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- aller harry réveille-toi ! m'écriai-je face à mon frère jumeau toujours en train de roupiller, tante pétunia est déjà énervée donc essayons de ne pas aggraver la chose.

- c'est bon je me lève...grogna-il.

Je sortis de notre chambre et descendis les escaliers. Dudley débarqua au même moment et me bouscula contre la rembarde de l'escalier avant de courir jusqu'au salon.
J'arrivai dans la cuisine.

- c'est pas trop tôt, fit pétunia en me passant la poêle.

Je l'attrappai et continuai d'y faire cuir les pancakes du déjeuner.

- puis où est ton frère ?! grogna l'oncle vernon depuis le canapé du salon.

- je suis là, répondit ce dernier en faisant irruption dans la pièce où cuisine et salon se trouvaient.

Je lui lançai un regard puis il vint à mes côtés afin de sortir des assiettes.

- qu'est-ce qu'on mange ? demanda Dudley déjà devant la télévision.

- des pancakes, répondit pétunia.

- quoi ?! s'énerva notre cousin, je déteste les pancakes ! Je veux des crêpes !

- c'est presque pareil mon chéri, tenta Mme Dursley.

- non !

- très bien dudley chéri on ira en manger à midi en ville alors, fit-elle.

- non je veux des crêpes maintenant ! refusa-il.

Harry et moi nous regardâmes tout en nous efforçons de ne pas rire. Dudley ressemblait vraiment à un enfant de 5 ans en train de faire un caprice.

- on a qu'à y aller maintenant dans ce cas, proposa notre tante.

- ça me va, accepta l'oncle vernon.

Il se tourna vers nous.

- mais vous, commença-il en nous pointant du doigt, vous restez ici et mangez les pancakes déjà faits.

- d'accord, affirma harry.

Un sourire s'afficha sur mon visage. Mon frère et moi allions être seuls dans cette maison pendant la matinée, et il n'y avait pas de meilleure nouvelle de si bon matin.

Les Dursley se préparèrent puis quittèrent leur demeure, nous laissant derrière eux. J'attrappai une assiette de pancakes et m'installai confortablement sur le canapé, l'assiette dans une main et la télécommande de la TV dans l'autre.

- ça va t'es à l'aise ? ricana harry.

- rejoins-moi, lui dis-je en tapotant à côté de moi.

Il prit la deuxième assiette de pancakes et me rejoignit.

- je pensais aller chez ron avant que les Dursley ne reviennent, m'expliqua mon frère après un petit moment, tu viens ?

- bien sûr que oui, m'écriai-je trop contente, quelle question !

- on devrait se préparer alors, poursuivit harry, ils devraient bientôt revenir.

J'éteignis la télévision et rangeai mon assiette avant de rejoindre ma chambre afin de préparer mes affaires.
Une fois tout les deux prêts, nous écrivîmes un mot pour les Dursley afin de les prévenir de notre départ.

                               ***

Le magicobus s'était arrêté près de nous alors que nous marchions et nous avait déposé chez les weasley. J'avais failli vomir plusieurs fois et harry s'était éclaté la figure au moins trois fois contre la vitre nous séparant du conducteur.

Harry toqua sur la vieille porte en bois. Des pas se firent entendre et la porte s'ouvrit dans un grincement sur madame weasley.

- Harry, Maïlys ! s'exclama-elle, entrez seulement les enfants.

Nous nous engouffrâmes dans la grande chaumière. Une délicieuse odeure vint me chatouiller les narines.

- qui est là maman ? cria ginny depuis un étage plus haut.

- les Potter ! s'écria-elle.

- Maïlys et Harry ? s'étonna l'un des jumeau en faisant apparition vers nous.

- fred ! m'écriai-je.

Je lâchai ma valise et allai le prendre dans mes bras.

- ça fait longtemps, s'exclama-il.

- clairement, affirmai-je.

- hello miss Potter !

- george !

On se fit un check puis il m'ébouriffa les cheveux.

- eh ne me décoiffe pas ! ronchonnai-je.

- Harry ! s'écria une autre voix, Maïlys !

- hermione, répondit harry, depuis quand es-tu là ?

- depuis hier.

Ce fut au tour de ron et ginny d'apparaître dans la pièce. Ginny prit harry dans les bras et hermione et moi nous lançâmes un regard entendu. Ces deux là se kiffaient c'était sûr !

- molly ta soupe est prête je croi...oh salut les enfants ! s'exclama Arthur weasley en débarquant avec une louche dans les mains.

- bonjour monsieur weasley, le saluai-je.

When the enemy becomes an allyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant