La pensée donne aux faibles une raison d'exister
Que serait l'homme sans cette denrée
Cette torture volontaire
Ce ciel bleu me permet de m'évader
Une vie sans liberté est une vie sans penser
Pourquoi devoir être si belle
Exister semble être insoutenable
Ces idées s'en vont
Je ne suis que le vide
Incapable de ressentir
Incapable de vivreOui ce vide
Celui de l'absence de ma pensée
Celui qui forme qui je suis
Celui de ce que je connais
Celui de ceux que j'ai ignoré
Celui de toutes ces villes que je ne verrai jamaisOui ce vide me crée
Immensité courageuse d'où viennent les poètes
Eugénisme malsain de l'être
Il n'y a que l'être que nous formons toi et moi
Nous ne sommes plus
Nous ne voulons plus être
Tout tourne autour de moi
J'en perd les pensées
J'en perd mes sentimentsIl n'y a plus de raison face a ce vide
La culture à quoi bon
L'autre à quoi bon
Les idées pourquoi faireTout celà n'a pas de sens
Nous sommes enchaîné
Sans ce cri de liberté
Certain a des hommes
D'autres à leur propre idée
Malsaines
PerverseLes étoiles tombent du ciel pour couvrir l'homme de bonheur
Car ils représentent ce qui est si loin
Ce qui n'existe pas
Peut-être ce sens
Que l'on a oublié avec des sièclesSur les jardins suspendus de Babylone
Des amants s'abandonnent
Imaginent un avenir qu'il ne connaîtront jamais
Entouré de plantes admirant la cité
Ils pensent a leur enfant
À tout ce qu'ils ont créé
Puis d'un coup
Ils semblent ne plus exister
Ils ne parlent plus
Ils ne sont plus
Le temps est suspendu dans ce si beau jardin
Où le bleu se mêlent a ses cheveux
Où ses yeux émerveillent même l'insensible
Leur rondeur leur profondeur
Ses paumette douce font d'elle une femme
Mais la dureté de ses yeux rappelle qu'elle a vécu
Ses mains douce posées sur le banc
Les cheveux volants aux vents
L'odeur des plantes se mêlent au musk posé sur sa peau
Les échos des oiseaux rappellent sa voix
Elle n'est qu'à lui
Il n'est qu'à elle
Ces âmes rebelles sont prête à mourir
Ils ont vécu
Peut-être sont-ils les premiers ?
Les derniers ?
La vérité ça personne ne le sais
Mais quand il voit son regard
Il se demande si la vie n'avait pas qu'elle comme sensElle seule mouru se soir là
Il regarda le ciel
À la recherche du miroir de ses yeux
Il était redevenu mortel
Elle
Sous terre
Était encore présente
Ses ossements racontent cette histoire au écho de ceux qui étaient déjà mortMon cœur enseveli sous la peine
Je recherche ce que l'homme voyait dans le ciel
Lui aussi ne mouru jamais
Il était le seul des amants à avoir connu la joieMalheureusement
Nous sommes privé de ce bonheurDans les jardins suspendus de Babylone
Trône les passions
La malédiction des hommes
Qui savent que le bonheur n'était pas dans la femme
VOUS LISEZ
pensé
RandomL'éphémère vante l'éternel sans savoir qu'elle seule est réellement transcendante.