La foudre rouge de Konoha [Gaara x oc]

Direction Suna

J'écarquille encore les yeux. Ça doit être une erreur. Et pourtant, les deux noms sont bien là, écrit en noir sur blanc sur ce foutu rouleau.

- Je veux mourir... je gémit. Sauvez moi...L'un ou l'autre passe encore mais les deux en même temps ! Je vais décéder avant même d'être sortie de Konoha, c'est pas possible !

Je me tourne vers le bâtiment du Hokage et le fixe d'un air mauvais.

- Je me vengerai Hiruzen ! je peste.

Bon, une mission est une mission et je n'ai pas vraiment le choix donc je me dirige vers l'entrée du village pour rejoindre les deux démons qui vont me servir de coéquipiers. Je commence déja à préparer des piques et des réponses intelligentes à leurs réflexions de m... J'ai tellement peu envie d'y aller que je n'ai même pas pris la peine d'utiliser ma technique. Je marche, histoire de retarder l'inévitable.

Alors que je me trouve à une centaine de mètres de la sortie du village, j'aperçois deux silhouettes qui attendent. Les ennuis commencent...

Je n'ai même pas le temps de faire dix pas qu'un des deux boulets me saute littéralement dessus. Suffocant sous le poids qui vient de m'atterir dessus, je me mets à crier.

- Casse-toi Aki !

- Qu'elle violence... Tu as brisé mon pauvre cœur ! déclare t-il d'un air dramatique.

- M'en fous, dégage ! Tu es lourd, abruti ! je crache.

- Toujours aussi aimable Haru ! lance une autre voix.

Shisui s'est lui aussi avancé. Je lui montre les dents comme pour lui dire : Ose me sauter dessus toi aussi et je te brise les os. Plus prudent que son frère jumeau, il garde une distance de sécurité.

- C'est ça reste loin... je grommelle. Et toi Aki, dépêche toi de le rejoindre si tu ne veux pas que je t'explose ton gros crâne vide, tu m'as bien compris ?

Aki finit par se placer à côté de son frère tandis que le regarde d'un air mauvais. Et après, mon psy s'étonne que j'ai des pulsions meurtrières ! Ces deux là sont les personnes les plus enquiquinantes que j'ai jamais vu de ma vie. Je n'ai fais que quelques missions avec eux mais ils m'avaient déjà rendu folle. C'est un miracle qu'ils soient toujours en vie.

Brandissant le rouleau devant moi comme une barrière entre nous je déclare :

- C'est pas tout ça, mais le Kazekage nous attend ! S'agirait peut-être de se mettre en route, non ?

L'air décu, les deux frères hochent la tête. Je les regarde d'un air suspicieux. C'est bien trop facile à mon goût. Ils préparent un connerie, je le sens. Ces gamins ne s'arrêtaient pas en si bon chemin. Il veulent peut-être me prendre par surprise... Si c'est la cas, ils sont encore plus bête que ce que je croyais ! Personne en quatre ans n'a pu m'approcher par derrière sans que je ne m'en aperçoive. Je suis une véritable machine de guerre, avec un sonar intégré. Si ils ont le culot d'essayer, ils vont se prendre un kunaï dans la tronche.

Nous nous mettons en route en silence. Je suis en tête du groupe et je ne peux m'empêcher de jetter des regards suspicieux derrière moi quand je remarque leurs regards complices. C'était sûr, ils préparent un sale truc ! On se demande vraiment où ils ont eu leur diplôme de ninja. Dans un bol de ramen peut être ?

Je n'ai pas le temps de décider si je les frappe ou pas. Shisui tend soudain sa main vers mon épaule. Aussitôt, j'attrape son bras et le projette à l'autre bout du chemin. Quand je l'entend pousser un cri de douleur, je me mords la lèvre. Je m'en veux un peu, mais c'est un vieux réflexe. Je n'ai pas pu m'en empêcher.

Après une hésitation, je tend la main à Shisui.

- Relève toi ! je grommelle. Tu ne veux quand même pas arriver devant le Kazekage sur les fesses, idiot ! Et ne refait jamais ça. La prochaine fois, tu ne t'en tireras pas aussi bien, je te le garantis.

Après ça, le voyage se déroule sans obstacle particulier. Vers la fin de la journée, nous nous tenons devant l'entrée du village de Suna. Un frisson e traverse. Je reconnais ce paysage, ce vent poussiéreux et cette terre couverte de sable. Des souvenirs d'enfants me reviennent. Ce village est associé à quelqu'un.

Gaara...