Les yeux du destin

17-Chuuut

PDV Seikaï

Je m'empresse de me retourner vers la rousse en oubliant très bêtement que Vivi est derrière moi et a maintenant vue sur mon dos.

Moi: Tu n'as rien vu d'accord ?

Vivi: Qu'est ce que c'est que ces marques sur ton d-

Je me retournai le plus vite possible afin de mettre ma main sur sa bouche et de lui faire signe de ne pas continuer sa phrase.

Nami, qui, depuis cette découverte était restée sous le choc eu la bonne, mauvaise, idée de vouloir toucher ma cicatrice au fer. Chose que je n'avais pas vu, puisque j'étais dos à elle.

Dès le moment où je sentis rien qu'un frôlement sur cette surface de ma peau, je cambrai immédiatement le dos pour stopper ce contact plus que désagréable qui me fit tomber au sol, sur les genoux, haletant, essayant de reprendre mon calme ainsi que mon souffle.

Nami: Je suis vraiment désolée Seikaï je pensais pas que ce serait si dérangeant pour toi, je suis vraiment désolée ! Ça va?!

Je hocha simplement la tête regardant dans le vide pour me calmer.

Moi: Nami, Vivi....

Elles se tournèrent vers moi

Moi: Vous n'avez absolument rien vu d'accord? Il ne s'est rien passé et tout va bien.

Je remis ma serviette correctement et me relevai avant de commencer, lentement, à marcher vers la sortie.

Je me changeai et continuai à marcher. Me laissait guider par mes pas. Je regarderai dans le vide sans voir ce que je regarderai. Mon esprit était focalisé sur les évènements qui se sont déroulés plus tôt.

Et si elles en parlaient aux autres? Et si Ils voient la deuxième marque? Ils allaient me trouver pathétique. Je vais devoir tout leur expliquer moi même. Je vais les dégoûter. Je suis pathétique. Pourquoi c'est Sabo qui est mort et pas moi ? Pourquoi je vis? Est-ce que je mérite de vivre?

A cause de mon manque d'attention, je perçutai quelq'un et tombai a genoux. Cependant, je ne cherchais pas à me relever. Le sol était recouvert d'un tapis, ce qui était agréable au toucher. Je murmurait quelques excuses à la personne que j'avais percuté, m'attendant à ce qu'elle parte.

Seulement, celle ci restait planté devant moi. Je relevai la tête et m'apperçus que cette personne n'était autre que Eien. Je le vois écarquiller les yeux  quand je lève la tête vers lui. Je le sens doucement prendre mon menton dans une des ses mains.

Je pense que l'expression que j'affiche actuellement sur mon visage doit quelques peu le perturber. Je sais que quand je reste trop dans mes pensées, mon regard semble plus vides et dénués de vie que ceux d'un cadavre.

Eien: Sekaï ? Ça va?

Je ne répondis rien.

Eien: Qu'est-ce qui s'est passé ?

Toujours pas de réponse.

Voyant que ça ne servait à rien de me poser des questions alors que je suis dans cet état, il s'accroupit, dos à moi.

Rien: Monte

Je hochai doucement la tête et m'installais sur son dos. Il me souleva sans difficulté  (NDA: 😏) et se dirigea vers ce que je suppose être là chambre qu'on lui a attribué le temps qu'on se remette de nos combats.

Je ne sais pas ce qu'il ne vas pas avec moi en ce moment mais je suis extrêmement fatiguée en continue. En ce moment même, je luttait contre le sommeil, ce qui fut vain car je m'endormis quelques minutes après, bercée par le parfum et le rythme des pas d'Eien.