∞ Crecimos Juntos ∞

Chapitre 11 : Juanito (16 ans)

J'étais plus qu'énervé. Même après plusieurs minutes après la discussion avec mon père, j'avais essayé de jouer un peu de guitare qui avait le don de m'apaiser. Mais là, rien n'à faire. Ma colère ne diminuait pas. Au contraire, elle augmentait.

J'étais dans ma chambre quand, on frappa à la porte.

-Partez ! Je ne veux voir personne !,hurlai je.

Mais la personne ne m'écouta pas. Elle entra sans mon accord.

Je me releva en m'écriant.

-Vous êtes sourd ? Je ne veux voir personne !

-Même pas ta pire ennemie ?,me demanda t-on.

Je reconnu sa voix et même si j'aimai bien quand elle me charriait sut le surnom que je lui donnais, cela ne m'arracha même un sourire.

Elle vena s'asseoir à côté de moi sur le lit.

-Jorge... Qu'y a-t-il ?,me demanda t-elle.

Je n'avais pas envie de lui parler, ni même à personne. Pourtant j'aurai bien aimé lui raconter tout, mais non. Si je signais pas les papiers, le contrat ne se fera pas. Alors, je ne lui dirai rien car elle serait dans un état pire que le mien.

-Jorge je suis là...,dit-elle en se couchant près de moi.

le fait qu'elle soit aussi près de moi me réconforta. Mais mon envie de parler à personne, resta.

- Parle-moi Marmotte !,me supplia t-elle.

-Pourquoi es-tu venue me voir ?,lui demandai-je en évitant sa requête.

Elle sembla chercher.

-Car... Je t'ai entendu crié et claquer la porte, alors je t'ai laissé un peu de temps et je suis montée pour te voir,m'expliqua t-elle.

-Mais pourquoi ? Tu sais que quand je suis énervé, je ne veux parler à personne !

-Peut-être, mais vu que nous sommes amis/ennemis ! Je pensai que tu allais me parler !,me confia t-elle.

-Tu t'es trompée Grenouille !,lui dis-je

-Avant, tu te confiais à moi ! Surtout quand tu étais dans un état pareil !,me rappela t-elle.

-Les habitudes sont faites pour être changer ! Surtout lors de ses seize ans !,grommellai je.

-Dis moi ! Pourquoi es-tu comme ça ! Confie toi !,m'implora t-elle.

-Je ne te dirai rien ! Et je ne me confierais surtout pas à toi !,lui hurlai je.

Elle se leva d'une telle rapidité et d'un tel énervement.

-T'es un gros connard ! (Elle cria cette phrase et se dirigea vers la porte.) Et ne compte pas me voir à ta fête ! En plus ça tombe bien je n'ai pas de cadeau ! Et confie toi à Juanito !

Juanito était mon ami imaginaire jusqu'à que je rentre au collège. Et c'est une secret que je ne voulais que personne sache.

Elle ouvrit la porte mais je ne savais pas comment j'avais fais pour me lever et refermer celle-ci. Mais j'avais réussi.