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Je m'assoie sur le siège conducteur, insère la clé, puis parcours la liste qui vient de m'être envoyée.

Jasmine est assez polyvalente, elle aime beaucoup de choses, mais particulièrement se qui touche de loin ou de près a l'eau, elle a l'air d'adorer les aquariums.

J'ai le cadeau parfait pour elle.

J'éteins mon téléphone, commence a démarrer mais une forte envie de fumer me prend, je regarde partout avant de tomber sur mon paquet de clopes, avec mon briquet.

Je baisse la fenêtre qui fait passer de l'air frais dans toute la voiture, je place une cigarette entre mes lèvres puis porte le briquet a l'extrémité de celle ci.

Lorsque le fumée commence a s'échapper j'accélère, je roule de plus en plus vite sur cette route déserte.

L'adrénaline commence à monter, j'adore prendre du risque mais surtout j'adore savoir que ma vie ne tient qu'à un fil.

Demain du boulot va m'attendre, mais avant j'aimerais passer voir jasmine a l'hôpital qui ne se situe qu'à dix minutes de route de ma nouvelle demeure.

Un petit tour là bas ne fera de mal à personne.

Au lieu de tourner je continue tout droit, me dirigeant ainsi vers le centre ville, je roule un peu moins vite, les radars sont nombreux mais surtout le poste de police est juste à côté.

Je me gare lorsque j'arrive enfin au parking de l'hôpital, les lumières sont quasiment toutes éteintes, juste celle de l'entrée et celle des couloirs restent allumés.

J'ai déjà payé l'hôpital pour pouvoir passer à n'importe quelle heure de la nuit comme de la journée. 

Je pousse la porte qui me permet de rentrer, passe devant quelques infirmières  mais surtout je me dirige vers la chambre numéro trente-cinq.

L'ambiance ici est assez spéciale, je n'aimerais absolument pas passer mon temps ici, c'est glauque.

J'arrive à l'étage trois, qui regroupe toutes les chambres du numéro trente à trente-neuf.

Celle de Jasmine n'est pas loin, au fond de moi j'espère que je le trouverais réveillé, assise en train de lire un livre.

Mais je sais que c'est pas possible.

Je suis enfin face à sa porte que je pousse, la pièce est plongée dans l'obscurité, il y a juste la silhouette de l'homme que j'ai engagé qui est assit sur le fauteuil.

-Tu peux sortir, je te ferais signe quand tu devras rentrer, je reste ici pour l'instant.

L'instant d'après il se lève et se dirige vers la sortie. Je me retrouve enfin seul avec Jasmine.

J'allume une lampe de chevet, ce qui me laisse apercevoir toute la beauté de son visage qui me parait si angélique lorsqu'elle dort.

J'avais vu sur un site il n'y a pas si longtemps que lorsque quelqu'un se trouvait dans le coma il pouvait quand même entendre.

Alors espérons que cela sois vrai car à l'heure actuelle j'ai plus qu'envie de parler  à Jasmine.

-Mi cariño, reveille toi vite, une surprise t'attend, tu me manques, il faut que j'y aille, dors bien.

J'ai l'impression qu'elle va se réveiller dès que j'aurais quitté cette pièce, j'aimerais tellement rester à ses côtés, mais c'est impossible, j'ai du boulot.

J'ai surtout mon père sur le dos.

J'éteins la lumière, dépose un baiser au centre de son front, fais un signe à mon homme de main puis me dirige vers la sortie afin de quitter l'hôpital.

L'air est devenu encore plus frais, les lampadaires se sont éteints, les rues sont désertes.

J'adore cette ambiance, beaucoup trouveraient ça flippant en temps normal. Jasmine la première, elle se serait déjà cachée. Lorsque la scène se joue dans ma tête je rigole, je suis sur que ce se serait produit en temps normal.

Il est déjà quatre heure, la fatigue ne me gagne pas, à vrai dire, je ne suis presque jamais fatigué. Je suis décrit comme hyperactif par mes anciens médecins.

Avant je prenais des somnifères, mais j'ai arrêté depuis plus de deux ans, je préfère fumer à la place.

Je marche en direction de ma voiture, à l'affût de chaque bruit, la sécurité de l'arme qui se trouve dans ma poche est déjà enlevée.

On ne sait jamais, au cas où.

Comme à mon habitude, je sillonne les routes, toujours plus vite, en risquant à chaque fois ma vie.

C'est risquer ma vie qui me fait me sentir vivant.

Quelques minutes plus tard j'arrive enfin, tout est déjà éteint, j'inspecte la
maison de l'extérieur, mieux vaut être prudent.

Aucun signe de quelconque individu, je décide donc de monter les marches menant face à la porte d'entrée.

Elle aussi n'a pas été touchée, j'insère la clé, ouvre puis pénètre dans le salon, j'allume toutes le lumière puis marche en direction de la cuisine.

J'ouvre le frigo, il est rempli de nourriture grasse, en même temps vu la carrure de Fernando ça ne m'étonne même pas.

Des pâtes feront l'affaire pour ce soir.

Je ne suis pas très bon en cuisine, mais j'ai les bases alors faire des pâtes ce n'est pas trop dur.

Demain matin je commanderais sur Ubereat afin de faire mes courses, je n'ai pas envie de faire des déplacements inutiles.

Quelques choix de pâtes se présentent face à moi, bien sûr je préfère partir sur le basique et rapide, des coquillettes à la crème seront largement suffisantes.

Cette cuisine est énorme mais surtout très bien équipée, tout est en marbre noir, tout les appareils électroniques sont derniers cris. Mais surtout, un bar a cocktail est au centre de la pièce.

Jasmine va être ravie de voir ça.

Faut vraiment qu'elle arrête de prendre autant d'ampleur dans mes pensées d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi, elle fait un effet que personne n'a jamais fait sur moi.

Il faut que je m'éloigne d'elle.

Il faut que je l'oublie.

Que tout nos souvenirs s'effacent.

Je ne me suis jamais senti coupable envers quelqu'un de lui avoir infligé n'importe quelle blessure, mais avec jasmine c'est différent, je serais prêt à tout pour me faire pardonner.

Pourtant je ne devrais pas être comme ça.

Ce n'est qu'une mission à la base.

Et à vrai dire ça en sera toujours une.

Chassant ses pensées de mon esprit je me précipite vers l'eau de la casserole qui est en train de déborder et les pâtes avec.

J'éteins la plaque électrique, sors une assiette et des couverts en plus de la crème que je verse dans mes pâtes puis pars m'assoir à table.

Je mange, assez vite car le sommeil me gagne enfin, je ne range pas, je ne fais pas la vaisselle non plus, je ferais tout ça demain.

Le canapé m'appelle, je dois aller dormir, m'allongeant sur celui ci, je me sens léger, mes yeux se ferment seuls.

Bonne nuit mi cariño.


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Coucou
j'espère que ce chapitre vous a plu!

j'ai adoré l'écrire mais surtout j'ai hâte de la suite!

je vous retrouve très bientôt dans un nouveau chapitre!

bisous
Estelle🧙🏼‍♀️

Brown / Où les histoires vivent. Découvrez maintenant