pensé

Noël

Et quand le diable
Sur ses derniers sentiers
Viendra m'épouser
Pleurera de ses chaudes larmes
Ce corps putride qui vient de disparaitre
Les anges riront
Il riront de ce corps sans vie
Vivant par le paraître
Oui son cœur qui fut de tout temps aimant
Oui son corps qu'il tentait de rendre irrelle
Il n'était aujourd'hui qu'un cadavre
Et l'âme s'agenouillant
Devant ses milles pêcher
Pleurant devant la luxure
Pleurant devant l'avarice
Pleurant devant l'apostasie
Son âme
Si pure et si sincères
Éloigné des méfaits de son corps
Aura pour effet de se détruire
Et les cendres
De ce qui restera de son esprit
Sera l'essence d'un renouveau
Oui
Le diable pleurait
Il était le seul présent à l'enterrement
Cet homme ne lui était pas fidèle
Au contraire il le maudissait
Mais le diable eut pitié de ses descendants
Ma malédiction qu'ils allaient porter
De savoir leur père mort sans enfants
Oui il pleurait pour ces enfants
Les anges riait
Car il n'avait pas pu corrompre ce fidèle
Et même si les yeux des Sibille
Éclairait pour lui les plus viles sentier
Il s'enfuit grâce à la mort
Et il s'en fit étranger

Oui le corps reposant
L'âme disparu
Les larmes du démon partirent
Et leur écho si singulière
Et son odeur si unique
Semblèrent être l'essence d'un monde nouveau
Oui le jour final ne sera pas tendre
Pour cette âme brûlante de tentation
Mais l'espoir et les peurs de son cœur
Ces trahisons si violentes à ses yeux
Partirent au profit de mefais de son égo
Lui si fier
Incapable d'assumer
Oui il fut touché par tout mais s'en fit stoic
Il n'accepta pas l'épaule tendu
Ou de s'appuyer sur les genoux

Oui il se pensait abandonné de dieu
Mais lui l'avais quitté
Incapable d'aimer le tout créateur
Il pensait pouvoir s'aimer
Incapable d'aimer l'essence
Il pensait pouvoir aimer la créature

Oui si Belle créature
Qui lui fit chasser dieu de son coeur
Oui si belle créature
Douce douleur et crie silent
Je ne pouvais voir dans mon sort
Les ces doux battement

Si seul aujourd'hui
Sachant son sort perdu
Il réussissait à se pervertir complètement
Le démon continuellement le tentait
Mais seule la créature était sa réel tentation
Oui demon
Oui pleurant ma mort car fin de mes péchés
Il pleurait la venue de sa mort
Car les tentations allaient s'arrêter

Oui face à toi je suis nul
Sans couvert oui je t'aime
Son regard
Oui je l'aime
Son corps
Oui je l'aime
Son être
Oui je l'aime
Je me pensais incapable d'aimer
Mais mon cœur en a décidé autrement
Cet amour
Fantasmé
Se retrouve en partie chez tous
Mon franc parlé poussant l'autre
Car j'ai peur d'aimer
Oui cette peur existe
Je ne me veux pas heureux
Oui cette peur subsiste
J'avance dans mon sous-sol
Pleurant la mort
Oui je suis si triste
Ignorant mon sort

Je suis comme les amants de Babylone
Mort en quête d'immortalité
Mon prénom sera oublié
Dans l'histoire des données
Et même son cœur
Oui son coeur m'oubliera
Car j'ai toujours eu peur d'être heureux

Dans le bonheur que ma lutte vaudra
Mon existence sera réduite à ma joie
Je ne veux pas ça
Oui j'aime mais je ne veux pas être aimé
Toujours méprisé j'avance comme le démon
Ignorant tout du sort
Heureux moribond

Les hommes rient de ma naïveté
Incompris dans l'égo
Je me souhaite au moins
Dans le cœur d'un homme
Impacté la beauté