Chapitre 7

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Voilà comment tout s'est terminé , voilà comment un matin en me réveillant j'ai remarqué qu'il ne respirai plus que son corps était mauve et glacé .Voila comment j'ai cru mourir moi aussi , comment la vie et la mort étaient si proches et pourtant si éloignés .

J'ai pleurer, j'ai crier que ce n'était pas possible , que son heure n'était pas venu, que ma fin du monde ne pouvais pas être aujourd'hui ,pas ce matin, mais personne ne m'a écouter ,on m'a demander de me calmer. Mais me calmer à ce moment là n'était pas possible, parce que mon frère venait de mourir et que rien au monde ne me calmerai .


Mais malgré tout je suis restée à son chevet alors que tout le monde pleurait , je me suis calmée parce que l'on m'avait demander de le faire .Alors lorsque les infirmières son venu le laver et l'habiller de blanc je suis sortie et j'ai préparer du café à tout le monde, comme si rien ne se passait puis des messieurs sont arrivés et l'on installer dans le salon sur une espèce de table froide recouverte de draps mortuaires.

 Autour de cette « table » il y avait deux autres petites tables sur lesquelles étaient posés des cierges allumées, une croix avec le Christ et d'autres statuettes religieuses et juste à côté un récipient avec de l'eau bénite et un rameau de buis.

Je n'osais rien faire mais je savais que Kevin ne croyais pas en la religion, que la simple idée de prier le rendait malade .

Car petit il avait prier, il partait à l'église avec maman le dimanche mais sa maladie s'aggravait et tout les malheurs du monde s'acharnaient sur lui alors il a arrêter de croire en tout ça et même aux médicaments qui devaient le guérir .


Une foule de personne allait et venait dans la maison, la famille,des cousins éloignés dont je ne savais même pas l'existence, des adultes que je ne connaissais même pas de vue.

Tout le monde me portais de la compassion.

Je ne comprenais plus ce qu'il se passais, je répondais machinalement « merci » lorsque quelqu'un me parlait, sachant qu'on me disait toujours et encore « toute mes condoléances, Kevin était vraiment quelqu'un d'exceptionnel, il à était courageux jusqu'au bout ». Ils étaient tous hypocrites, personne ne savait vraiment à quel point il était irréprochable, il ne sortait jamais de la maison et personne ne venait jamais le rendre visite et ils disaient tous qu'il était quelqu'un « d'exceptionnel », il était bien plus qu'exceptionnel , il était parfait .

Je partis près du corps, pris le rameau et fit un signe de croix puis reposa le rameau dans l'eau bénite avant de remarquer que le visage froid de Kevin souriait , un sourire un peu crispé parce que ses muscles n'étaient plus oxygénés mais un sourire rare que je voyais pour le dernière fois.

Je caressa sa joue en le promettant que je changerai que plus jamais la vie ne me prendra au dépourvu ,que j'apprendrai à vivre autrement . Je lui demandait de me donner la force de changer et en même temps je redoutais le moment du changement.

Les larmes commençaient à me brouiller la vue et lorsque je me retourna quelqu'un me pris dans ses bras , c'était Josh.

J'ai ravaler mes larmes et nous sommes aller dans ma chambre.

-Alizée , je suis désolée pour Kevin.

Il tenait énormément à toi. je trouve que tu es très courageuse mais je sais que tu as mal alors si tu as besoin de pleurer je suis là ou je peux sortir de la chambre c'est comme tu veux ou si tu veux lui dire une dernière parole vas-y .


-Merci, mais j'ai juste besoin de mon meilleur ami et peut-être aussi d'une tasse de café , je reviens .


-C'est bon laisse j'y vais .


Il revint avec une tasse et une couverture .

Je m'y blottit et dormit lorsque Josh me réveilla .


-Ali je pense que tu devrais aller te doucher et t'habiller nous allons partir à l'église d'ici deux heure, il vont bientôt le mettre dans le cercueil alors j'ai penser que tu aimerai le voir une dernière fois .


Je partis me doucher en vitesse et choisis la robe noir que j'eus porter à l'enterrement de ma grand-mère .


Les messieurs allaient fermer le cercueil mais Josh les demandaient de patienter encore ,j'arriva à temps avec quatre choses qu'il aurait aimer emporter avec lui : son carnet de dessins , ses deux premier tomes de Game Of Thrones ainsi qu'un poster géant d'une fille gothique .


J'avais besoin de dire quelque chose que je ne lui avait jamais dit avant , quelque chose que je regrettais déjà, et quelque chose que je regretterai encore plus tard parce qu'il est déjà trop tard pour le dire. Mais tout le monde me regardait et attendait que je finisse ce que j'avais à faire avant de refermer le cercueil, alors je demanda à tout le monde sortir un instant et de me laisser seul avec lui une dernière fois .


-Kevin...je ne te l'ai jamais dit auparavant .Probablement parce que je n'ai pas juger nécessaire de te le dire parce que je pensais que cela était évident ...mais je me rend compte que non .Les gestes ne prouvent pas tout .Et j'aurai du sacrifier mon ego surdimensionner et te le dire de ton vivant .

J'aurai du te dire que...Je t'aime, voilà on pense que ce n'est jamais nécessaire de dire je t 'aime à un frère , une soeur , une mère ou un père  mais le dire c'est le prouver alors aujourd'hui tu le sais .

Je veux que tu repose en paix .

Je n'aurai jamais cru te dire cela aussi tôt mais ...Adieu  .

Et pendant 3 minutes je lui offrit la boite à musique dont il avait toujours rêver , je pris mon téléphone et mis « Elfen Lied : Lilium ».


La messe passa vite et tout le monde se réunit au cimetière .


L'immense trou creusé dan le sol me faisais peur .

Allait-il vraiment devoir vivre dans les profondeurs du sol et ses habitants infect , je n'y croyais pas et une citation de mon livre préféré me revins en mémoire : 


« Je ne parviens toujours pas à l'imaginer là-bas. Ca n'a pas de sens. Pourquoi enterrer un être cher dans un trou ? Où règne le froid, la saleté, où pullulent les bestioles ? Il est impossible que la vie se termine de cette manière, après tout, et après tout ce qu'elle était. Je me suis efforcé de ne pas imaginer son corps se transformant en ossements, en boue, en poussière. M'était détestable l'idée qu'elle dût affronter tout cela toute seule, comme seul j'affrontais les évènements maintenant. » ,Kami Garcia s'avait parfaitement écrire ce que mes pensées disaient mais n'arrivaient pas à définir parfaitement . 


Lorsqu'on est rentrés, une ami à mon beau-père et une amie à moi part la même occasion, comme une seconde mère vint nous rendre visite avec sa nièce .

J'étais assise sur une chaise, le regard dans le vide et les larmes qui coulaient , et cette fille, peut-être un peu plus âgée que moi me pris dans ses bras .

Je fus surprise par ce geste, le seul geste honnête de ma journée remplie de gestes et de paroles fausses .


Mon amie et sa nièce restèrent peut-être une trentaine de minutes et durant chacune de ces minutes , je me sentais mieux .

AlizéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant