Chapitre 2

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Cora Frasca

Je me réveillai dans un sursaut avec des gouttes de sueur perlant sur le crâne. En tendant un peu l'oreille, je pouvais entendre comme des bruits de pas qui venais de la pièce au-dessus de moi. 

D'un coup un coup de feu se fit entendre, suivit d'un cri à vous déchirez les tympans. J'entendis des gens qui se précipitais dans les escaliers devant la parte de ma "cellule". 

D'un coup le battant de la porte s'ouvrit violement, et me laissa apercevoir Raven dans un sale état. Sa chemise était déchirée, du sang lui coulait le long de la tempe et une grande coupure était dessiner sur son torse. Je n'eus pas le temps de me demander si qu'il se passait que j'entendis des autres pas précipiter dans les escaliers. Des coups violant retentir venant de la personne qui se tenait de l'autre côté de la porte. Je regardai Raven et vis pour la première fois de toute ma vie briller dans son regard de la peur. Raven avait peur. Il avait peur de la personne qui se tenait de l'autre côté de la porte. 

Raven se précipita sur moi et sortis de sa poche son glock 19 *qu'il pointais maintenant sur ma tempe. 

L'inconnu continuais de marteler la porte de coup, je voyais le battant de porte bouger de plus en plus sous la force des coups. Et d'un coup la porte céda et je pus enfin voir l'inconnu entrer dans la pièce. Il était grand, beaucoup plus grand que Raven et avait un charisme qui imposait directement le respect. Il tenait lui aussi dans la main un pistolet cette fois non pas un glock 19 mais un glock 17*. Il le pointa instantanément en direction de Raven de moi car Raven me tenait toujours en joue. 

-Baisse tout de suite ton putain de flingue sinon je lui mets direct une balle entre les deux yeux !! Cria Raven à l'inconnu. 

Sous les menaces de Raven l'inconnu ne bougea pas d'un poil, et ne dit pas un mot. Il restait incroyablement calme vu la situation et gardais un masque sur le visage qui ne laissait passer aucune émotion.

Je sentais la pression de son pistolet s'intensifier sur mon crâne et son corps se tendre derrière moi. Je ne comprenais rien de ce qu'il se passait. Qui était cet homme ? Que voulait- il a Raven ? Pourquoi était-il ici ? Allait-il me sauver ? Trop de questions se bousculait en même temps dans ma tête et m'empêchait de réfléchir correctement.   

-Lâche. Ton. Putain. De. Flingue. 

Les paroles de Raven me sortirent directement de mes pensées. Et je me reconcentrai sur la situation actuelle qui était plus que catastrophique pour moi. 

Malgré les paroles de Raven l'inconnu ne bougea toujours pas, au lieu de ça il avança encore plus vers nous. Cela eut pour effet de surprendre Raven et de laisser le temps à l'inconnu de se mettre en position pour tirer, de viser et de bloquer sa cible. Je ne savais pas ce qu'il visait et ça m'effrayait au plus haut point. Je ne savais pas s'il était de mon côté ou si au contraire, il était venu ici pour nous tuer tous les deux, Raven et moi. 

Un coup de feu se fit entendre et je sentis la balle passer tout près de mon oreille et venir se planter directement dans la main de Raven. Ce qui le fis me lâcher et en même temps le fis lâcher aussi son arme. 

Je m'écroulai par terre n'ayant toujours pas la force nécessaire pour tenir debout. Raven, lui se tenais la main et criait de douleurs, quant à l'inconnu lui il était toujours dans la même position et avait encore son arme pointée sur Raven. Dans un élan de haine énorme pour Raven, je me levai et me mise à marcher vers lui. Je pris le petit couteau qui était tombé de sa poche, et me mis à avancer encore plus près de lui. J'étais maintenant à quelque centimètre de son corps écrouler par terre. Il était couché sur le ventre et se tenait la main pour éviter de perdre trop de sang. Alors du coup de pied je retournai son corps pour qu'il soit sur le dos et que je puisse voir son visage. Son visage était déformé par la douleur, franchement il faisait peine à voir mais je m'en fichais après tout ce qu'il m'avait fait subir il méritait de souffrir lui aussi. Je ne disais pas un mot je ne voulais pas parler, je n'avais rien à lui dire alors je le laissai souffrir en silence. 

La Torture Du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant