ! Et cela m'empêche de dormir !, lui dis-je

-Il est à peine 20h30 ! Et j'écoute la musique au son que je veux !,dit-elle en claquant la porte.

Je ne vais pas me laisser faire ! Je retourna dans ma chambre pour réfléchir à un moyen de dormir et de l'emmerder. Après quelques minutes de réflexions, une idée des plus ingénues survint dans ma tête. Je descendis et je partis en direction de la cave. J'arrivai devant le compteur électrique et je chercha l'étiquette où il y avait "chambre de Martina" après l'avoir trouvé, fis sauter les plombs et je repartis à grandes enjambées vers ma chambre. Quelques secondes après, elle sortit à claquant la porte de sa chambre et entra dans la mienne comme un furie.

-C'est toi espèce de con !,s'écria-t-elle.

-De quoi parles-tu ?,lui répondis-je l'air innocent.

-Ne fait pas le malin avec moi Jorge !

-Je ne fais pas le malin. Explique-moi ce que j'ai fais !

Elle avança vers mon lit à grandes enjambées.

-Tu as fais sauter les plombs de ma chambre pour que tu puisses dormir tranquille. Mais ne t'inquiète pas, la vengeance est un plat qui se mange froid et toi, tu vas bouffer congelé !,lâcha-t-elle en claquant la porte de ma chambre.

Quelques secondes après, je l'entendis crier dans l'escalier :

-Cécilia !

Et je sais qu'à ce moment précis si elle en parle à ma mère, je vais me faire disputer gravement. Alors je sortis de mon lit en trombe. Et je courus pour la rejoindre, je l'intercepta dans le couloir.

-Lâche-moi !,s'écria-t-elle.

-Non !,lui rétorquais-je.

-Pourquoi tu ne veux pas me lâcher ? ,me demanda-t-elle.

-Tu vas aller le répéter !,lui dis-je.

-Tu as peur que ta maman te dispute ?,dit-elle sur un ton sarcastique.

-Ne prend pas ce ton avec moi Martina !,la préviens-je.

-Très bien, si tu vas me remettre l'électricité de ma chambre. Je ne lui dis rien.Tu acceptes ?,me proposa-t-elle.

-Très bien donnant donnant ! Par contre, tu m'a compagnes !,la tirais-je par le bras.

- Très bien ! Mais lâche-moi, je vais te suivre !

-D'accord,la lâchai-je.

On se dirigea en direction de la cave. Je remarqua que Tini se tenait un peu à l'écart mais je pouvais la surveiller du coin de l'œil. On arriva au niveau de l'escalier je commença et je lui dis :

-Fais attention aux marches.,la préviens-je.

Mais sa réponse était le claquement de la porte et le verrou qui s'enclencha et la je compris. Elle avait prévue le coup. Comme un idiot, je me dirigea vers la porte et je la frappa avec une force inconnue. Après quelques minutes, quelqu'un ouvrit la porte et je tomba nez à nez avec ma mère. Je lu sa surprise sur son visage.

-Jorge que fais-tu là ?,me questionna-t-elle.

-Eu... Tini m'a dit qu'elle n'avait plus d'électricité je suis descendu et la porte a claqué et je n'ai pas su le remettre.

-Ah je vois. C'est très gentil de ta part. Monte je vais m'en occuper.

-D'accord. Merci maman !,dis-je en déposant un baiser sur sa joue.

- Bonne nuit Jorge !

-Bonne nuit Maman.

Je remonta dans mon lit et je ne fis même pas cas de la mesquinerie de Martina , je retourna dans mon lit quand je sentis un truc dans mon lit. Je me leva avec du dentifrice au fond de celui-ci. Là s'en était trop ! Elle me cherche elle va me trouver ! Quel qu'en soit les répercutions !


∞ Crecimos Juntos ∞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant