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Avec mes pensées morbide, j'avance comme un cadavre sur le seuil du printemps. Je me demande si je veux mourir face aux jeunes enfants. Je suis ? Ça je ne le sais pas ,les révoltes la vie me façonnent au lieu de m'éloigner de toi. Il m'est difficile de penser si facilement l'équilibre de tout je veux mourir mais je ne peux pas je veux survivre mais je ne sais pas. Si seulement cette balance infertile pouvait me laisser voguer auprès des hommes sans jamais souffrir. L'homme fait souffrir pourtant je ne peux exister sans lui. Je n'existe que pour ceux qui me reconnaissent je ne peux trouver de lecteur à ma détresse. Chaque nuit mon esprit s'envole et me rappelle que je ne peux être aimée. Et si cette si belle femme ne faisait que s'éloigner de moi pourtant je la poursuit reine de là bas. Mais moi je ne suis qu'un imposteur. Incapable de penser je sais broder je sais reluire mais je suis incapable clairement d'atteindre la fin de mes idées. Aujourd'hui j'ai vu cet arbre déraciné qui s'attache au vent pour s'en aller. Il a en lui cette vision éternelle de celles qui m'embête loin de ces passions. J'écris pour ceux incapable d'aimer incapable de vivre par eux-mêmes. Pour ceux désespérés qui veulent mourir gentiment. La tristesse de tout ces hommes me rappelle que je devrais m'en aller souvent. Tenter peut être une dernière fois de me rattraper. Me rapprocher de mes ancêtres sur leur terre arrachée. Tenter de voir au-delà du désordre de l'âme pour m'en trouver plus rigoureux.

Si seulement je pouvais faire partie des amoureux. Je n'aime que l'art et les peintures. Dieu me relie à ce que je crois être mauvais pour moi. Peut-être le démon ne peut s'empêcher de penser à moi. Oui ici bas je suis si seul. Si seul pour moi. Je suis mort intérieurement et personne ne le voit. Je ne vois que la nature qui m'apporte la vie, il y a peut-être mes amis. Mais eux me rappellent ma condition mortelle. Ces charognes que j'aime tant la bonté est si éphémère. Je ne vois plus que le temps. Celui qui est passé loin de toutes ces pureté, infâme temps qui m'éloigne de ma seule condition éternelle. Mon retour est mortel pourtant je crois. Qu'il y a bien longtemps que je suis mort moi. Peut-être suis-je mort né je ne peux y penser. L'amour de l'autre est ce qui me reste. La paresse rajoute l'ennui. Peut-être que mon cadavre ne sera que synonyme d'envie. Je veux que mon enterrement rappelle mes passions.
Oui
je suis ce moribond qui chante la vie.
L'ennui est mortelle
La vie est fidèle
Je demande à mon âme de s'en aller
Quiétude infâme face au mort
Je ne vois ici bas que mon essor
Pourtant j'écris que quand je suis heureux
Hier je voulais mourir mais je n'ai pu
Les nénuphar hier m'ont sauvé
Aujourd'hui c'est cette fenêtre qui me rappellera
Peut-être
Ce que j'aime chez moi

penséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant