Brown /

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(PDV jasmine)

Quelques minutes plus tôt...

Je sers les quelques tables qui ont commandé quelque chose, puis je me dirige vers les toilettes. J'entre et me regarde dans le miroir pendant quelques secondes.

Je me remaquille, quand un bruit me fait dépasser mon liner, La porte s'ouvre et un homme surgit.

Il est grand, deux têtes de plus que moi sûrement, assez vieux d'apparence. Dans sa main gauche il tient de l'adhésif. Je recule d'un pas mais il en avance de trois.

J'essaye de courir vers une cabine, mais l'homme me suis, m'attrape le poignet. J'essaye de ma débattre mais il me domine tant par la force que la taille.

Alors la seule chose a faire c'est d'encaisser.

Comme il y a dix ans, se laisser faire.

Peut être c'est maman qui a envoyé cet homme, peut-être pour me punir.

Ma vision se brouille, des larmes coulent sur mes joues.

L'homme allait commencer à me déshabiller, quand la porte s'ouvrit, sur un homme.

L'instant d'après a été flou, l'homme qui m'agressait est tombé au sol, ou une mare de liquide rouge se forme.

Mon regard croise celui de l'homme qui se tient debout à côté de la porte pistolet en main, je le reconnais, c'est  Ben.

Il s'avance vers moi, retire le scotch posé sur mes lèvres. Puis me regarde, attendant sûrement que je dise quelque chose.

Mais je n'arrive pas à parler, l'homme en face de moi me tétanise par ses actes, il a tué un homme devant mes yeux. Il va me tuer aussi.

J'essaye de lui parler mais je n'arrive pas, les mots ne sortent pas, tous mes sens sont en alerte, une crise se rapproche. Une crise comme celles du passé.

Je devrai rentrer chez moi mais prendre le volant m'est impossible. Je regarde Ben. Essayant de sortir une phrase de ma bouche, mais juste un mot réussi à en sortir:

-s'il te plaît.

Il me regarde avec incompréhension il doit sûrement attendre la fin de ma phrase, mais il n'y aura pas de fin. Ce mot est la fin comme le début.

Il me regarde, avant de prendre la parole:

-Pour commencer, je ne vais pas ta faire de mal si c'est la question que tu te poses. L'homme que j'ai tué était dangereux voilà tout. Et pour ce que tu as vu ici j'espère que tu ne dira rien a personne, sinon j'aurais quelques obligations à remplir pour ton cas oh t'inquiète pas Ben j'ai déjà assez honte de m'être faite agresser, je n'en parlerais à personne.

Je hoche la tête comme signe d'approbation a ce qu'il vient de me dire. Puis il reprend:

-Bon ton service se termine bientôt, mais tu n'es vraiment pas apte à reprendre le volant ou retourner travailler. Je t'emmène chez moi, demain tu partiras ou plutôt quand tu seras prête à reprendre le volant. Tu dormiras dans une chambre à part ne t'inquiète pas.

Ok alors la c'est hors de question plutôt mourir que me retrouver dans la maison d'un tueur. D'un côté je suis tétanisée mais d'un autre tellement reconnaissante, il vient de ma sauver d'une agression.

Alors j'approuve, je resterai chez lui le temps de me calmer puis je repartirais chez moi. Il devra juste me ramener au Red pour reprendre ma voiture qui va rester ici pour la nuit; ou je prendrais un taxi je vais pas lui faire faire des allers retours pour ma petite personne.

Il se dirige vers la porte et attend que je me lève. Et merde je peut pas me lever, pendant mes crises je ne peut pas bouger d'un centimètre, il faut que j'attende 5 minutes minimum.

Comprenant que me lever est mission impossible pour moi, il s'avance vers moi et me soulève on dirait que je pèse 10Kg dans ses bras.

On sort du bar puis il se dirige vers une voiture, une voiture de sport noire. Moi qui adore les voitures celle là est un bijou. Faire un tour dedans me réjouis plus que tout.

Il me pose côté passager avant de faire le tour et s'installer côté conducteur. Le moteur rugit, puis il démarre à toute vitesse.

Quelques minutes plus tard on arrive devant une magnifique maison, digne des plus grands films, assez sombre et surtout grande je reste subjuguée face à cette demeure.

J'ouvre la portière de la voiture commence a marcher quand Ben me soulève et me reporte.

-Je peut marcher tu sais ?

-Mais il y a peine 10 minutes tu ne pouvais pas, puis ne te fatigue pas, je t'emmène dans ta chambre, il y a une salle de bain à côté de celle-ci. Vas te laver si tu veux.

-Merci.

Des hommes nous ouvrent la porte d'entrée, Ben se dirige vers les escaliers, marche dans un long couloir puis me pose devant une porte.

-Attend je viens t'apporter des vêtements propres, ça sera les miens j'espère que ça ne te dérange pas ?

-Non t'inquiète pas.

J'essaye de trouver mon téléphone quelque part dans une des poches assez bien cachées de ma robe mais je me sens assez faible, je le trouve enfin, je l'allume je n'ai que 2%.

C'est absolument pas mon jour de chance on dirait.

-Tiens tu as un sweat avec un jogging.

Sa voix me fit sursauter je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi rapide.

-Merci beaucoup, est ce que tu pourrais me prêter un chargeur pour la nuit je n'ai que 2%?

-Oui il y en a dans les tiroirs de la commode dans ta chambre. Je vais me faire à manger tu veux quelque chose?

Manger? Non merci grossir n'est pas dans mon intérêt même si mon ventre crie famine je me dois de refuser.

-Oh non merci j'ai mangé avant d'aller au boulot. Je mens tellement mal.

-Tu mens tellement mal. Mais bon si tu n'as pas envie de manger c'est ton choix. Si tu as besoin de n'importe quoi appelle moi, bonne nuit.

Comment il a pu savoir si je mens? Je mens si mal que ça ? Il faut croire que oui.

Monsieur est perspicace.

  Je pousse la porte de la chambre et me dirige vers la salle de bain, qui est gigantesque, une douche a l'italienne et une baignoire gigantesque s'y trouvent. Bon j'opterai plus pour un bain.

  Je commence a couler l'eau puis a me déshabiller, je rentre dans le bain pour enfin me détendre, je me savonne, c'est sûrement des produits pour hommes ceux de Ben je suppose, après ce bain, j'enfile les vêtements qui m'ont été prêtés. Je me sens a l'aise dedans.

J'éteins les lumières et retire le bouchon qui garde l'eau dans le bain, je me dirige vers le commode prend un chargeur, le branche sur mon téléphone puis retourne dormir, le sommeil ne me gagne absolument pas.

Je repense a tout a l'heure, à ce que j'ai failli subir, mais surtout je retourne 10 ans en arrière, des larmes coulent sur mes joues, j'essaye de pleurer le moins fort possible, mais une voix de l'autre bout de la pièce me parvient:

-Jasmine?

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Coucouuuuuu

J'espère qu'il vous a plu ce chapitre ?!

J'ai tellement hâte de vous écrire la suite ahahaha!!!

On se retrouve très bientôt🧙🏼

Kisss