qu'il cherchait, comme d'habitude. Il avait ensuite vérifié, puis revérifié l'information, comme il avait tendance à faire dans le doute. Finalement, il était parvenu à la conclusion qu'il avait bel et bien trouvé ce qu'il cherchait. Cependant, pour la première fois de sa vie, il ne savait pas s'il était heureux d'avoir réussi.
Tout d'abord, malgré ce qu'il avait d'abord pensé, son père n'était pas un sorcier. Non. Sa magie lui venait apparemment de sa mère qui était parmi les rares survivants de la jadis grande lignée de Salazar Serpentard. Celle-ci, désormais, ne se résumait plus que de lui et Harry.
Sa mère, la descendante d'un des plus grands sorciers à n'avoir jamais existé, était morte en accouchant. Comment était-ce possible ? Avait-elle ainsi sciemment décidé de l'abandonner ? Une puissante sorcière n'aurait pu mourir de cette façon que si elle le désirait, si elle avait décidé de ne pas se battre. La magie qui coulait dans tous les sorciers les protégeait de nombreux maux, sauf si le sorcier en question refusait son aide, choisissant de laisser la vie décidée comme s'il ne valait pas mieux, laissant tous les pouvoirs au hasard et à la chance.
Cela voulait-il dire que sa mère n'avait pas jugé que sa simple existence était une raison suffisante de se battre et de survivre ? Avoir un petit garçon nouveau-né n'était pas assez pour vouloir rester en vie ? Il comptait si peu pour sa propre mère ? Cette idée l'avait souvent amené à devoir retenir ses larmes, le soir dans son dortoir. Ses peurs d'enfant revenaient le hanter comme le tout premier jour où il avait compris la différence entre lui et les autres, les orphelins et les enfants normaux.
Il y avait plus. Son père était toujours en vie. Il avait grandi dans un orphelinat alors que son père était toujours en vie ! S'il s'était senti abandonné, cette constatation semblait le confirmer.
Il laissa tomber sa tête contre la vitre glacée du train, tentant de s'ancrer dans la réalité pour ainsi s'échapper à ses idées noires qui l'entrainaient lentement, mais sûrement, dans une spirale de détresse et d'angoisse.
Un coup d'œil sur le compartiment l'informa qu'Abraxas, Walburga et Orion étaient silencieux, le regardant de temps à autre avant de retourner à leur jeu ou à leur livre. Sa mauvaise humeur transparaissait apparemment et ils préféraient ne pas attirer ses foudres. Une autre raison pour laquelle Tom aimait les Serpentards. Comparativement à la majorité des autres maisons, ils étaient intelligents. Il ne faudrait qu'un Gryffondor ou un Poufsouffle maladroit ou encore un Serdaigle agaçant et il se sentirait plus qu'heureux de faire usage de sa baguette sur l'imbécile.
Un poids se posa soudain contre lui et Tom se tourna pour voir qu'Harry s'était endormi. Un petit sourire triste remplaça le froncement de ses sourcils et il passa un bras autour de son ami, s'assurant qu'il ne tomberait pas, ce qui risquerait de le réveiller.
La nuit dernière, Harry avait eu beaucoup de mal à s'endormir et était venu se réfugier dans le lit de Tom. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait au cours de l'année, mais c'était toutefois devenu rare depuis que le plus jeune s'était bien adapté à Poudlard et que les Gryffondors, entre autres, l'avaient laissé tranquille. Cependant, il savait pourquoi la nuit dernière avait été dure pour son ami, car elle avait aussi été difficile pour lui.
Après tout, c'était leur dernier jour à Poudlard. Le lendemain, ils devaient retourner à l'orphelinat pour deux longs mois avant le retour en classe. Il avait vécu la même chose l'année passée, mais la pensée de finalement revoir Harry l'avait calmé et il avait eu presque hâte de partir. Toutefois, cette fois-ci, le plus jeune était déjà avec lui. Il devait retourner à l'orphelinat alors qu'il avait tout ce qu'il souhaitait là-bas dans le monde des sorciers, son monde.
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L'enfant qui parlait fourchelangue
FanficPetite histoire sur mon 3 ème couplé favoris c'est à dire tomharry . J'espère que cela va vous plaire Kisou