Chapitre 34

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PDV ICEMAN :

Les jours qui avaient suivi notre discussion s'étaient résumés à s'échanger des politesses et à ce que Céleste m'indique l'heure à laquelle je devais prendre mon traitement antibiotique.

A l'heure de midi...

-T'as veillé tard hier soir : dis-je, afin d'engager la conversation.

-Oui j'avais du boulot : répondit-elle.

-Tu t'en sors ? : demandais-je.

-Oui ça peut aller, mais je hais définitivement le droit constitutionnel : s'exclama-t-elle.

-Attention, tu parles à un militaires : ajoutais-je, avec humour.

-Mets-moi les menottes si tu veux, mais je l'affirme : dit-elle.

Cela me provoqua un rictus...

-Au fait, je me demandais si tu te voyais remonter dans un cockpit ? : me demanda-t-elle.

-Tu dis ça à cause de l'éjection ? : ajoutais-je.

-Oui, tu ne risques pas de souffrir d'un stress post-traumatique ou quelque chose comme ça ? : dit-elle.

-Honnêtement je ne le saurais qu'une fois sur le tarmac mais je vais très bien, j'ai même hâte de revoler : répondis-je.

-Ok : murmura-t-elle.

Un silence se réinstalla avant que Céleste qui me détaillait du regard de haut en bas, ne le brisa en me demandant...

-Tu comptes t'habiller aujourd'hui ou non ?

En effet je ne portais qu'un jean.

-Dès qu'il ne fera plus une chaleur étouffante, je ne sais même pas comment tu fais de ton côté pour supporter tes fringues : répondis-je.

-Ice, il ne fait pas du tout chaud, on a beau être en Californie on est quand même quasiment en novembre : ajouta-t-elle, sérieuse.

-Tu plaisantes, moi j'étouffe ? : m'exclamais-je.

-Depuis quand t'as chaud comme ça ? : demanda-t-elle.

-Ce matin, pourquoi ? : dis-je.

Céleste se leva, s'approcha de moi puis posa ses deux mains sur mes joues ainsi que mon front.

-T'es brûlant : dit-elle, avec un air inquiet.

-...

La belle me dit ou plutôt m'ordonna d'aller m'allonger dans la chambre, ce que je fis. Elle vint me rejoindre et s'assit près de moi en appliquant une compresse fraîche sur mon visage ainsi que sur mon torse.

-Si ta température grimpe encore, on devra aller à l'hôpital : me confia-t-elle.

-La galère : m'écriais-je.

-Ca tu l'as dit : lançait-elle.

C'était la première fois depuis plusieurs mois que nous partagions un instant de complicité comme celui-ci, cela me redonnait espoir.

-Faut que tu te reposes Ice : dit-elle.

-Pitié, j'en peux plus de rester à rien faire : lançais-je.

Mes plaintes de gamin semblait l'amuser...

-Alors tu pourrais m'aider à me venger de Slider... : proposa-t-elle.

Top Gun : Girls Où les histoires vivent. Découvrez maintenant